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vendredi, 29 février 2008
De quoi me faire des cheveux
Hier, chez Anne, on parlait de rouge.
Il y a deux semaines, chez Anna & Amylee, de Trender, tout était rouge.
Depuis deux mois, je cherche un collant rouge brique.
Depuis plus longtemps encore, je fais un tour régulier chez Lavieenrouge.
Je n'aurais su dire depuis quand je me serais bien vue rousse.
Pour illustrer ce billet, j'ai cherché des photos de chevelures rousses. Et c'est là que j'ai compris. Mon idéal de chevelure rousse m'arrive en direct de la fin du XIXe siècle. Mon premier livre d'art m'avait été offert par un ami qui, pour moi, avait choisi Klimt. Lequel a immortalisé bien des chevelures rousses.
Lequel n'a jamais cessé depuis de m'inspirer, notamment avec les Trois Ages de la Femme, tableau que j'ai choisi pour support de collage lors du dernier concours organisé par... Lavieenrouge.
Je suis allée voir mon Dictionnaire des Mots et Expressions de Couleur, Le Rouge, le grand frère du Rose, que j'avais évoqué alors que je me penchais sur mes envies de fuschia, ce que ça disait côté cheveux. Poil roux ou très gentil ou très méchant. Pas d'alternative. En général les roux ont mauvaise réputation. Quand poil roux a été fidèle, le diable est monté au ciel. Ou encore Barbe rousse, noir de chevelure est réputé faux par nature.
Bien, bien.
Quoiqu'il en soit, trop lisse, trop de longueur, trop d'épaisseur et surtout du pigment sombre en trop grand nombre : je n'ai pas le cheveu qui se prête facilement à Lavieenbouclesrousses.
Histoire d'oublier, je me suis offert un fer à onduler, pour au moins, de temps en temps, voir Lavieenbouclesbrunes.
Et, quand même, un coup de Photoshop.
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jeudi, 28 février 2008
Une belle réserve de papier
Bon, on se le termine, ce ELLE, tout de même ?
Cette semaine, hormis Emmanuelle Béart, on avait les mini Hedi Slimane.
Je ne connais pas le groupe These New Puritans et son croisement de new wave glacée à la Joy division et d'envolées énervées qui rappellent Gang og Four. Mais le look... Très Hedi. Très Slimane. C'est incontestable.
J'ai survolé la rubrique beauté et les 30 produits cultes de la rédaction. Compte tenu de l'impact du service pub sur les rédactions des magazines, j'ai toujours comme un vieux fond de méfiance. Quand j'ai envie d'un produit précis, je vais faire un tour sur Beauty test. De vraies utilisatrices y donnent de multiples avis (parfois contradictoires) sur des produits qu'elles ont payé de leurs deniers, ça me paraît plus fiable.
Je passe sur Marion Cotillard, je n'ai pas vu La Môme, Piaf n'est pas ma came, et je l'ai dit chez Benetie, je me demande si, indépendamment d'une prestation d'actrice que je n'ai certes pas vue, l'Oscar ne récompense pas - au moins en partie - une sorte de folklore/pathos so french, irrésistible s'il est vu de l'autre côté de l'Atlantique. Et il faut bien dire qu'entendre, lundi à la radio, le producteur du film pleurnicher sur le fait qu'on lui aurait (à tort bien sûr) préféré le Persepolis qui m'a enchantée en tant que candidat au meilleur film m'a passablement agacée.
La série mode ? Venue juste avant dans le déroulé, Emmanuelle Béart et sa bouche refaite ont l'air de personnifier la joie de vivre en comparaison du mannequin choisi pour illustrer la mode à petit prix. C'est pas parce qu'on s'habille pas cher qu'on est obligée de s'enfiler la boîte de Prozac, faudrait leur dire, à ELLE ?
La robe longue ne me tentait déjà pas, c'est pas celle de Sisley qui me fera changer d'avis.
Je note qu'on y trouve même du René Derhy, marque improbable s'il en est.
Pour un peu, la parka Kiabi et le sempiternel keffieh me rendraient migraineuse.
L'espèce de chose Kookaï me semble piquée sur un marché à une vendeuse de fromages de chèvre bio.
Restent pour sauver le truc la petite tunique H&M et le gilet Mango.
Et bien sur le foulard H&M qu'on voit déjà fleurir partout.
Me restent aussi mes interrogations sur le sarouel, mais pas quand il est en voile de coton version cheap, plutôt dans sa version Marant...
Quant aux astuces déco de la rédaction, je n'ai pas attendu ELLE pour les mettre en pratique.
Ni pour le papier peint dans les armoires.
Ni pour la couleur en patchwork à base de thermos kitschounettes.
En revanche, je n'ai pas de sticker mange-caca, ni une si belle réserve de papier. Je le concède, je n'ai pas les chiottes intello : On revendique la fonction du lieu en retirant les portes des placards, on élimine tout le superflu et on s'offre un sticker funny à placer bien en évidence.
Faut dire aussi que je n'y ai pas de placards.
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mercredi, 27 février 2008
Un Look à la française ?
J'ai lu hier sur le site du Figaro que le groupe Marie Claire songe à lancer un nouvel hebdo féminin.
Il s'agirait pour le groupe de marcher sur les traces du magazine britannique Look, diffusé à 319.000 exemplaires.
Un féminin haut de gamme, dont la lectrice consacre 322 € par mois à la mode.
La viabilité d'un tel titre est estimée à 200.000 à 300.000 exemplaires en kiosques.
Un minimum, pour aller marcher sur les plates-bandes de Madame-Figaro (444.530 exemplaires de diffusion France payée 2007) et de ELLE (345.496 exemplaires).
Je ne pensais pas Madame Figaro davantage diffusé que ELLE. Tous les acheteurs de Madame Figaro ne sont certes pas dans la cible, la diffusion en package avec le quotidien, le Fig'Mag' et l'hebdo TV change la donne.
D'autres entreprises de presse réfléchissent à de nouvelles formules hebdomadaires, sur un marché déjà très encombré par des mensuels. Un pari risqué : le Jasmin d'Axel Ganz, qui entendait concurrencer ELLE, n'aura fleuri qu'un printemps, il a sombré sans tarder, dans l'indifférence générale.
Je n'ai pas eu l'occasion de feuilleter ce Look britannique. Je trouve à sa couv' clignotante un air vulgaire à la Glamour, pour tout dire pas très conforme à l'idée que je me fais du haut de gamme. Cela étant, si c'est le groupe Marie Claire qui sort l'artillerie, ELLE devrait peut-être commencer à se faire sérieusement un peu de souci. Et songer à s'offrir rapidement un vrai relifting intelligent de son contenu éditorial trop souvent indigent ces derniers mois.
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mardi, 26 février 2008
De la bouche même d'Emmanuelle Béart
L'interview-fleuve d'Emmanuelle Béart, menée par Valérie Toranian, je n'étais pas partie pour la lire vraiment. Tout comme je n'ai d'ailleurs pas lue, pour faire écho au commentaire de Domino sur ma précédente non-note, celle de Lily Allen. A la question de la chirurgie, je me suis aperçue que les habituelles dénégations avaient disparu. Du coup j'ai tout lu. Je n'ai pas d'intérêt particulier pour Emmanuelle Béart, mais d'autres m'agacent cependant bien plus qu'elle ne l'a jamais fait. Peut-être parce que ses dénégations véhémentes au sujet de sa bouche refaite, depuis 15 ans que ça durait, c'était pathétique. Et qu'il n'était pas bien compliqué d'y soupçonner plus de mal-être qu'autre chose, un petit quelque chose d'immature, une attitude d'enfant qui nie l'évidence, la cuillère dans le pot de confiture.
Le mal-être, c'est en effet ce qui transparaît à la lecture de cet interview. De ce fait, je reste partagée entre malaise face à ce qui peut ressembler à une sorte de déballage et intérêt pour certaines de ses déclarations qui peuvent être prises comme des tentatives de réponses à des interrogations qui sont celles de sa, de ma, de notre tranche d'âge.
A la question de savoir si elle a modifié quelque chose sur son visage, Emmanuelle Béart répond : Moi c'est très simple, la grosse bêtise, je l'ai faite très jeune. Je me suis fait refaire la bouche à 27 ans. Pourquoi ? Elle cite une phrase tombée de la bouche de George Wilson alors qu'elle avait 19 ans : Toutes les actrices qui ont réussi avaient une grande bouche. Elle évoque les traces laissées par des crises dherpès, les conseils d'une esthéticienne qui l'envoie vers un docteur depuis rayé de l'Ordre. Elle explique comment on a corrigé un côté, puis l'autre, puis encore un peu plus haut, avec une technique qui n'était pas au point et dont elle se demande manifestement si elle est meilleure aujourd'hui. Elle indique que c'était juste avant la sortie d'une Femme Française (1995), que ça s'est vu, et qu'elle s'est pris une flopée d'injures et de méchancetés. Que ce n'est pas qu'elle n'assumait pas mais elle estmait n'avoir pas à s'en justifier. Finalement, elle dit apprécier d'en parler. Ce qui est terrible, c'est que moi, j'étais drôlement contente. C'est les autres, qui n'étaient pas contents ! Elle dit regretter les médisances, pas la chirugie. Elle voulait être une autre : A l'époque, on m'aurait proposé de tout refaire, j'aurais dit oui. Et plus tard, d'autres traitements esthétique ? Pour l'instant non, mais je ne veux rien affirmer de définitif.
Emmanuelle Béart évoque entre autres et sans s'y appesantir, dans son enfance, une blessure de chair. Inguérissable. Comme c'est souvent le cas lorsqu'on est enfant, au lieu de me sentir victime, je me sentais coupable... Elle dit avoir attendu 32 ans pour se sentir belle, parle de la complicité particulière qui la lie à Sylvie Lancrenon, avec qui elle avait déjà travaillé pour la si célèbre couverture, et qui signe de nouveau les photos parues cette semaine : Avec elle je suis plus abandonnée que je ne peux l'être dans la vie. (...) Elle peut m'emmener très loin. Emmanuelle Béart apparaît, sur plusieurs des photos, sans maquillage. Et, paraît-il, sans retouches. Le fantasme de perfection ? C'est dépassé. Dépassé, vraiment ? Ou s'agit-il se poser sans maquillage pour mieux se persuader qu'il est dépassé ?
A 42 ans, elle est évidemment questionnée sur son rapport à l'âge. L'angoisse ? Pas à 40 ans, à 35. Je me sentais jeune, je dirais même que je commençais à peine à me trouver belle (...) et tout le monde me demandait si je n'avais pas peur de vieillir. La quarantaine ? Tu ne fais plus partie des jeunes. Tu ne fais pas partie des vieux non plus, mais on ne sait plus où te mettre. (...) Tu sens bien qu'il va falloir laisser la place. (...) Tu vois autour de toi les peelings, le Botox. Tu commences à t'intéresser à tout ça. (...) Finalement, quand je suis arrivée à 40 ans, j'avais beaucoup moins peur qu'à 35. (...) Je me trouve plus belle qu'avant et tellement mieux dans ma peau qu'à 20 ans. En fin d'interview, une photo avec maquillage et quelques mots sur son engagement auprès du DAL : elle y explique avoir vécu dans sa jeunesse, avec sa mère et ses frères et soeurs, une expulsion à 6 h du matin.
Pour faire écho au commentaire d'Anna, je précise qu'hier, j'ai laissé traîner mon ELLE, comme ça pour voir. Il me faut bien reconnaître que mes collègues masculins s'en sont emparés avec un certain entrain. Quant à dire que ELLE aurait un avenir en devenant LUI... J'ai lu ce matin que le groupe Marie Claire songe à lancer un nouvel hebdo. J'y reviendrai une autre fois, tout comme sur la série mode petits prix, les 30 produits cultes de la rédaction et quelques autres broutilles.
Mais en attendant, Hautetfort, c'est du sport et c'est trop fort. Avec un seul ELLE tu tiens la semaine. A l'heure où je mets en ligne, la blogroll est de retour mais la bannière pleine de slash tout bizarres. Quant à l'infâme bandeau de pub, il ne semble jamais affecté par tout ce remue-ménage.
14:44 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us | Facebook
De la patience ?
Hautetfort prétend être en train d'améliorer son binz. Je viens de découvrir que mon flux RSS est de retour et que désormais, je peux si je veux localiser mes billets depuis ma ville que j'aime pas. Joli progrès, en vérité. En revanche, mes photos vont se loger au petit bonheur et ma note ne ressemble à rien. C'est dommage. Certes, cette fois, même avec Emmanuelle Béart en couv', ELLE n'explosera pas son record de ventes. Pas de fesses à découvert à la Une, ni de seins, pas de string dans les cheveux. Juste un gros titre sur ce qu'elle n'a jamais dit. Déjà, il m'en fallait moins que ça pour que j'affiche une mine ennuyée. J'ai donc survolé la chose. Jusqu'à ce que je découvre qu'en fait de jamais dit, Emmanuelle Béart reconnaissait que oui. Elle a bien la bouche refaite. Ca n'a l'air de rien, tout le monde le savait bien. Mais à ma connaissance, pour avoir déjà survolé ses propos dans ELLE, elle n'avait jamais voulu le reconnaître.
Je reviendrai donc en causer moins tard. Quand ce sera - va savoir ? - moins le bazar.
EDIT de 11 h 15 : de la patience, il en faut, question bazar, ça reste le foutoir. Le flux RSS est reparti folâtrer, emmenant la blogroll avec lui, pour les photos j'essaie même pas. Patientons, donc.
01:18 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (18) | del.icio.us | Facebook
lundi, 25 février 2008
La Française sait-elle s'habiller, le 23 mars 1953
Beaucoup de mode dans ce numéro de ELLE du 23 mars 1953 et une question qui fâche en couverture, soulignée de rouge : La Française sait-elle s'habiller ?
Avant d'y répondre, les pages people présentent deux photos de Gérard Philippe et Michèle Morgan qui s'aprêtent tous deux à partir pour le Mexique sur le tournage de l'adaptation par Yves Allégret d'un scénario de Jean-Paul Sartre. Le film s'appellera Les Orgueilleux. Luis Bunuel doit faire ses débuts d'acteur et interpréter dans ce film le rôle du seul ami de Gérard Philippe. C'est la première fois que les deux stars du cinéma français tourneront ensemble. Les deux photos représentent Gérard Philippe dans Lorenzaccio et Michèle Morgan dans le rôle de Jeanne-d'Arc.
Etes-vous celle qui sait s'habiller demande ELLE, précisant la mode n'a qu'un âge : le vôtre. ELLE a auditionné une centaine de lectrices et en a retenu six, des femmes 1953 âgées de 20 à 30 ans et qui suivent la mode en l'adaptant à leur personnalité. Sont pris en compte leur budget, leur style personnel, leur façon de vivre et leur attitude face au désir de changement. Toutes ont fait leur choix dans les collections telles que présentées dans un précédent numéro de ELLE. Savoir s'habiller c'est savoir choisir entre ce que l'on mettra deux fois et ce que l'on mettra deux cents fois, entre la tenue qui pourra prendre trois visages et celle dont on se lasse en trois semaines (ou parfois beaucoup moins).
Janine J., médecin, 1,52 m, ronde, est indépendante financièrement et profite des soldes des grands couturiers. Elle aime changer de robe, trouve insupportable de devoir attendre une semaine pour se faire confestionner un tailleur et tropmpe son monde avec des accessoires.
Gisèle R., imprimeur, 1,68 m, brune aux yeux marron, dispose d'un certain budget, n'a pas de petite couturière. Elle aime choisir un modèle et l'emporter tout de suite. Deux fois par an, elle achète une robe chez un grand couturier. Elle sait qu'elle ne se lassera pas du deux-pièces à veste sac et fait très attention à la solidité de ses vêtements. Elle se trouve trp coiffeé lorsqu'elle sort de chez le coifeur et mal coiffée quand elle n'y va pas.
Colette R., vendeuse, mince et assez grande, 1,62 m. Elle sait ce qu'elle veut et amène son tissu à sa couturière. Elle porte des jupes droites égayées par des pull-over ou des chemisiers très nets. Célibataire, elle cherche à s'adapter aux gouts de l'homme qui l'accompagne; Elle porte toujours le même parfum et est fidèle au noir.
ELLE présente sur une double page les trois tissus qui rajeunissent, le tweed, le prince de galles et l'alpaga.
Le prince de galles peut se porter classique et gentil
quand l'alpaga sera excentrique et parisien.
Les tweeds sont rivaux et les alpagas jumeaux.
Une petite veste de lainage illustre la tendance bleue.
Un manteau à manches kimono, la tendance rose. Les deux sont signés Givenchy.
La redingote se porte bien. La formule chemisier, à gauche, est en cheviotte rouge et signée Madeleine de Rauch. L'allure Madame de, à droite, est en moire blanche à petits pois noirs et signée Balmain.
Le Bon Magique est un deux pièces qui se fait fort d'être trois fois dans l'air du temps. Il est proposé en noir ou en gris, de la taille 40 à la taille 46. Son prix est de 13.900 F pour un ELLE à 50 F (soit 639,40 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le départ vers le succès se fera en robes qui combinent gentiment le charme à la mode et le côté pratique.
Gai tweed et jeune ensemble.
Ou gros tweed et jeune manteau, les deux sont signés Rodier.
Vivement lundi prochain !
00:10 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (26) | del.icio.us | Facebook
samedi, 23 février 2008
Mystère et jambe de brique, part II
Mon improbable quête du collant brique tel qu'entraperçu sur le défilé de l'hiver 2008/09 de Luella a ému M1.
Pour me venir en aide, il m'a donc envoyé une demi-douzaine de liens vers des sites de marchands de collants aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Ajoutant : si t'arrives pas à trouver ta couleur, c'est qu'elle n'existe pas encore.
Je n'y ai pas trouvé MA couleur, non.
Cette couleur qui n'est pas un orange. Pas un rouge. Pas un brun.
Cette couleur qui est un subtil mélange des trois.
Cette couleur je la vois.
J'ai ressorti mon nuancier de peintures. Je l'ai localisée tout de suite, ma couleur. Ce n'est même pas un rouille. C'est un brique. Eventuellement un peu délavé. Mais brique.
A voir qui, de mon envie ou des fabricants de collants, se lassera le premier.
14:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (18) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 22 février 2008
T'as ton kabig ?
Alors que je feuilletais Côté Ouest, j'ai été rattrapée par mon passé.
Oui, je lis Côté Ouest, ça me rappelle là où j'ai habité.
Je lis Côté Est, aussi, parfois ça me réconcilierait presque avec là où j'habite.
Et donc, dans le dernier Côté Ouest, ceci :
Le kabig ?! Devenu culte dans les années 70 rappelle Côté Ouest. Dans les 70's, ah ça, j'en ai eu, du kabig !
Dont un rouge, parce qu'on habillait beaucoup de rouge la petite fille brune que j'étais.
Le destin de cet habit de grève est retracé à l'occasion d'une expo actuellement présentée au musée de Douarnenez.
J'étais bien loin de me douter, à l'époque où j'en portais dans la cour de récré, qu'il avait été créé pour protéger les goémoniers des intempéries, taillé dans un drap de laine blanc, non dessuinté, chaud et imperméable et doté d'une poche ventrale à ouverture latérale, permettant, tel un manchon, de glisser ses mains à l'abri du froid, sur le ventre, dans une position confortable pour attendre que la marée dépose le goémon sur la grève.
Mais je me souviens très bien de ses bords crantés et de ses boutons de bois. Et je crois même que, parce qu'un peu rêche, je ne l'aimais pas tant que ça, mon kabig.
Une bonne âme m'en a pourtant offert un, bien plus tard, bleu marine, en taille 4 ans, peu porté par mes enfants. Imperméable, sûrement, chaud mais pas assez pour les rigueurs de l'Est et surtout, trop peu couleur locale, il faut bien dire qu'il a très peu servi...
J'avais pensé causer caban, voilà que j'ai causé kabig.
00:50 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (25) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 21 février 2008
Yes, she has done it !
Tu veux de la fille énervée pour jouer les DJettes de choc lors d'une soirée Fluokids ? Pense à Siouxsie et ses Banshees, avais-je lancé à Garance le 4 février dernier.
Voilà qui n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Au milieu de 171 commentaires.
Siouxsie figurait donc en bonne place dans les dix titres composant la play-list de la Mean Girls Stay Home Alone organisé au Point Éphémère, le 9 février. On a le droit de dire que j'en suis pas peu fière.
Hier le relevé de courrier m'a valu le premier sourire de la journée.
Celui de Garance.
Assorti d'une petite coupette.
Pour mes moissons de magazines, mes détours par la bibliothèque, il sera un précieux allié : mon sac millésimé Garance Doré.
00:10 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (30) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 20 février 2008
Saut de l'ange pour sacs de mamie
Lors de mon dernier séjour parisien, je me suis passée chez Freepstar. Sans m'y attarder. Juste le temps de plonger tête la première dans le tas de sacs benné à l'entrée. Sans arrière-pensée, avec Robert pendu à mon bras.
Mais, au petit sac de mémé je n'ai pas su résister.
Un petit (faux) croco à 5 €.
Plus 3 € de cordonnier pour une couture mal en point.
Quant au sac tapisserie tellement... tapisserie, qui affichait ses 10 €, je ne pouvais que lui dire oui.
Une tapisserie américaine ?
Ses fleurs de velours s'entendraient au mieux avec un collant brique, si je parvenais à en dénicher un.
Sauf que depuis le commentaire de Benetie, je l'imagine sans peine, le saut de l'ange des bactéries, et par le velours je suis un peu refroidie.
Pour le moment, les sacs de mamie servent donc de pièce d'appoint à ma déco. Dont je pense pourtant qu'elle n'avait peut-être pas besoin d'eux.
07:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (19) | del.icio.us | Facebook