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samedi, 16 août 2008
D'un revers de manche

C'est un bas de manche qui est venu faire brutalement écho à mon billet sur les rapports parfois si difficiles à décrypter existant (ou pas) entre la qualité des vêtements et leur prix.
Lorsque j'ai reçu ma blouse de soie et dentelle Bel Air, acquise bradée sur un site de ventes privées, j'ai apprécié sa dentelle, ses jolis petits boutons tout au long du dos, ai trouvé que le tissu dont elle est faite n'était pas sans rappeler la soie lavée au toucher un peu savonneux si populaire durant les années 90. Et puis c'est tout. Je l'ai rangée, il fait tout de même un peu chaud pour la porter ces jours-ci.

A la lecture du billet de Daphné, qui a acheté la même blouse, j'ai eu un choc. Quoi, les ourlets n'étaient pas faits ? J'ai couru vérifier. Et non, chez moi non plus, ils n'étaient pas. Ni au bas des manches, ni au bas de la blouse.
En boutique, cette petite chose-là était vendue 130 €. Je peine à croire qu'une version sans ourlet ait été réservée aux ventes privées. 130 € (soit 852,74 F, parfois les bons vieux francs, je trouve que ça cause différemment), ah-oui-quand-même, pour un bas de manche qui s'effiloche (et même les deux)...

Heureusement que j'ai une machine à coudre. Et un peu de temps devant moi pour remédier à ce qui n'est sans doute pas un oubli mais un pseudo effet de style.
Sur le prix des vêtements, donc, je n'ai pas fini de me perdre en conjectures.
18:12 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, blouse, dentelle, bel air | del.icio.us |
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jeudi, 14 août 2008
En Dunlop, je galope
Voilà, Bam-Lisa est de retour du pays-des-têtes-en-bas. Et pas les mains vides.

Elle a aux pieds les Dunlop Volley qui font fureur à Melbourne. Et en a ramené une paire pour moi. Une belle alternative aux Converse. Avec un pantalon large un peu masculin, je les imagine déjà.

Quant à cette confiture-là, je n'y ai pas encore goûté, mais je sais que je vais adorer.

Pour ce qui est du toast garni de beurre et de Vegemite, disons que c'est... spécial. Mais paraît qu'on peut vite devenir accro. Et le pot n'est pas bien gros...
23:07 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mode, dunlop volley, melbourne, australie, vegemite | del.icio.us |
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mercredi, 13 août 2008
La qualité sans le prix ? Le prix sans la qualité ?

C'est une question récurrente pour qui est consommateur(trice) de mode, et surtout pour ceux qui en sont plus consommateurs que la moyenne (je suis dans ce cas, ça va, oui, ça va, je sais bien).
Faut-il acheter moins mais de meilleure qualité ? Ce serait comme une sorte de Graal. Pour des questions d'éthique, de plus en plus souvent mises en avant. Mais aussi une question de style. Du moins nous fait-on régulièrement le coup, dans les magazines, de cet acheter moins pour acheter mieux. On aurait un jean. Mais LE bon jean. Un seul trench, mais LE bon trench. Une seule chemise blanche, LA bonne chemise blanche, etc.
On aurait le style.
On aurait la classe intemporelle et universelle.
On serait politiquement/ethiquement correct.
Certain(e)s y arrivent sûrement. Et s'en trouvent bien. Mais pas moi. Et d'ailleurs j'essaye même pas. Parce que le jour où mon dressing aura atteint cette sorte de pseudo-perfection, qu'est-ce que je m'emmerderai !
Avancer en âge ne voudra sans doute jamais dire pour moi qu'il s'agit d'avancer aussi en cachemire beige six fils. Je continue par conséquent de hanter les rayonnages de Divided H&M et de TRF Zara et de mixer les trouvailles que j'y fais avec des pièces de créateurs. Comme j'aurais fait il y a 20 ans s'il y avait eu des Zara. Et avec juste un peu plus de créateurs, question de moyens.
Je veux bien payer le prix. S'il est justifié. Par la créativité du produit, la qualité des matières employées et bien sûr les conditions dans lesquelles il est produit.
Sur mon billet relatif à l'achat de caleçon de grand-père Isabel Marant, Ema la Bienveillante a fait allusion en commentaires à une remarque qui lui a été faite par une pro de la mode : la créatrice ne travaillerait pas assez ses matières.
Je suis allée regarder de quoi étaient faites mes maranteries.

Ce caleçon de jersey de lin est très fin, presque transparent. Effet de style ? Il est produit en France, selon l'étiquette.

Cette blouse de coton a de sublimes broderies, très travaillées, sur un voile très fin qui a pour le moment résisté dans broncher à quelques lavages. Elle a été fabriquée en Inde.

Cette djellaba de viscose a bien résisté elle aussi. Elle a été fabriquée elle aussi en Inde.
Pas de souci pour moi (pour l'instant ?) sur les matières des pièces que j'ai acquises.

Et puis il y a la pièce que je n'ai pas achetée. Mais que j'ai essayée. Un sarouel qui ne serait pas en soie, comme l'indique par erreur le Vogue de septembre, mais en polyamide. Un sarouel dont j'aimais la matière glissante et impalpable, dont j'aimais la coupe et l'allure.
Une belle allure, à condition de rester debout. Je n'ai pas osé m'asseoir dans la boutique, tant j'avais peur de faire craquer les coutures. La vendeuse, surprise, a fini par essayer le sarouel elle aussi. Plus mince que moi, elle a rencontré le même problème. A moins d'avoir des cuisses en forme de demi-allumette (dans le sens de la longueur), je ne vois pas qui va pouvoir porter ça.
Défaut de fabrication ? Problème de conception ? Voilà qui passerait à la rigueur pour le tout-venant de la grosse cavalerie modesque. Mais qui fait un peu désordre sur un vêtement à 250 € pièce...
Avec 250 €, on peut acquérir cinq robes Zara aux faux airs d'Isabel Marant.

Elle est en ramie. Elle a été fabriquée au Maroc.
Pour la voir portée, c'est par ici, rubrique "Quoi de neuf ?".
Sur le vrai prix des vêtements, je crois bien que je n'ai pas fini de me perdre en conjectures.
EDIT : les camarguaises motardes de Comptoir des Cotonniers existent toujours en taupe. Je les ai vues en boutique. Ce taupe est très proche du taupe des Bata, à ce niveau, le clonage est sidérant...
11:16 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : mode, zara, isabel marant, sarouel | del.icio.us |
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lundi, 11 août 2008
Mode nouvelle le 24 août 1948

Seulement 28 pages pour ce numéro de ELLE du 24 août 1948.

On y détaille ce qui sera la silhouette à succès de la rentrée. La longueur nouvelle de la jupe est à 33 cm du sol. Voilà qui est précis.

ELLE évoque aussi la guerre des deux Dior. Le couturier a interdit ses salons à toute une catégorie d'acheteurs américains.

La guerre concerne en fait le devenir de ce qu'on appelle encore la confection, qui deviendra le prêt-à-porter. Les couturiers vendent alors à des acheteurs le droit de reproduire leurs modèles.

Micheline Ostermeyer, lanceuse de poids et de disque, qui a fait fletter deux fois le drapeau tricolore aux Olympiades de Londres raconte ses souvenirs et son présent. Elle ne trouve pas d'homme à sa taille et précise qui plus est qu'elle veut un mari intelligent. Pianiste passionnée, elle explique qu'elle abandonnera le sport lorsqu'elle se mariera, parce qu'elle ne pourra mener de front le sport, la musique et son ménage. A 12 ans, elle mesurait 1,75 m et chaussait du 42.

On coud et on tricote des tenues de dernière minute. La blouse en toile noire se porte le jour sur un chemisier et seule le soir.

Le gilet tricoté est noir aussi et se porte sur une blouse claire le jour et seul et devant-derrière le soir.

La ligne de la rentrée est déjà là. Selon sa destination de septembre (côte normande, côte basque ou côte d'Azur), on fait son choix.

Les délégués de l'ONU déjeunent dans des restaurants spéciaux où sera faite la grande (et la petite cuisine) internationale. Dans la votre, qui n'est que familiale, vous pouvez aussi composer un menu de plats étrangers. ELLE fournit les recettes.

On remet sa peau à neuf. On se brosse entre autres les cuisses avec une brosse à chiendent et du savon doux... Mmmmmh.

Le 31 août, jour de la fête anniversaire de la reine de Hollande Wilhelmine, sera la dernière de son règne. Quatre jours plus tard, elle transmettra la couronne à sa fille Juliana. A 15 ans, la jeune fille avait sur son cheval un port... de reine. Devenue une vieille dame, elle patine encore en donnant la main à sa fille. Et fait du vélo, si cher aux Hollandais.
Vivement lundi prochain !
18:00 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, magazine, vintage, elle | del.icio.us |
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