jeudi, 18 mars 2010
Une matinée chez Stéphane Rolland

"Et vous, que faites-vous ?"
Dès les premiers instants, le ton est donné. Lorsque Stéphane Rolland se retrouve face à une poignée de blogueurs ayant le bonheur de venir le rencontrer dans les salons de sa maison de couture parisienne, avenue Georges-V, il commence par s'intéresser à ce qu'ils sont, à ce qu'ils font.
Stéphane Rolland se décrit comme un homme impatient, qui fait "tout très vite". Il se montrera pourtant, malgré un agenda que l'on devine chargé, d'une rare disponibilité.
Ce "gamin sans frontières" a beaucoup voyagé avant d'intégrer, à 18 ans, la Chambre syndicale de la couture afin d'y rencontrer "des gens qui me ressemblent".
Il évoque son parcours (Balenciaga, une première griffe de prêt-à-porter à son nom qui n'a pas su gérer un développememnt pourtant prometteur, Jean-Louis Scherrer), en l'émaillant d'anecdotes à la fois drôles et touchantes.

"La haute couture existera toujours" affirme celui qui a ouvert sa propre maison à 40 ans, en 2007, avec pour objectif d'"amener la couture au XXIe siècle".

Ses collections architecturées font la part belle au noir et blanc et à et à la technologie d'aujourd'hui.

La sublime robe de mariée du défilé de l'été 2010 trône dans l'entrée.

Rebrodée de pièces de plexiglas découpées au laser, elle pèse près de 40 kilos.

La visite des ateliers, comme dans toute maison de couture, partagés entre le "flou" et le "tailleur", impressionne.

Les mannequins de toutes morphologies, au nom des clientes, les matières précieuses, les gestes précis, la concentration palpable : être admis en ces lieux est un rare privilège...

Stéphane Rolland est un couturier charismatique, bien dans son époque, pour qui le luxe est essentiellement de disposer de temps afin d'atteindre la perfection.

Ses clientes ne s'y trompent pas. En quête d'exclusivité, elle aiment sa vision dynamique du luxe. La clientèle arabe prédomine : Stéphane Rolland - aux origines basques, corses et italiennes - se définit comme un Méditerranéen très attaché à la culture orientale, en témoigne la "cérémonie de l'encens" qui salue son arrivée dans la maison.
S'il habille bien sûr quelques people ("Beyonce et Rihanna sont venues parce qu'elles ont aimé") Stéphane Rolland n'a pas en tête de "cliente idéale" : "Qu'elle soit grande ou petite, maigre ou grosse, qu'elle ait 70 ans ou qu'elle en ait 20, ce n'est pas le problème". Parole d'un homme à l'écoute des femmes.
Merci à Stéphane Rolland pour le temps qu'il nous a consacré et merci à Sandrine Camus qui a rendu cette belle rencontre possible.


11:57 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, haute couture, stephane rolland, rihanna, beyonce | del.icio.us |
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Commentaires
Écrit par : sarah babille | jeudi, 18 mars 2010
Et je partage l'avis de Sarah... J'adore les hommes qui ont des cheveux, surtout bruns!
Écrit par : Cat | jeudi, 18 mars 2010
en tout cas, je crois que j'ai encore des paillettes dans les yeux!
Écrit par : Camille | jeudi, 18 mars 2010
Écrit par : JJP | jeudi, 18 mars 2010
http://www.littlesushi.fr/
Écrit par : Little Sushi | jeudi, 18 mars 2010
Écrit par : marigaz | jeudi, 18 mars 2010
Écrit par : oriane | jeudi, 18 mars 2010
je pense aussi toujours à ceux et celles qui les fabriquent dans l'anonymat. il y a un tel décalage et c'est le jeu de la vie !
Écrit par : Sunny Side | vendredi, 19 mars 2010
Écrit par : isabelle | vendredi, 19 mars 2010
Écrit par : Sunny Side | vendredi, 19 mars 2010
Écrit par : Eudoxie | jeudi, 25 mars 2010
Écrit par : veronique | lundi, 10 mai 2010
Écrit par : lipo 6 | lundi, 01 novembre 2010
Écrit par : harry potter props | mardi, 28 décembre 2010
Écrit par : louvero | mercredi, 26 janvier 2011
Écrit par : 48hourcashclub | mercredi, 26 janvier 2011
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