« 2007-10 | Page d'accueil
| 2007-12 »
vendredi, 30 novembre 2007
Ecran 16/9e et Tapitouf
- Au chapitre des Googleries de la semaine, je note un "plutôt doucement, doucement". Alors OK, ici c'est pastropvitenonplus mais je dis faudrait voir quand même à pas exagérer.
- Je relève aussi "souliers à faire soi-même" et là, non merci, je ne vais pas m'y risquer.
- Et enfin un ébouriffant mais spontané "merde j'ai oublié ma pilule", pour lequel j'éprouve certes une certaine compassion mais il me semble que Google ferait mieux son boulot s'il orientait dans ce cas vers un quelconque planning familial plutôt que vers mon blog.
-
- Allez c'est parti pour un treizième florilège !
- Chez MH qui se réjouissait de voir les filles de la TV revenir à des proportions de filles normales, mais en fait c'était juste son écran qui était réglé en 16/9e Sardine a dit le 22 novembre : ah oui j'oubliais : et si jamais les chaines de télé se changent toutes seules, c'est pas magique, c'est que t'es assise sur la télécommande ;-)
- Chez Marie Sue, qui a rebondi sur le commentaire laissé ici même par Maquettes sur mon ELLE vintage de lundi et qui a mis en ligne de suite sur son blog (quelle vivacité, quel sens de l'à-propos, Marie !) la démente pub du Tapitouf, Minisushi a dit le 26 novembre : Marie!
tu peux meme pas savoir combien de temps j'ai passé à googliser "tapitouf" y'a 4 ans quand un pote m'a raconté qu'il avait eu ça pour noel (punky si tu lis ça: c'esty le pere doonut's!!!) et j'arrivais pas le croire qu'on ai pu baptiser un jouet "tapitouf" et encore moins qu'on offrait ça à des gosses! enfin maintenant je visualise ce truc de touf, euh pardon, de ouf! hahahahahahahahahahah!!! -
Et Marie Julie a ajouté le 26 novembre : que de souvenirs ce tapitouf, merci ! c'était il y a 20 ans, j'étais jeune, innocente et je tapitouffais comme une dingue !
- Chez Mathilde, qui nous chroniquait son ELLE youké, avec James Brown, le coiffeur de Kate Moss, pas la sex-machine partie ad-patres, Zabou a dit... Pfff, même que je dis, petit zizi le ELLE iouké (enfin, si tant est qu'il y ait des zizi à la rédac'), because Tata Mama, ça fait une plombe qu'elle a parlé de kate et de son coiffeur... cecit dit, je me vanterai pas particulièrement d'être le coiffeur de kate, parce qu'à part sa frange d'il y a un mois, ses cheveux, ils sont inchangés depusi 15 ans, non???
-
- Chez Dyns, qui se faisait un trip arc-en-ciel pour échapper à la grisaille, Benetie a dit… le 27 novembre : savent plus quoi inventer tous ces rédac'mode...
manquait plus que le "blanc comme un cul" et on y était, nan?
P.S: je suis absolument na-vrée de toute cette vulgarité, mais là, j'ai pas pu résister. -
- Chez Garance, qui nous narrait comment elle comptait faire sienne la doudoune Moncler de sa mère, dont elle se moque depuis 20 ans (la doudoune, pas sa mère, enfin je suppose) Violette a dit, le 27 novembre : Je vois exactement ce que tu veux dire. Comment valider une fashionnerie dont on s’est moquée depuis des années sans avoir l’air ridicule ?
En même temps, j’ai envie de dire que même si t’as l’air con, tu vas réaliser une drôle d’économie, non ?
Bref. -
- Ben ouais, tiens, bref.
-
- Sur ce déchaînez vous sur les commentaires, ici ou ailleurs, et à une prochaine fois.
00:00 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (32) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 29 novembre 2007
Joyeux anniversaire, Mzelle-Fraise !
Chère Mzelle-Fraise,
A l'initiative de Mlle C, j'ai été invitée, ainsi que d'autres blogueuses dont tu apprécies paraît-il la compagnie - entre autres - virtuelle, à te souhaiter un bel anniversaire en ce 29 novembre, toi que je ne connais que par les magnifiques dessins dont tu enchantes régulièrement la blogosphère. J'ai trouvé cette idée fantastique et j'ai pensé in petto que tu avais bien de la chance d'avoir une amie blogueuse telle que Mlle C.
Restait ensuite à me montrer à la hauteur de l'événement. Tu penses bien que je n'allais pas faire un dessin qui, en aucun cas, n'aurait pu soutenir la comparaison avec les tiens. Je me suis donc souvenue que j'anime ici même - je le concède très irrégulièrement - une rubrique nommée Petit précis du vocabulaire de la mode. Je me suis souvenue aussi que la fraise était un accessoire de mode des plus signifiants il y a de cela pas mal de décennies.
Mzelle-Fraise, j'espère que tu ne m'en voudras pas si, à l'occasion de ton anniversaire, je te fais faire un bond dans le passé pour te gratifier d'une fraise de dentelle.
Ni si, faute de tartelette aux fraises, je dois me contenter de déguster en ton honneur une tartelette... aux framboises.
Framboises ou fraises, le coeur y est.
00:00 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (25) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 28 novembre 2007
Frieda sans écuyère
F. Comme fuck off. Non, parce que ça va bien, jouer de l'acrostiche pour relever le défi lancé par Camille, mais je me contenterai de Frieda, pour l'écuyère, on repassera.
R. Comme ridicule. J'aime bien ce mot-là. Pas de raison d'en avoir peur, il ne tue pas. Et puis c'est le titre d'un des films de Leconte qui m'agrée. J'aurais assez aimé me pavaner en souliers de satin et robe de brocart, le nez poudré et la chevelure de même, à la Cour au XVIIIe. Juste un peu. Juste pas longtemps.
I. Comme idées. Parfois courtes. Mais je fais avec ce que j'ai.
E. Comme écritures. Au pluriel.
D. Comme direction. La bonne, si possible.
A. Comme apocalypse. Parce qu'elle est toujours pour plus tard. Procrastiner de l'apocalypse, je trouve que c'est assez élégant.
23:55 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (15) | del.icio.us | Facebook
Les années 40, comme dans les 70's
Je n'ose même plus me demander depuis quand je devais la faire, celle-ci, de note. Pour dire si c'est quand même le foutoir, ici. D'ailleurs, je pense que personne ne l'attendait plus. Hein, Mathilde ? La voici quand même. Lorsque j'ai vu à quel point les années 40 étaient présentes dans les tendances de l'automne, j'ai fait une série de notes sur les 40's, ici, là et re-là. Et j'ai repensé à Yves Saint Laurent, qui s'en était déjà inspiré au tout début des années 70.
Ma note a certes tardé, mais sans vouloir me chercher d'excuses, j'ai finalement trouvé peu de choses sur cette collection Libération qu'Yves Saint Laurent avait lancée en 1971, faisant scandale auprès d'une partie des journalistes lors de sa présentation. D'aucuns, peu visionnaires, avaient alors considéré que le couturier habillait les femmes comme des prostituées. 25 ans après la fin de la guerre, le sujet était encore sensible, l'époque se voulait tournée vers l'avenir et la mode était aux hippies ou aux futuristes. Yves Saint Laurent, qui fit scandale la même année en posant nu devant l'objectif de Jeanloup Sieff pour le lancement de son parfum Homme, n'avait pourtant d'autre ambition que de réinterpréter une époque créative envers et contre tout, et, sans doute, de rendre hommage à son élégante de mère qu'il voyait alors avec des yeux d'adolescent. Le scandale lui a finalement été bénéfique et cette collection a été un succès commercial. Dans les années qui ont suivi, d'autres créateurs lui ont emboîté le pas et la mode est s'est alors mise au "rétro", on ne parlait pas encore de vintage, comme l'illustre ce tailleur, dont je ne connais pas le créateur, datant de 1974.
Jean-Paul Gaultier, qui avait alors 19 ans, s'est dit très marqué par l'esprit de cette collection. Il me semble qu'il suffit de contempler cette photo pour le comprendre. En 1971, la fourrure est un symbole bourgeois hyper conventionnel. Yves Saint Laurent s'empare du renard et le teint en vert. Depuis, les fourrures de couleur se sont multipliées, chez Sonia Rykiel en particulier.
La mode rétro des 70's remettait aussi au goût du jour les comprensées et le turban (ici un turban bannière étoilée sans doute inauguré au lendemain de la Libération et une tenue à pastilles de Ungaro Haute Couture, millésime 1973), qu'on a vu revenir très fort dernièrement, même si, pour le turban, ELLE affirmait pas plus tard que la semaine dernière qu'il est déjà out. Revisité aussi, ce chignon caractéristique, avec ce flot de boucles rassemblées au dessus du front. Je le regrette vivement, mais je n'ai pas de ELLE des années 70 pour alimenter mon ELLE vintage. Pour compenser, un petit bouquin dont j'ai tiré la plupart des illustrations qui illustrent ma note :
00:15 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (34) | del.icio.us | Facebook
mardi, 27 novembre 2007
C'est qui, la mieux des mieux ?
Rien qu'en achetant mon ELLE de la semaine je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en coin. Le palmarès des mieux habillées, annoncé sur la couv', ça promet toujours un grand moment de rock n' roll. Le concept est bien sûr très américain. Et mieux habillée, qu'est-ce que ça veut dire ? Mieux habillée dans l'absolu, que ce soit pour faire le marché ou sur tapis rouge ? Mieux habillée que qui, que quand ? Mieux habillée par rapport à son potentiel, son budget, les standards esthétiques et modesques du moment ? Et qui en décide, et selon quels critères incontestables et incontestés ? Bref, rien que l'idée me semble déjà passablement ridicule.
ELLE a demandé à un jury de trancher. Des avis autorisés. Parmi lesquels Mouloud Achour, dont on devine rien qu'à regarder son propre look qu'il a certainement un avis très personnel, sinon pertinent, sur la question. Et d'autres dont le nom ne me dit même rien, comme Lionel Vermeil mais je dois probablement être à la ramasse. Et JPG, quand même, et Vanessa Bruno, eux, je les situe. Et des journalistes de la rédac', et l'incontournable Inès, et alors elle, copine de Fonelle ou pas, je ne me risquerais pas à lui emprunter ses bottes. Bref bis.
La première sur le podium, c'est Scarlett Johansson. Au vu des looks de la demoiselle illustrant le propos, c'est rien de dire que déjà je suis hilare. Ou consternée. Au choix. Parfois ça revient au même. Bref ter.
La seconde c'est Gwen Stefani, face à laquelle je ne suis pas davantage convaincue, ni non plus la troisième, Valérie Lemercier. Quant à Charlotte Gainsbourg, elle a gagné l'an passé, elle est hors concours, même si elle aurait mérité de gagner note ELLE. Là, ça devient vraiment trop compliqué.
Sur le site de ELLE, la vidéo présentant quelques extraits des débats fort animés qui ont présidé à ces choix, vaut des points. On y entend des perles du genre, concernant Demi Moore ; "Elle est brune et c'est déjà un exploit de rester brune aux Etats Unis". Ou Mouloud, dont le moins qu'on puisse dire est que sa personne n'est pas en soi un éloge de la minceur, asséner qu'il ne soutient pas la "candidature" de Beth Ditto. Enfin, débats animés... pas pour tout le monde. Je n'ai pas su identifier la fille qui s'emmerde dans un coin en mâchant du chewing-gum et en lisant ELLE. Quelqu'un a une idée ?
Les propos les plus intéressants sont signés Inès. Elle explique comment, selon elle, ce sont les filles de la rue, celles qui par exemple inspirent Jean-Paul Gaultier, qui sont parfois bien plus intéressantes (et bien plus proches des lectrices), que ces célébrités à qui les meilleures maisons envoient des vêtements, qui sont pourvues de personnal shoppers, de stylistes, et qui se retrouvent pourtant souvent godiches dans leurs beaux atours. Je résume les propos d'Inès, de mémoire. C'est une évidence. ELLE l'avait compris avant tout le monde, dès les années 70. Depuis, Sartorialist et consorts l'ont démontré avec éclat. Dans ses pages, ELLE l'a hélas oublié.
Je note que sur les 10 première places, il y a trois blondes sacrément bling-bling et un peu clones, surtout pour ce qui est de Kate Moss et Emmanuelle Seigner, la troisième étant Uma Thurman. Enfin, sacrément bling-bling selon les photos présentées, elle ne sont pas non plus déguisées tous les jours en sapin de Noël, je suppose. Je me concentre donc sur une image par ci-par là, sachant que ça correspond à un moment précis, un jour précis de peoplelette en représentation, et que tout ça ne veut définitivement rien dire. J'aime bien l'image de Beth Dito, je l'avais déjà dit ici, (même si je continue de voir dans cet adoubement une vaste hypocrisie) parce qu'elle est grosse et qu'elle emmerde le monde. Au point de parvenir à truster un classement comme celui-là, pas un mince (ah ah !) exploit.
Et puis Irina Lazereanu, pour son tweed à sandales.
Et Kera Knightley, pour ses bottes tout confort et son air de pas se prendre la tête avec un look qui n'est pas "chic" au sens conventionnel du terme mais qui a le mérite d'être dans l'air du temps et pas apprêté.
Parce que le vrai clivage, selon, moi, c'est bien celui-là. Est-on "bien habillée" lorsque tout est trop réfléchi, trop assorti ?
Moins affûtées, forcément, les lectrices ont tout de même leur mot à dire (enfin, celles qui ont bien voulu le dire). Leur tiercé ? Isabelle Huppert, Vanessa Paradis et Audrey Tautou. Rien de bien surprenant, rien de bien subversif.
Sinon, dans ce ELLE, les huit nouvelles façons de se faire belle me semblent impraticables s'il s'agit d'oublier son mascara et de pimenter la chose à coup de paupière corail et d'eye-liner bleu piscine. Je préfère n'en tenir au long nonchalant, ça tombe bien, ça je sais faire depuis longtemps. Même si pas en blond suédois.
Comme - trop - souvent, je préfère aux séries mode les pages Style ELLE qui m'inspirent davantage. Les possibilités du sous-pull vues par vont peut-être achever de me réconcilier avec ce pénible souvenir.
Le glamour par temps froid me concerne au plus haut point, puisqu'il me faut bien subir les rigueurs du climat de ma ville que j'aime pas.
Donner une touche glamour au gilet de pépé est un challenge que j'aimerais assez relever, pour des raisons qui ont beaucoup à voir avec le point évoqué ci-dessus.
Mais en fait, ce que je préfère dans ce ELLE vraiment pas indispensable, c'est la machine à tirette de chez Dior. Qui n'a guère pu être inspirée à Victoire de Castellane que par sa chipie de copine Carine Roitfeld. Sur ce coup-là, vctoire à Victoire !
12:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (33) | del.icio.us | Facebook
lundi, 26 novembre 2007
Don Juan des neiges le 20 janvier 1966
C'est un numéro plein de neige que propose ELLE le 20 janvier 1966.
Côté people, avec la championne de ski Christine Goitschel, qui s'apprête à "épouser à 22 ans, du haut de son 1,72 mètre, et munie de deux médailles olympiques, son entraîneur Jean Béranger" : "Moi, je préfère sentir près de moi le garçon que j'aime, prêt à m'insulter, plutôt que de le savoir à 400 km et de le voir une fois tous les deux mois". Prêt à l'insulter ? Ca devait être sportif, les entraînements ! "Chaque fois que ELLE vient, on gagne !" se réjouit sa soeur Marielle, championne elle aussi. Jean Béranger explique comme il est difficile de travailler avec celle qu'il aime, dit-il "à ma façon". Et de faire une confidence : "Le jour où j'ai été le plus heureux depuis que je la connais, c'est le 18 décembre dernier, à Val-d'Isère, lorsqu'elle a remporté le slalom géant. C'était le plus beau cadeau qu'elle pouvait me faire, plus beau encore que cette chemise pied-de-poule qu'elles m'ont offerte, Marielle et elle, pour Noël : c'était la preuve que j'avais raison d'avoir tant exigé d'elle et de nous. " A deux sur une chemise pied-de-poule, elle faisaient fort, les soeurs championnes...
Le 8 janvier, entre deux manches du slalom spécial, l'équipe déjeune légèrement de jambon, de salade et de fruits.
Qui dit neige dit moniteur de ski. ELLE décide de démonter les fantasmes et d'aller enquêter sur les Don Juan des neiges. "Les yeux pâles, le teint brûlé, le chandail rugueux, ce sont les séducteurs de la saison : les moniteurs de ski; Les Parisiennes - et toutes les citadines - en raffolent : cela est prouvé depuis que Chamonix est ouvert aux touristes (1862)". Pour savoir ce que pensent les montagnards de ces "donzelles qui leur tombent dans les bras, chaque année avec la première neige", ELLE est allé "chercher la vérité au fond de ces crevasses que sont les bistrots de Chamonix, de Val-d'Isère, de Morzine, où l'homme au pull rouge fait des confidences".
Il ressort de cette enquête que les moniteurs préfèrent les skieuses à leurs maris : "Elles sont courageuses, elles viennent par n'importe quel temps" se réjouit Edmond, de Morzine. Le même Edmond sait pourquoi il plaît : "C'est d'abord le chandail rouge. Et puis on est beau, on est bronzé. On est bâti comme M. Muscle. Les pauvres filles, en ville, elles côtoient toute la journée des gars blancs comme des cartes de visite." Mais parfois, le moniteur joue les victimes : "De temps en temps, on tombe sur des cas dangereux qui tendent des pièges : la dame vient après la leçon de son fils. "Il est si content, il vous aime tellement. Venez prendre un verre à la maison ce soir". On vient. Ni enfant, ni mari. La dame seule, très gentille..." raconte François, de Morzine. Et le verdict de François est sans appel : "Elles ont un langage pointu. Elles sont très sûre d'elles. Les voir quinze jours par an, ça suffit, c'est même parfois trop." Alors, prévient ELLE, celles qui seraient tentée par la pêche (durable) au moniteur doivent s'attendre à être rejetées par un village qu'il ne quittera jamais, à le voir troquer le pull rouge contre le bleu de travail une fois la saison terminée et à le supporter sans bronzage.
Autre Don Juan, Marcello Mastroianni : "A Rome, au Teatro Sistina, les dames ont deux raisons de s'évanouir de plaisir au lieu d'une : non seulement elles y contemplent Marcello Mastroianni en chair et en cils, mais encore il joue celui qui... celui que... bref : Rudolph Valentino !"
Dans ce numéro, François Nourrissier, appelé par la rédaction de ELLE à livrer une série d'articles sur le bonheur, expose dans un sixième volet les charmes et les dangers du mariage (trop) jeune, entre 18 et 21 ans. François Nourrissier expose quelles étaient les bases du mariage bourgeaois et estime que "L'amour jeune, les couples à presque égalité d'âge ont bousculé tout cela. Leur raison d'être a été l'amour. (Une grossesse embarrassante, oui, bien sûr, parfois, mais jamais l'intérêt ni quelque "arrangement".
Côté déco, un studio de plein ciel : "Maine-Montparnasse, 18 étages de verre et d'aluminium, 258 appartements déjà habités, un style d'avant-garde conçu par l'architecte Jean Dubuisson."
Déco toujours avec une technique permettant de réussir son tapis "avec des bouts de laine".
Pour ce faire, des moules en bois découpé proposés en Bon Magique. Ils permettent d'effectuer "un travail très 1880 qui occupa beaucoup de nos grand-mères". La série des quatre moules coûte 14 F (pour un ELLE à 1,20 F, soit 26, 83 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le dossier mode est consacré au tricot, avec une flopée de modèles et d'explications destinés à préparer le printemps.
En pêche et bleu hortensia pour une version "junior sportive".
En tailleur à côtes plates en laine et poil de chameau, à "jupe amincissante".
En robe "faux jumper" aux manches rayées.
Côté couture, on prépare un chauffe-bébé en ratine "inratable".
Pour les actives, un aute Bon Magique propose une collection complète et colorée en velours côtelé ou en jersey de laine. Pulls, gants, foulards et bérets sont aussi des Bons Magiques. Le chemisier est signé Cacharel et les chaussures vernies, Renast.
Vivement lundi prochain !
13:50 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (24) | del.icio.us | Facebook
dimanche, 25 novembre 2007
Comme un bel élan ?
20:45 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us | Facebook
samedi, 24 novembre 2007
La vie, la mort, la blog-roll
Au chapitre des googleries de la semaine, je reste la reine de la Martine détournée, Soffi m'ayant par ailleurs informée que le site a été fermé, Casterman n'a pas goûté la plaisanterie.
Il y a aussi requête de "robe de mariée moche", et ça, ça me fait de la peine parce que même si je suis pas la dernière à sarcasmer quand il s'agit de robes de mariée, celles de Violise Lunn continuent de m'agréer.
Et aussi un réjouissant "Arletty avoir une gueule de quelque chose". D'atmosphère. Elle se défendait d'avoir une gueule d'atmosphère, Arletty. Mais c'est bien avec elle que j'ai inauguré Gueule de comm', elle le valait bien, tiens.
Allez, c'est parti pour un douzième florilège.
Chez Alexiane, qui causait copiage et recopiage et comment c'est vilain et comment la blogroll c'est l'enfer, Viscose & acrylique a dit le 19 novembre : je suis morte de rire ... deux secondes que je meure encore un peu ... n'a y est. heuuuuuuuuuuuuuuuurk !
Et elle l'a fait, j'ai bien fait de la taguer avant, vous fatiguez pas à cliquer sur le lien ça sert plus à rien, à peine né, son anti-blog de filles a disparu. Déjà. Oui, on est peu de chose.
Chez Balibulle qui comme pour beaucoup d'autres, est du nombre de celles qui m'ont inspirée et qui vient d'annoncer qu'elle tire sa révérence bloguesque, parce que le monde réel et son intensité, Solenne a dit, le 20 novembre :
pffffff.......
pffffffffffff..............
PFFFFFFFFFFFFFFFF.....................
mais c'est la vie ! après tout, ce ne sont que des blogs ;))
Violette a ajouté, le 21 novembre :
Tu vois pas que c'est mon premier comm' ici !
Cte coïncidence de merde...
Bon, c'est peut être toi qui as raison finalement, la vraie vie, tout ça, c'est bien !
Et j'oublie pas que t'es une femme de goût qu'avait craqué sur mes pompes, hôtel du Nord !
See U !!
et Milouchkine de s'amuser, le 21 novembre :
Une p'tite derniere pour la route?
Punky b a éructé le 22 novembre : LA PUNKY??? non mais ça part en couille ici!!
Benetie a justifié le 22 novembre : @punky: oups! je m'suis fait prendre la main dans le sac... attends, quand je dis la punky, je veux dire NOTRE punky, NOTRE sainte mère à nous pauvres modâsses en péril, quoi! Bref, LA punky, c'est la seule, l'unique... pfiou, chais pu quoi dire, moi... ça va, ma belle, t'es pas vexée? T'sais, tu peux dire la Benetie, hein, si tu veux te venger... je courberais encore un peu plus l'échine, et tiens, tu peux prendre aussi le martinet qui traîne, là, pour me fouetter si tu veux aussi...
01:00 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (21) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 22 novembre 2007
In love with Robert
Je pensais pas que ça arriverait. Mais on ne choisit pas le prénom de ses histoires d'amour. De tous les Jéjé, c'est Robert que je préfère.
A l'exception de l'inaccessible Hermès, qui est de toutes façons l'exception, les grandes marques de maroquinerie ne m'ont jamais enthousiasmée. Le monogramme, pour ne citer que lui, me ferait même plutôt fuir. Trop vu, trop codifié, décodifié, recodifié, jamais je ne pourrais me l'approprier. Les marques de bons faiseurs à prix abordable n'ont pas mes faveurs non plus. Passe-partout et souvent pas très fun.
Pour ce qui est d'être fun, j'ai accumulé au fil des ans une belle collection de sacs improbables, que j'adore et que je sors. Et d'autres relativement créatifs tout en étant de bonne qualité, un peu utilitaires tout de même, au rang desquels le Great by Sandie dernièrement vidé. Lorsqu'il a laissé tomber le prêt-à-porter pour se concentrer sur les sacs, j'ai vite soupçonné que Jérôme Dreyfuss visait une cliente dans le même genre que moi. Aimant les belles matières mais sans ostentation, détestant les sacs tristes et ceux qui se prennent au sérieux. Dois-je préciser que de point de vente Jérôme Dreyfuss proche de ma ville que j'aime pas, il n'y a pas ? Et que je n'envisageais pas non plus d'investir dans l'affaire la moitié d'un bras ?
Grâce à Marion, je suis désormais fa-fa-fa-fa-fashionistiquement comblée. Bien qu'ayant bien autre chose à faire, Marion s'est débrouillée pour mettre Robert sur mon chemin, dès ce matin. J'avais dit banco pour bordeaux sans même l'avoir vu. Je m'en félicite. La couleur est profonde, entre le vin du même nom et le vrai chocolat.
Les cuirs Jérôme Dreyfuss se patinent "roots delux" annonce l'étiquette. Au fil du temps, ce bordeaux sera de plus en plus beau.
A peine réceptionné, Robert cache une forêt de sacs. En grande malade, je n'accroche pas que des sautoirs à mes poignées porte. Mais bariolés ou irisés, je connais des sacs qui depuis ce matin font si méchamment la gueule qu'ils en ont pâli.
18:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (49) | del.icio.us | Facebook
(P'tit) mec en slim
Si j'en crois les réactions à la présentation du ELLE belge par Zabou en fin de semaine dernière, si j'en crois les propos échangés peu avant chez Domino, il semblerait que les filles, dans leur majorité, désapprouvent le slim au masculin.
Ben moi, j'aime bien.
A condition d'être taillé pour. Mais bon, ils ont quoi comme choix, les mecs, sinon ? Du fute de costard à pinces de papa ? Du 501 vu et revu et re-re-vu ? De l'infâme baggy dont le fond leur arrive aux genoux ? De l'infect pantacourt sur sandales scratchées en été ?
Sont pas aidés.
Donc le slim de mec, je valide. Et je le prouve.
Je précise pour les âmes sensibles que cette photo a certes été réalisée sans trucage mais avec le plein accord de l'intéressé, qui ne sait pas (encore) tenir une guitare mais c'est normal, c'est celle de sa soeur (Ptite Girl alias Bam-Lisa s'il y en a qui suivent). Et qui n'est pas le dernier, à chaque visite chez Monop', à aller zieuter, aussi bien des t-shirts que des Lego. En ce mercredi, on installait en rayon une collection qui déchire. Mais que pour les garçons, petit ou grand modèle. P'tit Boy est reparti avec un slim noir en velours côtélé, un autre en denim brut, un t-shirt gris à motif de guitare devant
et ampli derrière
et une veste de velours noir. Oui, rien que ça.
J'ai quand même shoppé pour moi en small un t-shirt de mâle à guitare argentée. Que je vais customiser vite fait parce que je n'aime pas son tout petit décolleté en V.
Etiquettes vynile et guitares : même le merch a été soigné !
09:40 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (23) | del.icio.us | Facebook