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jeudi, 25 octobre 2007
Trop merci, Soffi !
Depuis que j'anime ce blog vaille que vaille, j'ai noué quelques liens virtuels (enfin virtuels, pour le moment) des plus agréables. Celles (ceux ?) qui me lisent régulièrement n'ont pas pu manquer les commentaires de Soffi, l'une des fidèles, qui a souvent un avis bien senti, parfois en total décalage et c'est ce que j'adore chez elle. Soffi n'a pas de blog. Je ne peux donc pas faire de lien vers le sien mais je lui fais quand même sa pub, car voici ce qu'elle vient de m'envoyer par mail.
Dire que je suis fière comme une écuyère est encore très loin de la réalité. Soffi, c'est gagné, tu m'as beaucoup touchée !
Vous en connaissez beaucoup, vous, des blogueuses copiées par Martine, hein ?
EDIT de jeudi soir tard : comme je m'y attendais, la Martine de l'attentionnée Soffi fait bien des envieuses chez les blogueuses. Alors j'en remets une louche : lorsque j'ai été taguée par Domino dimanche, j'ai proposé à qui voulait de prendre le relais, avec toutefois quelques noms mais pas celui de Soffi, qui n'a donc pas de blog. Qu'à celà ne tienne, Soffi s'est auto-taguée et a répondu au questionnaire dans mes commentaires. Allez la lire, c'est évidemment drôle et c'est juste ici.
17:30 Publié dans La minute de neuneuterie | Lien permanent | Commentaires (34) | del.icio.us | Facebook
Vert de gris au miel et cochons tatoués
Bon alors ce ELLE qui ne fait pas l'unanimité, loin de là, à part des doublés et une couv' que je n'afficherais pour rien au monde sur mon blog, il dit quoi ?
Ben déjà il ne nous apprend pas que Fonelle a un blog et qu'il marche bien. Suffit de la lire pour se douter que ça fonctionne... Cela étant, j'ai quand même fini par lui demander en commentaire c'est quoi ces conneries, à Fonelle, que faudrait pas mettre des pulls avec des motifs en plein milieu qu'elle dit Inès la semaine dernière dans ses don't et que Fonelle, elle recommande sur son blog un Zara à tête de chat pour qu'ensuite cette semaine on tente de nous convaincre dans ELLE que la hipness ce serait du cachemire à smiley voire du cachemire genre manga de chez Bompard ?
Je ne sais pas si elle me répondra, elle n'a pas que ça à faire non plus ni si mon comm' restera en ligne (vu que certaines commencent à se demander si les comm' seraient pas expurgés à ce que j'ai lu chez Domino). Quoiqu'il en soit, moi dans ce ELLE j'ai quand même trouvé matière à idées, matière à m'amuser, comme quoi je suis pas toujours à tout dézinguer, non plus, je suis même positive, des fois.
J'ai bien aimé, par exemple, la leçon de couleurs. Pas évident au vu du visuel. Qui a eu l'idée de ce bleu ciel en toile de fond ? Mais le vert de gris et miel, le rose schocking et le moutarde ou le prune et l'orange, je n'y aurais pas forcément pensé. Même si le rouge et or, OK, on frôle la sapindenoëlerie... Mais en faisant abstraction du fond bleu ciel, le vert de gris et miel, j'y crois très fort. Même si je n'ai pas de vert de gris. Et pas de miel non plus, à vrai dire.
Je note un retour en grâce évident de Devernois, en l'occurrence pour le chemisier miel, un vrai chemisier de dame, faut dire. Mais aussi avec l'annonce de la réédition de la petite saharienne Gibraltar, de 1967, qui arriverait presque à me faire envie. La marque fête ses 80 ans cette année avec aussi un néotrench imaginé par Franck Sorbier.
Sinon, il y a le carreau. Rien de transcendant si ce n'est le style Oxford inspiré de Balenciaga, sans le jodhpur pour ce qui me concerne, mais avec le petit carreau sous la Zarenciaga plus à moi, pourquoi pas ?
De la couleur encore, avec une petite rubrique déco qui me parle, des repérages au salon Maison & Objets. La table basse façon Facteur Cheval du scénographe François Bernard me laisse rêveuse et le tapis Félix and Toys de Nathalie Lété aussi. Mais je suis de toutes façons une inconditionnelle de la décoratrice/illustratrice Nathalie Lété.
Et puis il y a aussi un Flower fouillis très réussi à base de coussins dans l'esprit loge de concierge proposé par Les Touristes. J'aime aussi les appliques pâtissières à base de rosaces en plâtre. A faire soi-même ou à acheter chez Ugly Home, évidemment. Qui d'autre ? Et enfin, les boules de Noël à la Bollywood story, avec affiches en fond de décor. Moi je suis assez pour la boule de Noël qui rutile à l'année. D'ailleurs, ado, j'en portais même une miniature à l'oreille, de boule de Noël. Pour dire si c'est irrémédiable, mon goût de la kitscherie.
De la kitscherie à la vulgarité, c'est à l'appréciation de chacun... Et s'étaler en couv' de ELLE sans mentir comme le fait une certaine C.S. ce serait pas... Bref. Ce décryptage de mauvais goût enfonce quelques portes ouvertes, et sert de promo à un livre co-signé par Hélène Sirven, professeur d'anthropologie et Philippe Trétiack, collaborateur de ELLE. On apprend quand même (enfin moi, je l'ai appris) que Mme de Staël a mis à la mode le mot "vulgarité" en 1800. Sinon, eh bien l'accessoirisation à la Britney Spears est un signe de la côte d'azurisation du monde, jean doré et gros bijoux ne sont plus réservés aux femmes entretenues.
Quant au string, on trouve aux Etats-Unis des strings avcec inscrit dessus Free parking at rear ("gratuit à l'arrière") ou I'm not a gynecologist, but I take a look, "je ne suis pas gynécologue mais je jette un oeil". C'est une façon d'attirer l'oeil sur ce qu'il y a dessous, comme les bottes attirent le regard vers la croupe. Ah ? Sauf que les bottes, ça attire l'oeil au dessus, alors ? Vulgaires également, les outrances de la chirurgie esthétique. Parce que pour vendre il faut exagérer. Que ça déborde de partout et que ce qui est privé devienne public. Le tatouage n'est considéré dans l'article que sous l'angle de l'obscénité artistique via l'oeuvre de l'artiste belge Wim Delvoye, qui a tatoué des cochons du célèbre monogramme Vuitton. Pourtant sur les dérives vulgaires du tatouage en tant que tel, il y avait à dire... Et sur la vulgarisation, au sens littéral du terme, du monogramme, il y aurait eu à dire aussi !
EDIT de jeudi soir très tard : après avoir passé un moment out of order, le blog de Fonelle s'est remis en marche et j'ai ainsi appris qu'Inès a acheté le sweat à tête de chat chez Zara et qu'elle dit que c'est juste pas pareil qu'un pull. Et qu'elle est contente, en plus. Beau travail. Fonelle, t'es trop trop forte.
09:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (14) | del.icio.us | Facebook