lundi, 23 août 2010
En vrac et vite fait en passant #20
* Pour qui, le sac ? Virginie Ledoyen est, avec Vincent Perez, de nouveau l'égérie de la marque IKKS pour la collection automne/hiver. Avis aux intéressées, je vous proposerai mercredi de tenter de gagner ici le sac que Virginie a glissé sous son bras. Il a le format idéal, j'adore les petits clous incrustés dans les anses. Il est réalisé dans un cuir vieilli brun, son prix boutique est de 300 €.
* 3D. Je ne suis pas encore vraiment au point mais j'aime beaucoup l'idée de réaliser des photos 3D. Pas au point parce qu'il faut trouver le bon réglage, or j'ai chaussé mes lunettes 3D pour regarder ce que ça donne et, euh, c'est pas tout à fait ça. Mais je crois que les images, je les aime aussi telles quelles, en fait... Merci à Requia, qui m'a fait découvrir cette appli, ainsi que celle... d'OPI !
* Une Benoîte pas benoîte. Un numéro d'Empreintes, rediffusé dernièrement sur France 5 et consacré à Benoîte Groult m'a replongée dans mon adolescence et mes souvenirs de lecture d'Ainsi soit-elle. On a peine à croire qu'elle a 90 ans, cette femme qui pétille tant. Elle revient avec distance et humour sur son parcours, celui d'une jeune fille de bonne famille - tôt mariée, tôt veuve, puis ensuite tôt divorcée - qui, jusqu'à ses 40 ans, n'a pas remis l'ordre établi - invariablement conjugué au masculin - en question. Et puis mai 68 est passé par là, et tout ce qui semblait si évident ne l'a plus été. Ainsi soit elle est sorti en 1975. Je devais avoir 15-16 ans lorsque je l'ai lu, quelques années plus tard. Je ne l'ai jamais repris depuis, mais sa lecture m'a définitivement marquée et m'a donné le goût indéfectible de la liberté, de l'indépendance et... du féminisme, tellement galvaudé aujourd'hui.
"Il fallait désobéir pour exister" lorsqu'on était une fille, dans les deux premiers tiers du XXe siècle. Et compter aussi sur sa bonne étoile : "On n’imagine pas, on n’image plus la détresse qui était la nôtre quand nous tombions enceintes. Nous aurions tenté n’importe quoi ! N’importe quoi ! Toutes : les riches et les pauvres ; les adolescentes et les femmes qui se croyaient ménopausées ; les putes et les sages qui n’avaient couché qu’une fois et qui étaient prises ; les abandonnées et les mères de cinq enfants déjà. Toutes !"
En l'écoutant, en la regardant, je me suis demandé ce que Benoîte Groult pouvait bien penser d'Eliette Abécassis, qui aurait l'âge d'être sa petite-fille, et de ses déclarations péremptoires sur les rêves de robe blanche. Sans doute pas beaucoup de bien...
* No shopping. Je tiens bon, sur le no shopping month. Pas bien difficile, je ne sors actuellement pas de ma ville que j'aime pas où les boutiques affichent toujours la même indigence fashion, je ne franchis pas la porte de Monoprix, je ne surfe pas sur les sites de vente. Et même pas besoin de me faire violence, je n'ai pas d'envies particulières.
Sauf une.
Débouler à Paris fin septembre avec en poche quelque chose qui ressemble à un vrai budget shopping.
* Jetée à l'eau. Je m'y jette régulièrement à l'eau. Là aussi, je tiens bon. Ce qui fait tout de même deux nouvelles improbables pour le prix d'une. A croire que le sport coupe les envies de shopping. Pourvu que ça dure...
10:05 Publié dans En vrac et vite fait en passant | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mode, ikks, virginie ledoyen, benoite groult, 3d caméra | 
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Commentaires
Écrit par : Percy | lundi, 23 août 2010
Écrit par : stéphanie | lundi, 23 août 2010
On n'imagine pas à quel point on doit leur dire merci.....................
Écrit par : Laure | lundi, 23 août 2010
Il y avait tout à l'heure à la radio une émission sur les couches jetables versus les couches lavables et un reportage extra où la grand-mère puis la nounou (magrhrébine) expliquaient combien le "bio" ne passait pas toujours par la libération de la femme...
Je suis de cette génération bizarre qui a conscience des acquis du féminisme (allez un peu plus que la moyenne en raison de mon travail) et qui s'effraie de la nonchalance des jeunes filles d'aujourd'hui.
Écrit par : lily | lundi, 23 août 2010
Merci pour ce post et je serai là mercredi!
@lily : le "bio" ne passe pas toujours par la libération de la femme. Pourquoi? si c'est autant la maman que le papa qui change les couches??? ;-)) On voit en tout cas qui s'y colle dans ce témoignage.
Écrit par : Marie b | lundi, 23 août 2010
Écrit par : Marina | lundi, 23 août 2010
J'ai pas lu ce livre, quelle honte... Il avait pourtant rapidement traversé l'Atlantique !
J'avais déjà le pied dans une certaine porte en 1975, l'esprit endormi dans sa petite vite, absent à bien des réalités... que j'aurais dû voir et bien comprendre, n'est-ce pas ?
Écrit par : Esther | mardi, 24 août 2010
Écrit par : Lydsistrata | mardi, 24 août 2010
@Stéphanie : à mercredi, donc !
@Laure : c'est pourquoi Eliette m'exaspère...
@Lily : la nonchalance des jeunes filles me sidère aussi, parfois.
@Marie B : changer les couches, ils le font souvent. Les laver ? Là, je demande à voir :)
@Marina : et pratique.
@Esther : je tiens bon. Faut que je te maile !
@Lydsistrata : je crois que je vais l'utiliser tel que !
Écrit par : frieda l'écuyère | mardi, 24 août 2010
Écrit par : emma#2 | mercredi, 25 août 2010
Écrit par : frieda l'écuyère | mercredi, 25 août 2010
Écrit par : emma#2 | jeudi, 26 août 2010
Écrit par : Sophie/Alerte à Liège | jeudi, 26 août 2010
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