Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Je crois que je vais laisser repousser mes cheveux, finalement.

Enfin, pas trop mais un peu quand même.

Si, pour mieux me cacher dedans.

Mais c'est pas le sujet.

Le sujet, en ce premier jour de soldes, tourne autour de comment il suffit d'acquérir une pièce pas forcément très chère pour que le dressing en soit repeuplé comme par enchantement.

C'est pour demain et quelque chose me dit que je vais m'y précipiter. Même si je n'oublie pas pour autant que demain, c'est aussi le premier jour des soldes.

Le film de Mathieu Amalric, Tournée, qui m'avait interpellée lors de sa présentation à Cannes, avant même qu'il obtienne le Prix de la Mise en scène, sort en salles demain.

Des ses héroïnes, certains ont écrit qu'elles étaient felliniennes. La montée des marches était un moment de bonne humeur communicative comme on en a peu vu.

Un numéro spécial "A faire soi-même" presqu'entièrement consacré à ce qu'on appelle pas encore le DIY. On customise ses espadrilles et sa veste de laine.

On bidouille son jean et son blouson Chipie avec des incrustations de tissus et d'autres écussons.

On transforme un bob du Surplus Bensimon et on brode soi-même sa "croix du mérite".

A fare soi-même encore, une garde robe exclusive imaginée par Agnès B.

Tout est dans le titre, en fait.

Au revoir.

Non, enfin, voilà quoi. Un jean gris perle ? Mouais bof.

Mais trouvé à 15 €, dans un coin de braderie, j'ai pas fait la difficile bien longtemps.

Comme quoi je suis abonnée au gris cette semaine.

Le blouson bradé qui s'est retrouvé sous mon nez à cause de grâce à Walinette est arrivé.

Suite à l'interview mise en ligne hier, j'ai reçu ce matin un mail d'Alexandra, de chez O.P.I, qui répond à deux questions soulevées dans les commentaires :

Le dissolvant, avec ou sans acétone ?

(On notera au passage le magnifique esprit d'à-propos dont fait preuve l'illustration choisie, la composition moléculaire de l'acétone, parce que la pose de vernis, c'est rien d'autre que de la chimie de précision, en fait)

Un commentaire peu élogieux laissé sur mon blog par Anne, à l'égard des vernis O.P.I, m'a donné l'idée d'une nouvelle rubrique. Pour l'inaugurer, je me suis adressée à Alexandra, formatrice chez O.P.I : c'est elle qui forme les manucures qui officient dans les nail-bars de la marque. Elle a accepté de répondre à mes nombreuses questions sur les produits et, surtout, d'expliquer quelle est la meilleure façon de les utiliser. En suivant ses conseils, une jolie manucure est possible en 20 minutes, toutes étapes comprises. J'ai testé, je confirme. Pas plus de 20 minutes pour la pose et, pour le moment, cinq jours de tenue sans souci pour le bleu irisé que je porte sur ces les photos qui illustrent ce billet.

Précision, Anne avait laissé sur mon blog un autre commentaire, pris en compte pour cet interview :

"Bien joué Frieda ! Je m'apprêtais à jeter mes deux flacons d'O.P.I. que j'ai déjà remplacés par Resist & Shine de l'Oréal qui lui, tient ses promesses pour un prix raisonnable et un temps de pose très court. J'attends donc les conseils avisés qui me permettront peut-être de changer d'avis il va s'en dire que s'il faut passer par une professionnelle de la pose, et y consacrer une heure séchage compris, c'est que cette marque ne s'adresse pas à moi. Merci en tous cas de jouer le jeu. Je suis l'Anne qui trouve que les vernis O.P.I. sont.. etc. etc."

La parole, ci-dessous, à Alexandra !

Comment expliquer que la tenue, pour Anne, soit si décevante, alors que le vernis qui m'a été posé au nail-bar O.P.I a tenu sans problème une bonne semaine ?

Merci, les Bleus.

Contre toute attente, j'ai fini par m'intéresser à cette calamiteuse Coupe du monde. Enfin, calamiteuse coté français. La France n'est pas le monde, non plus.

Et le foot ne le fait pas tourner.

Mais il y a longtemps que je n'avais pas ainsi suivi l'actu en me demandant quel allait bien pouvoir en être le prochain tragi-ridiculo-comique rebondissement.

Hier mardi, je me suis promis, si les Bleus alignaient une prestation à la hauteur de ce que leur aptitude à toucher le fond laissait attendre, de m'offrir enfin un flacon d'Ultra Orange YSL.

Ils ont tenu leurs promesses.

Et moi de même.

Pourquoi m'offrir enfin ?

Partir avec un balluchon pour tout bagage... un rêve que nous avons presque réalisé, en bouclant trois valises de vacances "poids plume" : cette couv' de ce numéro de ELLE du 16 juin 1975 annonce les vacances, avec un carré de coton (e Printemps) noué sur un parapluie (Neyrat).

Avant les valises, une bonne partie de ce numéro est consacrée aux petites et grandes transformations que vous opérez sans en avoir l'air indique ELLE à ses lectrices. Le 19 décembre 1964, Jean-Claude, 22 ans, épouse Irène, 20 ans. Il est technicien dans le bâtiment, elle est secrétaire. Près de 11 ans plus tard, Irène est "sans profession" et Jean-Claude est toujours technicien dans le bâtiment. Ils ont une petite fille de 7 ans, Sandrine. Ils ont pris chacun 5 kilos et Sandrine aimerait passer le cap des 30 ans en soignant sa peau (sûrement) et en retravaillant (peut-être).

Petite scène caricaturale de la vie conjugale. Avant : il part travailler rasé de près, elle s'est levée la première pour faire le café et reste à la barre de la maison, le portrait-robot du robot parfait. Petite scène quasi science-fictionnelle, après, elle part au travail et lui reste à la plonge. Hélas, précise ELLE, les maris qui prêtent la main aux travaux domestiques sont en minorité (13n8 %), avec une hausse chez les jeunes salariés de 20 à 34 ans : 20,9 %.

La vie d'une cover-girl est faite de paradoxes. C'est l'été qu'elle pose en fourrure, la journée qu'elle "s'habille" le plus. Suzan, top-model née à Detroit, pose en robe du soir, en studio, en plein midi. En réaction avec leur travail de la journée, la plupart des mannequins opposent à la mode une série d'inventions de leur cru. Suzanne arbore sa tenue préférée d'après-studio : combinaison ceinturée, casquette et bottes.

Première brocante de l'année, pas si doucement le matin, avec un petit 12 degrés ambiant et juste avant la pluie.

Il a fallu attendre l'un des derniers stands pour qu'enfin ils accrochent mon regard, ces petits bijoux sans valeur mais pleins de charme.