Avant de tourner la page : Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

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mercredi, 12 mai 2010

Avant de tourner la page

Enfin, tourner la page... provisoirement, parce qu'il est évident que je vais suivre de près quelques-uns des créateurs sélectionnés pour le festival de Hyères 2010. Mais alors que commence ce soir le festival de Cannes, voici donc une poignée d'images pour clore le chapitre de celui de Hyères, prises lors de ma visite des showrooms.

La collection de Yiqing Yin, Exil, qui représentait la France, ne m'a par exemple pas laissée indifférente.

Et notamment pas ce sac aérien.

D'Isabel Mastache Martinez, qiu représentait l'Espagne avec une exubérante collection homme baptisée Tin Soldiers, j'ai retenu un travail de broderies et de couleurs ethniques, dans le bon sens du terme.

Oui, bien sûr, c'est du déjà-vu, le thème têtes de mort, ossements et inspirations balade au cimetière.

Son approche très fine n'en reste pas moins intéressante.

Ceci n'est pas un pull irlandais.

Ceci n'est pas un jean.

Le travail sur l'imprimé trompe-l'oeil de Jasper Sinchai Chadprajong (Grande Bretagne) se mêle à des inspirations qu'il est allé chercher du côté du vêtement éclésiastique. Avec en prime un nom de collection homme à rallonge : Here is one more one less another wasted love story.

La collection de Nada Van Dalen (Pays Bas) Immergeradeaussie ne m'a pas complètement séduite. Mais j'ai aimé ses collants chair graffités de Bic bleu, à la manière d'un tatouage amovible.

Pas complètement convaincue non plus par la collection I'm a victim of this song d'Ali Zedtwitz et Valerie Lange (Autriche), là encore, c'est un accessoire qui a retenu mon attention : ces serre-têtes fleuris sont une vraie bonne idée, avec une tenue tout en sobriété.

Enfin, je n'en ai réalisé aucune image satisfaisante, mais la seconde collection noire, après ma préférée d'entre toutes, celle de Tsolmandakh Munkhuu, Les fleurs sur le noir, de Yun Jung Kim, a su parler à mon penchant dark.

A suivre, donc.