« 2008-07 | Page d'accueil
| 2008-09 »
dimanche, 31 août 2008
Petite contribution au Blog Day #2
Comme l'année dernière, j'ai décidé de faire un billet spécial Blog Day. Je trouve excellente cette idée de présenter chaque 31 août (parce que 3108 serait la "traduction" visuelle du mot BlOg en chiffres !) cinq blogs que j'apprécie mais qui ne sont pourtant pas - erreur à réparer - dans ma blogroll. Je triche un peu, mais à peine, puisque le principe du Blog Day est d'évoquer des blogs d'une thématique différente de la sienne et que ce n'est pas tout à fait le cas du premier cité.
Lorsque j'ai découvert le blog d'Oriane, j'ai commencé par beaucoup aimer son intitulé, Chic'n Kitsch. Tout un programme.
Oriane présente ses pièces vintage, chapeaux ou robe psychedelique qui fait - presque - mal aux yeux.
Je ne suis jamais déçue quand je me balade sur le blog du fuckin' gentleman, James Bort.
Ebouriffantes dames aux cheveux rouges ou bouille d'enfant, James Bort a l'art de saisir d'amusantes ou touchantes petites tranches de vie.
J'ai déjà parlé de mon addiction au Danemark, notamment en mode Rützou ou Noa Noa. Mais il y a aussi le blog de Marie, Min Lilla Veranda.
Je ne comprends pas un mot des textes mais ça ne gâte en rien la balade. Pas mal de trouvailles de brocantes, beaucoup de blancheur, aller y faire un tour, c'est se sentir immédiatement en vacances.
Il y a peu, Jack NYC, m'a laissé un adorable commentaire, sans savoir encore que j'allais visiter son blog Broadway-Matt-Jack de temps en temps.
J'y suis venue grâce à Bam-Lisa. Et j'ai encore beaucoup à y découvrir. Les images personnelles de ce passionné d'architecture sont percutantes, mais il présente aussi sur son blog le travail d'autres photographes.
Voilà déjà près d'un an que je passe sur le blog de Telle.
Telle raconte son quotidien, qui est aussi celui de ses enfants, d'une plume délicate et pudique. Sa petite fille a par exemple appris dernièrement à dompter une machine à coudre.
Bonne découverte !
Et pour que l'info circule, les liens :
http://technorati.com/tag/blogday2008
et
13:27 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : blogday 2008, technorati, blogroll, blogosphère | del.icio.us | Facebook
vendredi, 29 août 2008
Filles de & Cie
Mamie Gummer a pris le relais de Charlotte Gainsbourg pour être l'image pub de Gérard Darel. Mamie Gummer ressemble à sa mère, Meryl Streep. Et à part ça ? On n'en sait pas grand-chose, et ce n'est pas faute de la voir partout. Une fille de remplace donc une autre fille de. Doublement de, celle-ci. Et même soeur de.
A quelques jours d'intervalle, je me suis plongée dans L'Officiel, puis dans Jalouse. Les deux nous gratifient d'une interview quasi dupliquée de Vanessa Traina par Olympia Le Tan.
On notera la diversité du choix des photos, signées Matthiew Frost. Rien de surprenant, après tout, les deux titres appartiennent aux Editions Jalou. Et les plans marketing n'ont pas dû prévoir que des acharnées dans mon genre pouvaient acheter L'Officiel ET Jalouse, qui ne visent sans doute pas la même tranche d'âge. Ben ouais. Sauf que fuck ma tranche d'âge.
Partant, L'Officiel peut bien faire 500 pages et Jalouse près de 300, une fois enlevées les campagne pubs dupliquées à l'infini et le contenu rédactionnel qu doublonne, l'impression de se faire arnaquer demeure désagréable. Mais bref. Qui est donc Vanessa Traina ? La fille de l'écrivain Danielle Steele. Et à part ça ? On n'en sait trop rien. Elle est évidemment photogénique. Et serait une future styliste qui encombre son couloir de shopping bags Balenciaga. Ah. Et qui est Olympia Le Tan ? La fille de l'illustrateur Pierre Le Tan. Créatrice, lorsqu'elle n'est pas journaliste. La fille de a ceci de particulier qu'elle est souvent multifonction.
Dans Jalouse toujours, petit tour de promo pour Léa Seydoux, qui joue dans le prochain film de Christophe Honoré*. Elle est la petite-fille de Jérôme Seydoux, co-président de Pathé, lui-même frère de Nicolas Seydoux, président de Gaumont.
Ces dernières semaines, j'ai aussi aperçu je ne sais plus où une photo de la fille de Carine Roitfeld, qui présentait je ne sais plus quoi. Et je ne parle même pas de Sofia Coppola, de Zoe Cassavetes, de Stella McCartney... Le phénomène n'est pas d'aujourd'hui. Mais il devient si répandu que je n'en peux plus. J'en arrive à ne plus ouvrir un magazine, ne plus entamer la lecture d'une interview ou d'un portrait d'une (pour moi) encore inconnue sans me demander immédiatement de qui elle peut bien être la fille, la petite-fille, la nièce ou la soeur. Parfois je m'en amuse. Parfois pas.
A la longue, c'est épuisant. Et c'est saoûlant.
Je ne suis pas sexiste, hein, entendons-nous bien. J'ai le même genre d'agacement vis à vis d'un Louis Garrel, certes en passe d'être davantage (re)connu que Philippe, son cinéaste de paternel.
Etre fils/fille de n'empêche certes pas forcément le talent, ni forcément le travail. Je me demande simplement si d'autres, qui en ont au moins autant, du talent, auront à ce rythme la moindre chance de se faire un jour le moindre nom tant notre monde de people sera encombré de gens occupés à se faire un prénom.
*Au moins cette fois ne vais-je pas m'énerver à visionner un film de Christophe Honoré. Je suis peut-être l'une des rares sur la blogo à avoir détesté les Chansons d'amour, que je m'évertue involontairement à appeler Chansons françaises, pour dire dans quelle estime je les tiens. Et je m'étais pourtant montrée de bonne volonté, Dans Paris m'ayant auparavant déplu tout autant. Cette fois, ça ira comme ça, La Belle Personne ce sera sans moi. Et si je veux me faire un trip Nouvelle Vague en chansons, j'irai directement voir un Demy, qui ne me décevra pas, lui.
23:46 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : mode, mamie gummer, vanessa traina, léa seydoux, olympia le tan | del.icio.us | Facebook
jeudi, 28 août 2008
Démêler le vrai du faux
Voilà déjà plusieurs semaines que je reste bloquée sur une idée de col de fourrure, matérialisée à merveille par le Comptoir des Cotonniers, mais elle arrive de plus loin encore, cette envie-là. Au moins de la Fashion week de la fin de l'hiver, voire avant.
Peut-on porter de la vraie fourrure ? Faut-il opter pour du faux ? Le débat n'a pas fini de faire rage.
Pour ma part, je ferai les deux. Peut-être est-ce me donner bonne conscience à bon compte, mais pour le vrai, ce sera vintage. A bon compte assurément, la fourrure vintage se négocie pour trois fois rien, ce qui coûte le plus cher dans l'histoire, c'est le nettoyage.
Mes cols de fourrure de l'hiver devraient être au nombre de trois. Ils vont tous me demander un peu de bidouillage, peut-être bien à base de fleurette liberty, peut-être bien à base d'autre chose. Une doublure rose shocking à la Schiaparelli est aussi envisagée.
Le petit col en mouton doré n'a plus de doublure du tout.
Le grand col dont je ne connais pas l'origine est pourvu d'une doublure, mais elle est affreuse.
Le long et large ruban de poil de pétrole, que je compte enrouler en double, n'a pas de doublure non plus et n'aura ni liberty ni rose schocking : je ne sais pas encore comment l'assaisonner.
En quelque sorte, y'a plus qu'à.
17:30 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, comptoir des cotonniers, col, fourrure | del.icio.us | Facebook
mercredi, 27 août 2008
Fleurs en guirlande
J'en avais déjà fait un billet, chez moi les fleurs ont tendance à jouer les prolongations, même lorsque les bouquets qu'elles composent ont largement cessé d'être présentables.
La brocante de dimanche dernier m'a donné l'occasion de recycler celles qui ne sont pas encore tout à fait fanées. J'y ai chiné trois séries de cinq petits verres de couleurs, dépareillés.
Pour une mise d'1,50 €, je trouve le résultat plutôt convaincant, non ?
13:31 Publié dans Chineuse d'opérette | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : déco, vases, fleurs, brocante | del.icio.us | Facebook
lundi, 25 août 2008
Quoi de neuf le 17 août 1962
Comme celui sorti ce 18 août 2008, le numéro de ELLE du 17 août 1962 est un Quoi de neuf, proposant à ses lectrices de découvrir de quoi la rentrée sera faite.
Côté coiffure, la rentrée s'annonce nuque rasée, chevelure cosmétiquée pour cheveux raides, "fournie" pour les autres (Alexandre).
Cheveux courts et lunettes, Anouk Aimée tourne un film mystère avec Fellini.
Une mise en page typo en forme de croix annonce les espoirs que suscitent entre autres plusieurs nouveaux médicaments sur les effets des rayons X. Gros progrès, le test de grossesse qui donne le résultat en 90 minutes au lieu de trois jours.
Les guêtres s'aasortissent à l'écharpe et seront disponibles dès septembre à la boutique ELLE. Côté rétro, on remplacera ses lunettes par un face-à-main pour les sorties du soir. Il permet un geste gracieux.
La R8 est une nouvelle 5 CV à moteur arrière équipée de freins à disques. Elle sera vendue 7.260 F (pour un ELLE à 0,80 F soit 20.872 pour un ELLE à 2,30 €) en blanc, rouge, gris, bleu ou noir. Elle roulera sur les 600 nouveaux kilomètres d'autoroutes (360 kilomètres à péage) qui doivent être construits jusqu'en 1965. Marie-Hélène Arnaud a créé ce tailleur en tweed pied-de-coq gris et rouge. Le linge de maison passe au gris et on tricote des pelotes géantes de 80 grammes au lieu de 50 vendues dans un sac de matière plastique.
On se pare de plume d'autruche, en vedette aux collections, ici une cape prune de Grès.
On se précipite au cinéma voir Claudia Cardinale dans Le Guépard.
Et apprécier la prestation de Robert Hossein et Brigitte Bardot réunis par Vadim dans Le repos du guerrier, d'après le roman de Catehrine Rochefort.
Les tissus d'hiver sont les modèles de demain. Ils ont été choisis et employés par les couturiers dans leurs nouvelles collections.
Le secret du bonheur ? On le trouve peut-être sur les plages de la Manche, selon les etranges Français intérrogés par Fanny Deschamps, étranges parcequ'ils ne préfèrent pas le Midi.
La mode fourmille d'idées neuves et ELLE les décrypte en 16 points. Jupe droite et veste filiforme chez Saint Laurent, jupe-culotte pour la ville et jaquette de léopard chez Laroche.
Pompons partout chez Dior et bonnet de meunier en daim chez Ricci.
Marilyn Monroe n'est plus, depuis quelques jours à peine, depuis le 5 août. Jure-moi de venir quand je serai morte, a-t-elle dit en mars dernier à son maquilleur Whitney Snyder. Jure-moi que tu feras tout pour m'embellir, car il faut que même dans mon cercueil je paraisse à mon avantage.
Mais la mort, cette grande démaquilleuse, a tourné en dérision ce rêve suprême de Marilyn. Whitney Snyder n'a pas eu le temps d'accourir avec les fards de la vie. (...) Il a été devancé (...) par des fonctionnaires glacés. (...) Le coroner adjoint Guy Hockett a constaté que la chambre de Marilyn avait un air de taudis. (...) Le photographe de l'identité a pris des clichés impitoyables : Marilyn en long, nue sur son lit, à plat ventre. (...) Du rêve de millions d'hommes il ne restait plus que l'autopsie n° 81.128 écrit Stanislas Fontaine.
L'article est entre autres illustré par une photo de Marilyn prise sur le tournage inachevé de Quelque chose va craquer.
Le Bon Magique propose une sonnette à trois tons et un mini-aspirateur qui rendent la vie plus douce.
Vivement lundi prochain !
08:45 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, elle, vintage, magazines | del.icio.us | Facebook
vendredi, 22 août 2008
Des bottes lacées, comme dans les 70's ?
Des bottes vintage ? J'aimerais bien. A me balader de blog en blog, c'est une envie qui m'est venue et qui ne me quitte plus.
Sauf que c'est compliqué. L'achat de chaussures ne va pas de soi pour moi. Oui, enfin, je me comprends. Pas tant le fait d'acheter des chaussures, là je suis toujours partante, que la manière de les acheter.
Il me faut les essayer. Longuement. Et encore, combien qui paraissaient si confortables dans la boutique ne l'étaient plus une fois de retour à la maison ?
Autant dire que l'achat sur sites de vente privées ou autres tentateurs internationaux n'est pas pour moi. La seule fois où je m'y suis risquée, les chaussures étaient trop petites, et la procédure de renvoi si complexe qu'elles me sont restées... sur les bras. Terminé, on ne m'y prendra plus.
Quant au vintage... Il ne me faut pas de chaussures trop marquées par l'empreinte de leur ex-propriétaire, ni trop usées, et, évidemment, il les faut à ma pointure. Comme je ne fréquente pas de temple du vintage digne de ce nom plus d'une demi-douzaine de fois par an, autant dire que les chances de tomber sur la paire de bottes de mes rêves sont proches de zéro.
Dans ma ville de déshéritée de la fashionnerie, les bottes qui auraient l'air vintage sans en être vraiment ne se trouvent pas. Il convient d'ailleurs de s'y ébaudir lorsqu'on y déniche des camarguaises motardes de Bata qui ressemblent à s'y méprendre à des CdC.
Reste donc de la VPC qui fête ses 80 ans pour avoir une petite chance d'être exaucée. Ou, du moins, le croire.
Sauf qu'avec celles-ci, c'est raté, repérées dès la réception du catalogue. Mal conçues elles sont ? Mal conçue je suis ? Enfin, nous ne somme pas faites les unes pour l'autre.
Qui plus est, cet intérieur en mousse désagréable au toucher est pour moi rédhibitoire.
Je vais donc les échanger.
J'ai repris mon catalogue et me suis attardée sur celles-ci.
Au premier abord, je n'avais pas accroché plus que ça. Mais un souvenir m'est revenu.
Un lointain souvenir d'enfance, surgi d'une époque où je me plongeais déjà dans les magazines de mode, et où j'en dessinais, des silhouettes, sans même savoir ce que le mot styliste pouvait bien vouloir signifier.
Et des bottes semblables à celles-ci, je me suis souvenue en avoir couché sur le papier, en rêvant un jour d'en porter.
Pour en avoir le coeur net, je me suis plongée dans Les Années 70 d'Anne Bony. Cette photo de mode anglaise est signée Helmut Newton, 1970. Je veux des bottes lacées.
Au passage, j'ai ramassé comme une envie de besace vintage... Les lunettes sont siglées YSL (1973) et Marly (1970) et la besace La Bagagerie (1970).
16:17 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : mode, bottes, redoute, vintage | del.icio.us | Facebook
jeudi, 21 août 2008
Femmes des années 80
Je me suis replongée comme promis dans le Glamour spécial Glasnost, deuxième et dernier rescapé de ma collection de ce magazine qui a fait date.
Il est sorti en avril 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin. Il comporte un éventail de séries mode sublimes sur lesquelles je reviendrai dans un prochain billet. Mais aussi une collection de pubs édifiante.
Certaines mettent en scène les people d'alors, comme Ungaro qui a fait appel à Nastassja Kinki pour Senso.
Isabella Rosselini ne s'est pas encore fait virer de chez Lancôme pour avoir atteint la limite d'âge.
Et Linda Evangelista, bientôt plus people que mannequin, ainsi qu'en témoigne le Glamour de l'été 1992, aide Yves Saint Laurent à vendre des montres.
Le tabac n'est pas encore diabolisé, et YSL, c'est aussi des cigarettes.
Kookai fait partie des petites marques qui montent.
Naf-Naf aussi.
Pas un cheveu ne dépasse pour la femme L'Oréal.
Ce n'est pas parce qu'on est enceinte qu'on doit renoncer à la mode.
On reste très Levis.
Et surtout, on n'oublie jamais ses lunettes noires, nuits blanches ou pas.
Quitte à les acheter chez Monoprix.
L'accessoire sort de l'ombre et n'est plus si... accessoire.
L'argent ne compte pas, même si la pub ne pense qu'à ça.
Bic a trouvé le slogan qui fait mal : flop commercial, de son parfum cheap on n'a pas voulu.
Heureusement, il y a Serge Lutens et son univers magique, dont bénéficie Shiseido.
14:13 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : lutens, shiseido, nastassja kinski, parfum bic, isabella rosselini, lancome, idc | del.icio.us | Facebook
mercredi, 20 août 2008
Une touche de rose et or
Je ne suis pas une pink lady. Voilà bien une couleur trop évidemment girly pour être honnête. Je suis toujours effarée, dans les reportages déco télévisés, de voir combien aux petites filles on continue d'organiser de la chambre rose Barbie et aux garçons de la chambre bleu pervenche. Quand bien même ce serait les miniatures qui le demandent. Et alors, c'est pas une raison pour pas leur faire une chambre jaune citron.
Encore qu'il y ait rose et rose. Pas grand chose de commun entre mon coup de coeur fuschia de cet hiver et un fraise écrasée un peu fané. Et à bien y regarder, j'en ai, du rose. Un peu. Chez moi et même des fois, sur moi.
Dans le Maison Française de juillet-août, un reportage présente le travail mené par la décoratrice Carolyn Quatermaine, avec son compagnon, Didier Mathieu, sur la mythique villégiature jet-set de Paul Ricard, travail mené à la demande de sa fille Danièle Ricard.
Carolyn Quatermaine, voilà des années que j'aime sa manière de mêler les styles, les couleurs acidulées avec des ors et des teintes fanées, et j'apprécie aussi son goût de la typographie et sa manière de travailler le papier.
Le livre sorti il y a déjà plus de dix ans, Une décoration de charme, en donne un bon aperçu.
Il est pour moi une source d'inspiration vers laquelle je reviens régulièrement.
Sur le projet de la villa Paul Ricard, Carolyn Quatermaine ne disposait paraît-il que d'un petit budget. Aucune piste n'a donc été négligée, pas même celle d'Ikea. Elle évoque dans l'article de Maison Française, l'or et le rose des vases de la designer Hella Jongerius pour Ikea.
Le nom ne me disait rien. Les vases non plus. Un tour sur le site d'Ikea m'a renseignée. Des quatre vases Jonsberg, le rose et or est celui que je trouve le plus réussi.
Il se marie assez bien au monogramme recolorié, que je pratique à mes heures et dont Carolyn Quatermaine est aussi adepte, en témoigne le fauteuil... rose.
Le vase n'est pas disponible à la vente en ligne, mais on le trouve encore dans certains magasins.
La petite table 50's repeinte par mes soins n'attendait que lui.
Et à l'occasion, il peut même convenir à l'imaginaire en quête de planètes inédites d'un amateur de Légo...
Pour en voir davantage, le site de Caroline Quatermaine.
16:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : vase, ikea, jonsberg, jongerius, quatermaine | del.icio.us | Facebook
mardi, 19 août 2008
Du flare pour la blouse vintage
Cette semaine, ELLE nous dit que le jean se porte baggy. Il pourrait bien remplacer le slim. Le fameux slim qui doit toujours mourir mais qui reste pourtant là. Et bien là, de saison en saison. En version cuir cet hiver.
Le baggy, donc. Pas flatteur pour la silhouette, nous dit ELLE. Doux euphémisme... Enfin, baggy ? Pour moi le baggy, c'était un jean plein de poches avec l'entrejambe qui tombe aux genoux et la ceinture au milieu des fesses. Là ça ressemble plutôt à du droit pas très bien taillé, non ? Bref. Ce sera sans moi.
Et le flare alors ? Le flare, Punky B vient de nous faire la démonstration qu'il n'a pas encore quitté la scène.
Ca tombe bien. J'en ai acheté un en novembre, que j'ai commencé à porter en mai. Environ. Pour dire mon enthousiasme, au départ. Et je viens d'en retrouver un. Un Avant-Première qui taille très grand (une taille en dessous de la taille habituelle, au moins) et dont j'ai aimé la teinte de bleu, le pli repassé et les sur-coutures en gros fil marron, qui soulignent les poches, la ceinture et l'ourlet du bas.
Le flare, je l'adore avec une blouse vintage. Je crois assez au potentiel de celle que j'ai achetée dernièrement Outre-Rhin.
J'ai accroché sur sa broderie aux manches
qui rappelle celle de son col bien présent.
Et aussi ces curieux boutons brodés de fil rouge.
Je ne les porte pas encore. A croire que les dieux des ourlets ne sont pas avec moi en ce moment. Le jean est un peu long et va falloir que je me mette au gros fil marron.
11:01 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mode, jean, flare, baggy, blouse, vintage, broderies | del.icio.us | Facebook
lundi, 18 août 2008
Spécial cinéma le 6 août 1956
Michèle Morgan pose avec son fils Michel (qu'elle appelle Mike, nous précise-t-on) sur la couv' de ce ELLE du 6 août 1956. Un numéro qui promet 24 pages consacrées au cinéma (sur un total de 58).
Le cinéma français abat ses atouts. Une enquête publiée en décembre 1955 par le Centre national du cinéma révélait que sur 100 Français, 64 seulement allaient au cinéma, 30 n'y allaient plus et 6 n'y étaient jamais allés. 110 films français ont pourtant été tournés en une année, et l'industrie cinématographique fait alors vivre 85.000 personnes en France, soit 1/200e de la population.
Parmi les atouts du cinéma français, les acteurs. François Leterrier, 27 ans, (à gauche) est la vedette de Robert Bresson. Il est le héros de Un comdamné à mort s'est échappé mais ne compte pas faire carrière sur l'écran, il veut être professeur de philosophie.
Dannick Patisson a 17 ans, elle a été figurante dès l'âge de 8 ans et est la vedette du film de Léonide Moguy Le long des trottoirs.
Claude Rich a 27 ans et sera le prochain partenaire de Danièle Delorme dans Mitsou, tiré du livre de Colette et réalisé par Jacqueline Audry.
Pascale Audret, 20 ans (à gauche) a entre autres posé dans ELLE. François Villiers la fait tourner dans L'eau vive.
Mylène Demonjou, 20 ans, tourne dans Les sorcières de Salem de Raymond Rouleau.
Gérard Blain, 27 ans, a été comparé à Jame Dean. Mal rasé, il a été repéré dans un bar par Duvivier qui cherchait un Gabin jeune.
Béatrice Altariba, 17 ans, a été remarquée par Robert Hossein avant de décrocher un grand rôle dans Lorsque l'enfant paraît de Michel Boisrond. Elle est la nièce de Paul Fort et rêve de comédie musicale.
Sept grandes vedettes présentent leur trousseau. Michèle Morgan a pour nom Simone Roussel, elle a 36 ans et mesure 1,65 m. Elle aime porter des petits tailleurs ou une veste de daim. Elle pose dans une robe de soie sauvage de Dior, qui s'harmonise avec ses yeux bleus.
Edwige Feuillère s'appelle Edwige Cumatti. Elle est née à Vesoul une quarantaine d'années plus tôt. Elle va au théâtre en robe de dentelle et paletot garni de vison (Balmain) et aime beaucoup les robes-manteaux, comme celle dans laquelle elle est photographiée (Balmain).
Françoise Arnoul se nomme Françoise Gautsch. Elle aime les styles tailleur et chemisier, a choisi du surah vert foncé pour son deux pièces chemisier de Garden et pose dans un tailleur pied-de-poule de Balmain qui la grandit (elle mesure 1,59 m).
Jean-Claude Pascal s'appelle en réalité Villeminot. Il a 29 ans. Aussi grand (1,88 m) que beau, il aime le tweed clair qui s'oppose au vert foncé de ses yeux. Il porte aussi la veste en poil de chameau et pose en veston croisé bleu marine qui constitue la base de sa garde-robe.
Yves Montand, 36 ans, est Vénitien. Simone, 32 ans, est Parisienne. Ils sont vêtus de sombre le soir, le jour, de tweed clair pour lui et d'une robe mexicaine pour elle. Du Mexique, où elle a tourné La mort en ce jardin, Simone a ramené les chemises dans lesquelles ils posent tous deux.
Ils viennent d'acheter une maison en Normandie, que ELLE présente quelques pages plus loin. L'ameublement n'est pas terminé, sauf pour la chambre à coucher. Les meubles en fer forgé proviennent d'une vente aux enchères. La table roulante de l'entrée est constituée des roues d"un landeau d'enfant 1900 entre lesquelles est posé un plateau en verre entouré d'acajou.
Le Bon Magique propose de meubler sa terrasse pour des vacances toute l'année. Fauteuil éventail, repose-pieds, porte-revues et jardinière sont en rotin. Le fauteuil est vendu 4.250 F pour un ELLE à 50 F (soit 195,50 € pour un ELLE à 2,30 €).
Qui interprétera au cinéma l'héroïne créée par Françoise Sagan dans Bonjour Tristesse ? Otto Preminger et le jury du concours lancé pour la trouver ont sélectionné 15 finalistes sur 1500 candidates. Parmi elles, Mijanou Bardot, 18 ans, soeur de Brigitte (au centre).
La plus jeune des candidates a 16 ans, la plus âgée, 21.
Vivement lundi prochain !
10:47 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, elle, vintage | del.icio.us | Facebook