« lun. 27 août - dim. 02 sept. | Page d'accueil
| lun. 10 sept. - dim. 16 sept. »
dimanche, 09 septembre 2007
Un authentique perf' Schott à la broc !

Pour une fois, ma Ptite Girl a décidé de venir à la grande broc de ce matin, dont je ne suis jamais revenue bredouille. C'est très rare pourtant qu'elle m'accompagne dans mes quêtes dominicales. Un sixième sens ? Vers le dernier stand ce ce déballage qui en compte bien 200, il nous attendait. Un authentique perf' Schott, le même que le mien, en moins large. Plus difficile à trouver vintage dans les petites tailles et pile sa taille, donc. Il était mis en vente, à un prix des plus raisonnables, par les parents d'une ex-ptite girl ayant quitté le nid sans l'emporter et qui souhaitait s'en séparer.
Elle l'a essayé, s'est miré dans un petit bout de glace qui traînait sur le stand et ne l'a pas enlevé pour faire le chemin du retour.
Une Ptite Girl déjà en perf' in utero, la mode ne pouvait que lui offrir le retour du perf' pour étrenner une majorité toute neuve ? Le hasard a fait le reste.
14:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (14) | del.icio.us |
Facebook
Actualiser mon look ?

Ayant atteint la page 148 de la bible ELLEsque, j'ai soufflé (et du coup plus dépassé la page 267) en voyant que je pouvais tout simplement actualiser mon look avec 5 idées simples et stylées pour adopter l'allure de l'automne.
1. Avec du rose fuchsia : comme je n'en abuse pas, mon perfecto édulcoré version très fantaisie, une fois customisé un peu rock, fera très bien l'affaire.
2. Avec des richelieus à talon. Ca tombe bien, justement j'en veux. Bon, j'avais presque trouvé, mais finalement ce fut oui sauf que non. Ca me fait un truc à chercher, comme ça.
3. Avec un sac structuré. Pas sûr que ce soit pour moi. Surtout en vert. Mais en version H&Miste de Céline, pourquoi pas ? Ca va bien exister si ça n'existe pas déjà (vu que je ne me vautre pas si souvent dans la H&Merie, on aura compris, puisque bien évidemment, dans ma ville que j'aime pas, il n'y en a pas).
4. Avec un trait d'eye-liner. Là ce sera sans moi. On n'a pas le temps d'apprendre à se bricoler un simili-smoky et, surtout, à s'en vanter chez les copines de la blogo que déjà ça change et qu'il faudrait se faire l'oeil d'Amy Winehouse ? Non, vraiment, sans moi.

5. Avec une ceinture large. J'ai déjà ! C'est une ceinture-corset de la Bagagerie, elle a tout bon. Et déjà quelques années. Je ne l'ai JAMAIS portée. Pourquoi ? Ben au fait, oui, pourquoi ?

02:08 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (9) | del.icio.us |
Facebook
samedi, 08 septembre 2007
Sous un grand chapeau
Bon, c'est toujours la même semaine que ça tombe. Je ne suis pas parvenue au bout de la bible ELLEsque Spécial mode du lundi que celle du Fig'Mad' déboule le samedi. On est bien d'accord, le Figaro n'est pas un concentré de hipness. Mais on aurait tort de négliger le Madame. Notamment quatre fois par an : chaque saison, pour le Spécial mode et pour le Spécial accessoires.
Il est donc sorti aujourd'hui, j'ai eu le temps d'entre-apercevoir deux trois séries mode qui devraient m'inspirer mais surtout, dès les premières pages, je me suis étonnée.

A la vue de la pub Kenzo, que j'avais vue avant mais ça ne m'avait pas frappée, j'ai - parfois - l'esprit lent. Il a trop dû regarder la cérémonie des Miss, Antonio Marras, me suis-je dit, qu'est-ce qu'il lui prend de s'inspirer de la mère de Fontenay ?
Et quelques pages plus loin, je tombe sur la canette de Perrier habillée par Paul & Joe.

Et que croyez-vous que j'en ai pensé ?
17:20 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (9) | del.icio.us |
Facebook
La quintessence de la tendance

Dans ma ville que j'aime pas, hier vendredi, c'était défilé de mode. Dans la rue. A l'initiative d'une poignée de commerçants désireux de faire connaître les nouvelles tendance de l'hiver 2007/2008. Enfin, plus exactement l'image qu'il s'en font, ou ce qu'ils imaginent pouvoir vendre comme tel à une clientèle généralement pas très au fait en matière de fashionneries - doux euphémisme.
Dans ma ville que j'aime pas, le jean bootcut sur escarpin hyper-pointu tient encore le haut du pavé. Le duo slim/ballerine a dû passer du statut d'apparition sporadique à celui de phénomène émergent au milieu du printemps 2007. Peut-être a-t-il des chances de se généraliser pour l'été 2009. Peut-être même pas. Peut-être jamais. Certes, au vu du défilé, on constate que le leggings est enfin arrivé. Je ne crois pas qu'il faille cependant s'en réjouir.


Déjà, rien qu'en voyant l'affiche, j'ai fui. Je ne voulais en aucun cas, ne serait-ce qu'en simple spectatrice, être mêlée à cette mascarade. En plus d'être futile-paresseuse-hyperactive-bordélique je suis prétentieuse. Eh oui. Mais je n'ai pas pu me retenir. J'ai surveillé la chose de loin et pris quelques photos à la dérobée. Elles sont un peu floues. Mais je crois que ce n'est pas plus mal. Pour préserver l'anonymat des mannequins qui n'ont aucun intérêt à être reconnues si elles espèrent encore acquérir quelque fashion crédibilité que ce soit. Et pour préserver mon lectorat dont je devine bien qu'il sera offensé par cette vision cauchemardesque de la tendance.


Dans ma ville que j'aime pas, les agents de la Police du style de Caroline Daily ne sauraient plus ou donner de l'appareil photo.
Dans ma ville que j'aime pas, conserver sa fashion conscience est un sacré challenge.
EDIT de samedi 14 h : je me rends compte que j'ai oublié de préciser deux choses essentielles.
1. J'ai pris les meilleures photos pour échantillonnage. Meilleures au sens que ce sont les moins floues. Sur la qualité des looks, c'était tout du même tonneau et je n'ai à mon grand regret pas pu exploiter les plus gratinés. Dont celui qui comportait leggings rouge pétard assortis à une valise de même couleur. Une valise ? Pour aller la remplir à Paris ? Et des excarpins vertigineux pigallesques dorés. Quand je dis doré c'est doré. Pas mordoré.
2. La rue était sonorisée, ben tiens, comme pour les vrais défilés ! Entre autres il y avait le Freak c'est Chic et Claude François. Je certifie que je n'invente rien. Et pas en tant que tendance revival, évidemment. Premier degré. Pourquoi j'inventerais, franchement, y'a pas besoin ?
02:30 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (29) | del.icio.us |
Facebook
vendredi, 07 septembre 2007
Robes de mariée et chaussures de papier

J'en ai déjà parlé, j'ai une prédilection pour l'émission Chic d'Arte, à qui je dois déjà quelques découvertes.
Aujour'hui, le Danemark était à l'honneur. Moi, la fan de mode danoise, la Rützou-addict, ça ne pouvait que me parler, un thème pareil. Et je suis tombée sous le charme du travail de Violise Lunn. Cette fashion designer spécialisée en robes de mariée est sortie en 1995 de la Denmarks Design School. Mais elle ne fait pas que de la mode. Elle travaille le papier comme personne. Et aussi la porcelaine.

Elle explique de ses robes de papier qu'on peut les suspendre ou mettre une lampe dedans. Quant aux chaussures, elles sont des éléments de déco. Elle dit se sentir davantage inspirée par le textile que par la mode au sens propre. Elle voit ses chaussures de papier comme des sortes d'insectes. Certaines évoquent des squelettes. Violise Lunn explique quel est son processus créatif, comment son travail dévie en cours de route et comment la chaussure de papier devient autre au fur et à mesure du façonnage.

Ses porcelaines sont délicates, avec des dentelles inspirées par le textile et des effets de froissés venus du papier. Violise Luun considère que son travail évoque le monde du rêve, aussi bien avec les robes de mariée qu'avec la porcelaine ou le papier. Un monde très féminin qu'elle considère ne pas être un univers d'hommes.
14:53 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (11) | del.icio.us |
Facebook
Perfecto et laine bouillie

Le perfecto est partout, il a envahi les boutiques. Ou plutôt l'assimilé perfecto. Du perfecto de fantaisie dans toutes les matières et les couleurs imaginables. Sur cette dérive, sur ce que l'on peut craindre de la récupération de l'authentique perf' inventé par Schott en 1928 pour les bikers, qui deviendrait le look bien propret de tout un chacun, je ne peux que conseiller la lecture de la note de Material Girl de fa-fa-fa-fa fashion & blah-blah-blah (déjà, avec un intitulé qui sent le Bowie comme ça, son blog ne pouvait que me plaire).
Pour en revenir aux boutiques, on en trouve donc actuellement, copyright Material Girl, bien des versions "mignonnes".
Je ne suis guère décidée à investir cette saison. Pour la simple raison que j'ai les deux. Version authentique et version mignonne.
Pour l'authentique, c'est bien un Schott. Je l'ai acheté voici déjà tout près de... whaouuu, deux décennies ! Il n'a qu'un défaut, il est un peu grand. A celà j'avais une excuse lors de son achat : j'étais enceinte. Le perf', je l'avais décalé au point d'en faire un vêtement de grossesse.
Et puis j'ai deux versions mignonnes du perf'. Les deux sont en laine bouillie. J'ai toujours aimé cette matière, et voici qu'elle revient elle aussi.

Le premier est noir, très près du corps et date d'au moins quatre ou cinq ans. Il vient de chez Zara et était, je m'en souviens fort bien, très inspiré d'un modèle de Sonia Rykiel.
Le second est une version très édulcorée du perf', rose fuschia, de ce rose dont j'use habituellement peu et qui fait cette semaine la Une de la bible ELLEsque sous forme de veste en laine bouillie signée Balenciaga. Il vient de chez les Petits Hauts et je l'avais acheté très très bradé en fin de soldes de l'hiver 2005.

Voilà au moins une tendance qui ne me ruinera pas.
00:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us |
Facebook
jeudi, 06 septembre 2007
J'ai fini par ouvrir mon ELLE
Depuis lundi qu'elle me narguait, avec son jodhpur en couverture, j'ai fini par découvrir la bible Spécial mode. Enfin, j'ai commencé, je me suis arrêtée aux rides, pour le moment, ce qui signifie qu'ayant atteint la page 267, je n'ai toujours pas atteint le coeur du sujet proprement dit, c'est à dire le dossier spécial mode. Mais j'ai déjà matière à une volée de notes.
La première est juste en dessous.
15:41 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (9) | del.icio.us |
Facebook
Garder mes rides ?
Elles sont bien rigolottes, les rédactrices de ELLE. Dans la bible cale-porte de cette semaine, à la page 267, elles nous enjoignent de garder nos rides. C'est drôle, parce que le tombereau de pages de pub qui précède la page 267 comporte comme toujours nombre de pubs pour des cosmétiques. Qui, invariablement, soulignent leurs qualités anti-rides, anti-âge, anti-ci et anti-ça. Dans le genre de celle dont j'ai pris le visuel au hasard, comme souvent à connotation scientifico machin-chose.
Donc j'ai qu'à vouloir garder mes rides mais avant cela, acheter des crèmes qui seraient destinées à m'éviter d'en avoir ?
Celà étant, le témoignage des femmes choisies pour illustrer ce qu'on n'ose appeler une nouvelle tendance est intéressant. Celle qui me touche le plus, c'est Evelyne, 63 ans. J'aimerais avoir encore la lucidité qui est la sienne dans... une vingtaine d'années. Elle se dit de la génération de la chirurgie esthétique plus que du Botox. N'a jamais "touché à rien". "C'est un combat vain. Si vous faites refaire votre visage, vous êtes rattrapée par vos mains" assène-t-elle.
Et juste après par votre arthrose, j'aurais envie d'ajouter. Ah non, je persiste, avec ELLE, on s'amuse bien.
15:29 Publié dans Je comprends pas | Lien permanent | Commentaires (12) | del.icio.us |
Facebook
mercredi, 05 septembre 2007
On the Milky way
Je l'ai cherché tout l'été. En vain. Partout où je suis passée, au cours de mes pérégrinations estivales, je l'ai réclamé. Il n'était jamais nulle part. Je savais qu'il existait, j'avais vu la couverture sur le site de Milk. Le N° 16. Sorti le 7 juin, à croire que dès le 15, quand j'y ai pensé, tout était vendu. Rien dans mon point de vente habituel (le seul où je l'aie, jusque-là, jamais vu). Et rien ailleurs, donc. Quatre fois par an, je ne loupais pas. Sauf là. J'en ai été très fâchée. Tous les jours, du coup, je pensais à Herman's Hermits. Faut déjà le faire.
Et pourquoi quand on les appelle ils répondent jamais, ces gens ? Ils bossent pas, dans leur rédaction ? C'est sans doute parce qu'ils ne sortent un numéro que tous les trois mois, et là, comme ça vient de sortir, ils sont tranquilles un moment ? Bref.
Voilà que le 31 août, dans le petit tabac près de chez moi, il était là. Le nouveau Milk. Déjà là. Celui qui devait sortir le 7 septembre, avait annoncé le site. Je m'étais même déjà préparée à une course de vitesse pour m'en saisir. Et le plus fort, c'est que le bureau de tabac situé 50 mètres plus loin l'affiche aussi. Voilà qu'après n'avoir été nulle part, il est partout. Il va peut-être me narguer comme ça jusqu'au suivant, qui sortira début décembre ?

Ce que j'aime, dans Milk, c'est que c'est bien autre chose aussi que des fashionneries pour modèles réduits. Même si on y trouve bien sûr des pubs pour nains, elles sont souvent des plus réjouissantes. Pour exemple celle de Littlefashiongalerie.com. Et celle de Pom d'APi.

Il y a aussi les plus belles boutiques du moment, toujours inspirant, même quand c'est au Japon.

Il y a même des articles de fond. Cette fois c'est pro-allaitement. Ca ne fera guère évoluer mon point de vue sur la question et chacune, d'ailleurs, fait bien ce qu'elle veut de ses seins, mais la photo est...

On ne doit pas ignorer le beau monde de la blogosphère fashion, chez Milk, et nous avons droit cette fois à une sorte de sartorialisterie de petits mômes.
On découvre les secrets de tournage de Mia et le Migou, film d'animation français qui sortira fin 2008. On va chez des gens de goût découvrir des chambres de garçons.

On fait aussi un tour dans l'atelier de cinq créatrices de mode enfantine, dont Dino e Lucia, de Saint-Tropez.
Je ne peux pas tout montrer, mais il y a aussi des séries de mode démentes. Enfin voilà, on ne s'ennuie jamais, on the Milky way.
Quelqu'un aurait vu le N° 16 ?
11:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us |
Facebook
mardi, 04 septembre 2007
Jodhpur ou culotte de cheval ?
Hier lundi, évidemment, je m'empresse de me la procurer, la bible Spécial mode. C'est LE jour, LE meilleur numéro sur 52 (le Spécial mode été, c'est pas pareil, la mode été, ça compte moins pour moi dans ma contrée à manteaux).
Mais il me fait pas envie. Toujours pas ouvert. Faut dire que j'en ai plein d'autres à ouvrir.
Je m'en tiens donc à la couv'. Oh, un slim ! me dis-je. Ils vont pas bien, à ELLE ? Mais non, c'est pas un slim, j'avais pas bien vu, c'est un jodhpur en satin de Balenciaga. Avec les sandales un peu zarb qu'on a déjà vues partout. Alors ça, j'avais bien noté, déjà, quelque part, le retour du jodhpur, que c'est comme tout le reste, ça s'en va... ça revient... bref.
Et qui est-ce qui en met, des jodhpurs ? Mais qui, grands dieux ? Le jodhpur est ce pantalon d'équitation qui a donné son nom à une marque propre des Galeries Lafayette, je me suis d'ailleurs toujours demandé ce qu'ils voulaient évoquer par-là, les gens des Galeries. C'est sûrement très bien pour faire du cheval, je ne sais pas, je suis une écuyère sans cheval. Et sans jodhpur. Je mettrai pas ça. Jamais. J'ai pas de culotte de cheval, merci, c'est pas pour mettre un pantalon qui me donne l'air d'en avoir une.
Enfin, voilà, ce numéro, ça commence mal. Heureusement qu'il y a une Grande fille Mode'lle pour m'avoir donné envie d'y repenser. Cela étant, je ne sais toujours pas qui va bien pouvoir porter des jodhpurs ?
14:19 Publié dans Je comprends pas | Lien permanent | Commentaires (27) | del.icio.us |
Facebook