En vrac et vite fait en passant #17
vendredi, 16 avril 2010
* Lien. Ce sera donc le dernier que je ferai vers son blog. Elle ne m'a pas donné envie de bloguer, parce que le mal était déjà fait, mais à une poignée de mois près, je l'ai lue depuis "toujours". Surtout, avec une autre qui depuis neuf mois déjà a déserté, elle était une complice des débuts, de la grosse marrade sans arrière-pensées. Foin de pleurnicheries sur les temps enfuis (dois-je préciser que je déteste, les pleurnicheries, et d'ailleurs à peine après trois petites années, les temps enfuis, ça prête quand même sérieusement à sourire). Le lien ne sera pas rompu pour autant. Je retournerais volontiers à Liège, un de ces jours, faire provision de sirop, croquer de la boulette et claquer la bise à la Zab' et à sa Belette. Quant aux arrière-pensées... Celle qui ne m'a jamais quittée, depuis que ce blog existe, ce serait plutôt "Nan mais combien de temps ça va encore durer, ces conneries ?". Une sorte de "Si tu t'imagines, fillette, fillette, qu'ça va qu'ça va qu'ça va durer toujours, fillette, fillette, ce que tu te gourres..." 'Tain, mais d'où que j'ai ces références de grand-mère, moi ?
* One shot ? C'est un nouveau magazine, sorti il y a un mois, et qui s'appelle Snatch. Il propose "le shot culturel". Culture, société, mode, lifestyle, opinions, etc. Rien de moins. En préambule, un édito qui explique : "On fait tout nous-mêmes, il faut trouver du blé, se faire des contacts, ne pas ou très peu dormir. (...) Du coup, il y aira forcément des couacs, des fautes d'orthographe et parfois même des mutineries rédactionnelles." Des fautes, il y en a, et des grosses, à l'exemple de celle de la couv' et de la réponse brut de décoffrage de Maurice G. Dantec, avec un "e" à brut qui devait être en option. Sur la couv', donc, deux mecs, et pas du style top model : Delépine et Kervern. Une couv' à la grolandaise pour annoncer la sortie de Mammuth. Par ci par là, on rencontre bien les Tim's angels de Burton, on croise Uffie ou Laura Marling mais pour le reste, que des mecs, des mecs, et encore des mecs. La rubrique mode est confiée à Alice Suvélor, rédactrice en chef de Dirty Glam, qui nous annonce un retour du virilisme. Sans blague, il était parti ? Massif et velu, ce magazine, comme Mammuth. Dites donc les mecs, ça manque singulièrement de gonzesses, votre truc ?
* Fioritures. Y' a pas. Chaque fois que je me crois attirée par une touche de dépouillement, suffit que je me plonge dans le dernier Marie Claire Maison pour être bien vite démentie. J'ai flashé sur l'univers rien moins que dépouillé de Safia Bendali, responsable de l'image de la maison Ladurée. Non mais ces invraisemblables chaussures Prada ?!
Et je me suis reprise à rêver de carreaux de ciment, un très vieux fantasme.
Quant aux assiettes pensées de Bernardaud, sur une simple nappe blanche, elles y seraient presque, au dépouillement, non ? Mais si, allez.
* Quelques toiles. Vaille que vaille, je continue de fréquenter les salles de ciné davantage que l'année passée. Pas grand-chose à dire d'Alice, pas le meilleur Burton, pendant lequel je me suis... ennuyée. Oui, comme les Inrocks. Un déluge d'effets, de 3D (je m'y fais pas, à la 3D, tellement artificielle), d'épate, quoi. Et... so what ? Pas davantage convaincue avec Adèle Blanc-Sec. Dommage, j'avais bien aimé la BD, il y a... très longtemps. Cela étant, le cinéma de Besson ne m'intéresse en général pas, pour cette fois, il aura au moins réussi à m'attirer dans une salle. Et je dois reconnaître qu'il a fait le job. Mais là encore, pas d'émotion, et l'ennui, au bout du compte. Par curiosité, je me suis déplacée pour A single man. Tom Ford a toujours eu le don de m'exaspérer. Ben il a bien fait d'arrêter la mode pour faire réalisateur de cinéma. Il est doté de sensibilité, le Tom, dites donc. Et il le prouve, dans son film, sans verser pour autant dans le sentimentalo-chiant. Enfin, très loin des blockbusters que je ne vais jamais voir, une sorte d'OVNI qui ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma : Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour, de Pascal Thomas. J'y suis allée pour Guillaume Gallienne, qui a finalement un petit rôle, et pas son meilleur. Mais la grosse surprise, c'est Julien Doré, sa cravate, ses espadrilles et son accent du Sud-Ouest. Il sauve le film, loin d'être un chef-d'oeuvre, à lui tout seul.
11 commentaires
Vive la Zab '
Moi aussi les carreaux de ciment... rhhaaaaa..
.. et je retourne prier que le volcan arrête d'envoyer des nuages de cendres...
Dis-donc, 'références de grand-mère', j'ai les mêmes... elle est transgénérationnelle, Juliette Gréco!
Folle des Prada, de vrais monstres. Je soupçonne cette collection d'avoir déclenché mon intérêt pour les chaussures, jusque là inexistant. Là où mon avis diffère du tien, c'est que pour moi, Julien Doré n'a pas sauvé le film...
@Mariga(z) : je prie avec toi.
@Carlotta : non, tu as raison, en fait il ne l'a pas sauvé. Mais heureusement qu'il est là quand même. Sans lui ce serait pire.
Waow on commence par où là ??? Super long le post ! Allez Guillaume Gallienne que j'adore, je vais y aller ... Doré a l'air excellent ! Et Single man aussi ! Les shoes Prada enfin celles-là sont des bijoux à porter ... si j'étais plus jeune ! Sinon ras le bol du chemical/artificiel macaron Ladurée ! Mais ce vert tendre, ce design est parfait !
Tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne Tom Ford. Je n'aime pas trop le personnage mais j'ai beaucoup aimé son film.
Ah! Les carreaux en ciment... unis, avec dessin, anciens, actuels, marocains, portugais... J'adore.
Ah les carreaux de ciments ... Cela me rappelle le portugal et ma manie de photographier tous les azuleros de Lisbonne
J'aime les beaux carreaux !! Et responsable de communication chez Ladurée quel pied !
Zabou elle va un peu me manquer, aussi. Même si j'étais plus aussi assidue dans mes commentaires, je l'étais dans la visite!
enfin.
je retourne aussi prier pour que ce putain de volcan arrête son ire, j'ai un voyage à Madrid qui attend, moi!
@Sunny side : mais pourquoi plus jeune, donc ?
@Cat : comme par hasard ! :)
@Adeline : je suis sûre que je ferais la même chose !
@Manu : oui, ce doit être un assez bon job !
@Camille : comme toi, c'est pas parce que je m'exprime pas que je lis pas, hein. Je continue les prières, pour toi et Mariga(z) !
Oui, combien de temps ça va encore durer... tant qu'il y aura encore du plaisir et du temps... Et on ira à Liège ensemble! Sinon, je suis plutôt Pierre Hermé.
Oh ma Fri, je lis ton post après mon week end parisien et je suis vraiment honorée de ce last but not least link vers feu mon blog :-) Et évidemment tu es toujours la plus que welcome à Liège, avec toute la clique, ce serait avec super plaisir! Je t'embrasse et peux te le dire maintenant, mais tout bas pour que personne entende: c'est bien aussi, l'après... :-)
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