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mardi, 19 février 2008
J'ai lâché l'appareil... pas l'affaire
Hier, j'ai niqué mon Nikon. Ou, pour le dire plus élégamment, j'ai laissé tomber mon numérique, qui, en retour, m'a laissée tomber.
Oui, celui-là même avec lequel j'avais immortalisé cette superbe composition qui porte le N° 2 et pour laquelle il est encore possible de voter.
C'est bête, hein ?
C'est bête. Autant dire que mon humeur n'était pas au meilleur lorsque j'ai décortiqué le ELLE de la semaine. Je devrais porter des lunettes, je serais peut-être moins maladroite ? Sauf que, des rondes, vraiment ? Même griffées Paul Smith, j'ai comme un doute.
Le cultissime Coeur croisé de Playtex a 40 ans. Mode du vintage aidant, il revient dans la course. Rien d'étonnant, c'est dans l'air du temps depuis quelques saisons, mon trip années 40 de cet automne peut en témoigner.
La frange, moi ça commence sérieux à me saoûler.
Le vernis bleu idem. Mais ça faisait bien trois numéro qu'on ne l'avait pas vu, le vernis bleu, si, si, je suis de bonne foi. Donc, Sarah Michelle Gellar tenterait de s'acheter une crédibilité fashion à coup de vernis bleu. Je ne sais pas qui est cette personne. Ce que je sais, c'est qu'il en est d'autres, chères à mon coeur, qui le portent très bien, le vernis marine. Soit. Mais là où ça se gâte, c'est que la bouche hype du moment, on se la peint en orange pimpant. Ca va pas être possible, les deux ensemble, me suggère mon légendaire sens de la couleur. On ne sait pas, ELLE juxtapose les deux photos mais ne le précise pas. Dans le doute, abstiens-toi ?
Mais là où je sais que j'ai eu raison, c'est sur mon trip Nancy Cunard. Depuis, j'en ai même racheté des bracelets. En nombre. Le tout carré Burberry ne doit pas être simple à porter. 660 €. Et la mort assurée des appareils photo ?
Le style army me laisse de marbre. Ca fait combien de saisons qu'il est plus ou moins en toile de fond, le style army ? Mais je dois reconnaître que la silhouette Etro trouve finalement grâce à mes yeux.
Quand arrive le dossier de la couv' sur la grande débrouille, j'ai la trouille. On peut s'habiller récup et débrouille sans faire un mix & match du pire des années 80, ce que ne montre pas la photo de Maroussia, Florence et Yelle. Rien de bien révolutionnaire dans cet article qui nous explique que l'envie de se distinguer malin et à petits prix est le dernier snobisme.
En 2008, pas plus qu'au cours des 20 années qui ont précédé, je ne jetterai mon Perfecto. Ni mes low-boots qui dédramatisent les robes de cocktail.
Le léopard - qui revient tous les dix ans, mais là ça fait bien deux ans qu'il revient - les robes à fleurs, les robes baba cool, les cravates, les noeuds pap' et les nuisettes de satin n'attendent que nous dans les friperies. A condition d'avoir ce qu'il faut près de chez soi. Dans ma ville que j'aime pas, on s'y compose essentiellement un look à base de ce que les années 90 ont produit de plus cheap...
Le sourire de ce ELLE, c'est tout de même la rencontre de Sophie Fontanel avec la top Mariacarla. Drôle et décalée. Elle dit que, dès que les garçons ne sont plus jeunes, ce sont des petits vieux dans l'âme. Cette Italienne vient d'une famille d'hommes, un père et deux frères. Mais... Chez nous même ma mère a des couilles.
Mariacarla, en fait, je la préfère racontée par Fonelle qu'en photo. La série mode ne m'inspire pas plus que ça.
A part peut-être la robe Valentino éclairée par un foulard vintage.
Ou le délirant jean en patchwork de D&G.
L'idée de la cuisine vintage est amusante, et les ambiances photos réussies. Même si, à terme, le vintage... à toutes les sauces rique de lasser.
Tiens, ça faisait trop longtemps qu'on n'avait pas vu Inès.
Cette fois c'est pour des adresses déco. Le linge ancien reteint par Jeannine Cros, je connais. Ca fait un bon moment que je fais pareil avec le mien. Malgré ça, mon lave-linge, contrairement à mon appareil photo, fonctionne très bien.
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