« 2007-11-01 | Page d'accueil
| 2007-11-03 »
vendredi, 02 novembre 2007
J'ai testé, les sandales d'hiver
Comme Solenne, voilà un moment que je tournais autour de l'idée : et si moi aussi je me la jouais Lou en sandales et en chaussettes ? On est bien d'accord (et là on ne suit plus le ELLE de la semaine du tout sur l'interchangeabilité unisexe du style un placard pour deux), la sandale et chaussette au masculin en été, c'est juste rédhibitoire. La sandale et chaussette en hiver au féminin, faut juste voir. Mais comme Violette j'ai interloqué : est-ce que la sandale en question n'était pas cheap à mort ? L'arrivée de novembre (ce n'est pas sur les trottoirs verglacés de janvier de ma contrée que j'irai me balader en sandales) et le passage desdites sandales sous la barre des 60 € m'ont amenée à précipiter le mouvement. J'ai récupéré mercredi le paquet contenant les sandales, et pour faire bonne mesure, les chaussettes.
Depuis le début de la saison je me demande si les sandales d'hiver sont tailllées comme celles d'été. Parce que si l'idée est d'y glisser de grosses chaussettes en maille, on y gagne un pied plus large. Mais pas forcément plus long. Eh bien il semblerait que non, elles ne sont pas taillées pour. J'avais pris soin (au risque de désorganiser les stocks ainsi que me l'a fait remarquer un jour avec désapprobation une dame Reloute) de commander à la fois ma pointure normale et celle au-dessus. Il se trouve que ma pointure normale est déjà presque trop grande. En longueur. Mais pas en largeur, où là, celle au dessus est en revanche au top.
Au vu du piètre résultat de la sandale couplée à la grosse chaussette, je n'ai même pas jugé utile d'immortaliser la chose. Je sais désormais que le mariage de la sandale et de la chaussette passera donc par la chaussette fine. Ou ne passera pas. Dans quelles conditions a été réalisée la prise de vue avec Lou, lui a-t-on fabriqué un prototype rien que pour elle, aurait-elle subi en toute confidentialité l'amputation d'un ou plusieurs orteils ? Mystère. Restait le legging, dont j'ai abandonné l'idée, les brides très hautes de la sandale ne le rendant à mon sens pas adapté. Même en colling. Et restait le bon vieux collant. J'ai tenté le gris à côtes et je dois dire que je me suis retrouvée assez partante sur l'alliance du gris et du fauve.
Et puis, à quelques encâblures de décembre, j'ai tenté la version noëlisante bling-bling lurex. Just for fun.
L'avantage de ces sandales, c'est qu'elles ne sont pas cheap. Le cuir de la semelle intérieure est même très doux. Pieds nus, elles sont parfaites. Le cas échéant, je pourrais toujours les mettre l'été prochain, ai-je sournoisement argumenté. Oui mais non. Trop grandes en longueur je trouve, un peu justes en largeur, elles ne m'ont pas convaincue.
Quitte à improviser du concept de sandale d'hiver, j'ai finalement déjà en ma possession un modèle qui me paraît parfait.
Achetées bradées 30 € pour l'été, mes sandales No Name passeront bien l'hiver.
01:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (35) | del.icio.us | Facebook