lundi, 13 avril 2009
La duchesse de Windsor le 16 avril 1956
L'ex-futur roi d'Angleterre avait renoncé pour elle à sa couronne en décembre 1936 : près de 20 ans plus tard, Wallis Simpson, devenue la duchesse de Windsor, fait la couv' de ce numéro de ELLE du 16 avril 1956 et revient sur ce que fut sa vie mouvementée. Cette Américaine de Baltimore, deux fois divorcée, est l'héroïne de l'histoire d'amour du siècle, selon ELLE.
La duchesse de Windsor évoque dans ce long article illustré de photos personnelles sa tante Bessie, nonagénaire, qu'elle considère comme son ange gardien. Elle évoque la tourmente de ces années 30, alors encore très présente dans les mémoires : "Lorsque déjà à mi-chemin de mon existence, il m'arriva non seulement d'être amoureuse, mais d'être aimée comme peu de femmes de notre temps peuvent espérer l'être ; lorsque je connus un amour impliquant le destin d'un trône, au coeur d'un puissant empire en effervescence ; lorsque les détails les plus infimes, les plus obscurs de mon existence jusque-là inaperçue furent déployés aux quatre points cardinaux et que ces événements extraordinaires, dis-je, m'assaillirent avec la violence d'une avalanche, je les accueillis désarmée, sans préparation aucune. Parmi les photos personnelles publiées par ELLE, Wallis Simpson sur une peau d'ours à l'âge de 5 mois, son mariage avec le jeune aviateur Winfield Spencer peu avant l'entrée des USA dans la Première guerre mondiale et le fou rire inextinguible, à Venise en 1955, du duc et de la duchesse lorsque cette dernière arbora pour la première fois un... pantalon.
Sourcil, mon beau souci, titre la rubrique beauté. On l'épile avec soin et on ne le fronce pas : Garbo et Marlène ont été les premières à le perfectionner, nous apprend-on.
Gants mi-longs, cloche de satin, escarpins orange et sac pochette font la différence lorsqu'il s'agit de renouveler une silhouette.
En haut à gauche, les escarpins Bally sont à la fois sport et raffinés. Ils sont en lama naturel...
Les escarpins ne sont pas si classiques et jouent la couleur, les ballerines sont ornées de cabochon rubis.
"De Mac Mahon à René Coty, j'ai connu 15 présidents de la République, traversé deux guerres" : Mme A. Charrier habite Cholet, elle est lectrice de ELLE et est âgée de 83 ans.
Elle évoque une longue vie commune avec son mari épousé à 19 ans, en 1892 (il avait lui 21 ans), et continue d'utiliser sa machine à coudre deux pédales qui date de l'exposition de 1900. Le couple pose avec ses trois arrière-petits-enfants.
Madeleine est secrétaire et lrsqu'elle s'est mariée, elle n'a trouvé pour se loger qu'une chambre meublée. Lorsque ses jumeaux se sont annoncés, sa famille lui proposa, au 5e étage de la place du Guignier, dans le XXe, trois pièces passablement abîmées.
Grâce à l'équipe de ELLE, au Printemps et à Gaz de France, elle va entrer avec sa famille, dans son appartement tout crédit-vingt idées. Voilà qui tient du publi-reportage mais n'est pas présenté comme tel.
Toutes les dépenses, des voilages aux radiateurs, sont détaillées par ELLE.
Ampleur et décolleté jeune, les robes d'été sont en coton et réalisées dans des tissus Boussac.
On change de tenue à la rentrée de Pâques, avec du double usage : imperméable et blazer vont au frère comme à la soeur.
C'est la grande mode des tissus à pois : on taille sa robe dans un twill grâce au patron ELLE va bien.
La cloche drapée conçue par Jean Barthet et la ceinture assortie se tailllent dans 1,40 m de twill de soie à pois grâce aux schémas fournis.
On range pas sa machine et on réalise la tenue de la communiante : une robe de mousseline ceinturée de moire.
Dernièrement, un de mes billets Pub vintage était consacré à la gaine : Dior à la sienne, conçue spécialement pour sa ligne spécifique. La particularité de la ceinture est d'allonger la taille sans la marquer.
Vivement lundi prochain !
PS : c'est pas parce que c'est ma fille, qu'elle est VIP dans ma blogroll et qu'elle a 20 ans et du style pour pas cher, mais quand même : si vous avez envie de comprendre pourquoi notre ville qu'on n'aime pas, ben décidément on l'aime pas, je vous conseille un p'tit tour sur son blog.
14:58 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : mode, magazines, elle, vintage, duchesse de windsor | 
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Commentaires
J'aurais du garder les Elle de ma maman, que je me dis, du coup..
La Duchesse de Windsor, c'est elle qui avait dit "jamais assez maigre, jamais assez riche.."
C'est toujours vrai dans la jet set... Une visionnaire cette femme..
Écrit par : emanu124 | lundi, 13 avril 2009
Écrit par : Miss Glitzy | lundi, 13 avril 2009
Écrit par : MesvitrinesNYC | lundi, 13 avril 2009
Et... j'imagine tellement BB Chouq' sur une peau d'ours...! (peau de mouton, je connaissais, mais là, la peau d'ours..)
Écrit par : benetie | lundi, 13 avril 2009
J'ai lu également la tirade de Bam Lisa, hier... parfois on se croirait chez moi !! Mais faut pas croire, y'a le même parfum dans la capitale ...
Bon, aller vais y laisser un com' ;o)
Écrit par : mariga(z) | lundi, 13 avril 2009
Je reviens du blog de ta fille : une très belle écriture, sans concession.
Écrit par : Madame Kévin | lundi, 13 avril 2009
Écrit par : Sunny Side | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : M1 | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : zabou | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : sarah | mardi, 14 avril 2009
Et j'adore la copine du géant vert sur l'avant avant dernière photo. On maitrisait déja photoshop ma foi à cette époque! :)
Écrit par : Eve.G | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : Catherine | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : Brown Sugar Girl | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : Aude Nectar | mardi, 14 avril 2009
J'adore la mode de cette période, la silhouette de ces femmes. Et la duchesse de Windsor, quelle dame quand même !!!
Écrit par : Miss Nahn | mardi, 14 avril 2009
@Miss Glitzy : lorsqu'un talon serait envisageable, cette saison (j'en ai déjà trop, des hauts) c'est de la pompe de mamie, c'est dingue, non ?
@Anne : ces pages ouvertes à une si ancienne lectrice (par l'âge, ELLE n'avait que 10 ans), moi aussi je trouve ça très émouvant.
@Béné : comme beaucoup de villes moyennes, sans doute. Elle envoie le bois, hein, moi j'aime bien aussi ! :)
@Mariga(z) : il y a le même parfum dans la capitale mais avec plein d'autres, c'est ce qui fait toute la différence !
@Madame Kévin : merci pour elle !
@Sunny side : j'attendais de voir qui allait le dire, et ce fut toi ! Trouble époque que ces années 30, et ces deux-là n'étaient pas clairs-clairs. Un vrai destin romanesque, cette Wallis.
Écrit par : frieda l'écuyère | mardi, 14 avril 2009
@Zabou : chuuuuuut, j'ai pas entendu ! J'adore toujours tes comm's à toi, hein :)
@Sarah : cela étant je veux pas lui faire d'ombre non plus, dis ! :)
@Eve G : :)
@Catherine : elle est d'une telle sérénité...
@Brown Sugar girl : merci ! Je ne garde pas les numéros actuels, faute de place, j'accumule trop de vieux papiers...
@Aude Nectar : si tu voyais la pile ! :)
@Miss Nahn : le "quand même" est très approprié !
Écrit par : frieda l'écuyère | mardi, 14 avril 2009
Écrit par : oriane | mardi, 14 avril 2009
P.S. La duchesse de Windsor en couv'? je ne pensais même pas qu'une telle chose eut pu exister!!! C'est un sacré collector!!!
Écrit par : isabelle(l'accrodelamode) | mardi, 14 avril 2009
Sinon j'aime bien le "Ma vie, la voici" de la couv', histoire d'être plus Closer de la duchesse!
Écrit par : M1 | mardi, 14 avril 2009
Les commentaires sont fermés.