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jeudi, 30 septembre 2010
Renaissance d'une immortelle [concours]
Je l'avais annoncé en août dernier, j'ai eu la chance de tester, peu avant leur commercialisation, deux nouveaux produits de la gamme Divine Immortelle, de L'Occitane, lancés en ce mois de septembre, le "Nouveau Sérum Extrait Divin", le "Nouveau Regard Divin". Outre la texture de ces produits, fluide, non grasse, sachant très vite se faire oublier au point de permettre immédiatement le maquillage (ce qui est pour moi un critère primordial) j'ai immédiatement été accro à leur odeur, très végétale, très "maquis corse".
En parallèle, j'ai aussi testé la crème "Fleur de lumière", qui contient elle aussi de l'huile essentielle d'immortelle bio, et là, Maud m'a révélé que j'avais tout faux. J'utilisais en effet la crème Divine le matin et Fleur de lumière le soir, mieux valait faire l"inverse - ordre que que j'ai depuis adopté - afin de profiter de l'effet illuminateur le matin et non le soir, ce qui paraît somme toute logique, même pour quelqu'un d'aussi peu matinal que moi.
Je vous donne rendez-vous en fin de billet pour tenter de remporter deux jolis lots dont une crème Divine, mais avant, je vous propose une interview de Maud Reboul, responsable ingrédients et filières durables chez L'Occitane, qui nous dévoile comment cette gamme a été mise au point.
- Une texture aussi légère peut-elle être efficace ?
- Divine est un soin d'exception, avec une texture intéressante, riche mais légère, avec un taux de corps gras supérieur à 30 %, qui bénéficie des propriétés particulières de l'immortelle et du myrte, cultivés en Corse. On le sait peu, mais des études ont démontré que l'huile essentielle d'immortelle a des propriétés anti-hématome cent fois supérieures à celles de l'anica. Elle multiplie par six la production de collagène.
- L'Occitane a relancé la production d'immortelle en Corse ?
- La gamme Immortelle fêtera ses 10 ans l'année prochaine. Dès 2001, il a été clair que ce serait l'un de nos best-sellers. L'immmortelle pousse à l'état sauvage en Corse, c'est cette variété que nous avons mise en culture, dès 2004, sur une parcelle d'un hectare, en utilisant des engrais biologiques et en applicuant des méthodes de culture qui sont celles des lavandiculteurs en Provence. Nous nous sommes lancés dans un programme qui pourrait satisfaire huit planteurs et trois distillateurs, tout en bio, avec le souci de la traçabilité de la graine. Aujourd'hui, nous sommes passés à 44 hectares de plantés. Nous avons contractualisé les planteurs, pendant cinq ans, ce qui nous permet d'assurer un approvisionnement sûr, tant en quantité qu'en qualité. C'est ce qui nous a permis d'enrichir la gamme tout dernièrement.
- Le débat fait actuellement rage autour de l'utilisation des parabens. Que cela vous inspire-t-il ?
09:00 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (58) | Tags : beauténdivine immortelle, fleur de lumière, l'occitane, maud reboul, yves millou | del.icio.us | Facebook
mercredi, 29 septembre 2010
En vrac et vite fait en passant #22
* Pas Mad woman. Ca va juste pas être possible, cette mode de (psycho)rigide, là. Je ne vis pas dans une reconstitution historique, désolée. Et le style "jolie madame", le côté tirée à quatre épingles des héroïnes à la Hitchcok, ça ne m'a jamais attirée. Je ne conteste pas, c'est élégant. Mais je ne suis pas une fille élégante, ça se saurait. Bordel. Alors une paire de lunettes papillon par ici, un petit sac structuré par là, pourquoi pas ? Mais je crains que ça ne s'arrête là, en ce qui me concerne. D'ailleurs, qui va bien pouvoir arborer telle panoplie des pieds à la tête sans qu'on lui demande si elle a déniché un petit rôle de figuration dans Mad Men ?
* Quintessence. Ralph Lauren ne m'avait jamais beaucoup excitée non plus, jusqu'à présent. Je suis pourtant tombée en arrêt devant cette pub. Une fois mis de côté le fait que je n'ai rien d'une blonde Nordique âgée de 13 ans et demi, j'aime ce que dégage cette photo. J'aime le mélange de carreaux et de fleurs, j'aime cette harmonie de couleurs, la touche de fourrure, la grosse maille, la broche strassée sur le bonnet... J'y vois un concentré de ce qui me plaît, en dehors des tendances, une sorte de base dont je ne m'éloigne jamais vraiment.
* Anniversaire. Vogue fête ses 90 ans. Ca me fait tout de même quelque chose de penser que ma grand-mère, qui m'a initiée à ELLE, aurait pu le lire dès l'âge de 19 ans... Dans cet énorme numéro de plus de 600 pages que je n'ai pas encore toute détaillées, quelques séries photos ayant pour inspiration des clichés parus dans les décennies passées. A partir d'une image d'Alex Chatelain, de 1971, Mario Sorrenti a shooté une version 2010 de "Think punk".
12:57 Publié dans En vrac et vite fait en passant | Lien permanent | Commentaires (13) | del.icio.us | Facebook
mardi, 28 septembre 2010
De maille jacquard et... de maille jacquard
En 1972, on n'allait pas acheter son gilet de grosse maille jacquard chez H&M, on le tricotait soi-même ! Dans le ELLE du 31 juillet 1972 (il fallait an-ti-ci-per !) ce modèle dont on précise qu'il n'existe pas en prêt-à-porter et que les plus habiles pourront le réaliser en laine Welcomme Pernelle. Les chaussures à semelles de crêpe sont de Maud Frizon.
Cet hiver, le gilet de grosse maille jacquard fait une offensive, dans un style bien seventies et dans toutes les gammes de prix (ci-dessus celui de Topshop).
12:40 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mode, jacquard, maille, elle, vintage, heimstone, topshop, h&m | del.icio.us | Facebook
dimanche, 26 septembre 2010
Le cas de la manucure couture
Alors, comment dire ?
La french manucure, non, mais vous plaisantez ?
Ce truc pour dingues de capsules en résine qui font ces gros ongles carrés qu'arborent actrices de porno et peoplelettes gibier de téléréalité (qui doivent parfois être les mêmes, mais bref) ?
Non mais ça va pas, non ?
Ca va pas mais quand c'est Yannick Vaudry qui s'y colle chez Yves Saint Laurent, avec des duos de couleurs qui décoiffent, ça interpelle, à tout le moins.
Alors oui, le visuel est plutôt joli (merci Photoshop, leur ami, un peu, aussi !) mais de là à réussir ça dans ma vraie vie, avec mes vraies mains aux vrais ongles forcément un peu asymétriques...
Eh bien justement, tiens, la vernis addict que je suis a eu envie de tenter ce challenge, avec le duo Belle de Nuit, composé d'un vernis bourgogne presque noir et d'un or (pas facile-facile à dénicher, par ailleurs).
14:07 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (45) | Tags : mode, manucure, duo manucure couture, belle de nuit, yves saint laurent, yannick vaudry | del.icio.us | Facebook
vendredi, 24 septembre 2010
Semelles de crêpe et mouton retourné !
Moi qui aime tant le mouton retourné, et depuis longtemps, je suis à la fête cette saison.
Un peu trop, même, peut-être ?
Il y a en a tant (et aussi beaucoup d'imitations ratées !) on va se lasser.
Un moment, j'ai cru être capable de craquer (les porter, ce serait encore une autre histoire) pour des "chaussures de dame" (photo Nizzagirl).
Mais en fait non, je ne me sens pas encore vraiment mûre (ah, ah !) pour ce genre d'achat.
Donc, côté mouton retourné, je ne vais pas bouder mon plaisir quand même.
Je me rends compte que le défilé de Kenzo, le seul que j'avais réussi à raccrocher lors de la dernière fashion week, a imprimé ma rétine bien davantage que je ne l'aurais cru.
12:22 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (10) | del.icio.us | Facebook
mardi, 21 septembre 2010
De sacs cartable et... de sacs cartable
L'année 2010 a commencé fort chez Mulberry, avec le lancement de l'Alexa, un sac cartable référence créée par Emma Hill en hommage à Alexa Chung.
Depuis la tendance cartable déferle. J'ai repéré direct celui posé dans le coin, là, sur la pub du Comptoir.
Oui, celui-ci...
La tendance du sac qui a l'air d'un cartable sans en être un, on se dit que c'est simple. Ca nous arrive tout doit des cartables vintage détournés en sacs à main.
Eh ben pas exactement, en fait.
20:40 Publié dans Eternel retour | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : mulberry, alexa chung, emma hill, comptoir des cotonniers, elle, vintage | del.icio.us | Facebook
Le show Burberry, comme si on y était !
Trois jours sans Twitter (comme quoi je suis pas si addict, hein) et je me connecte juste au bon moment pour apprendre de Géraldine, de Café Mode, que le show Burberry sera retransmis en direct de Londres cet après-midi dès 16 h 45 sur L'Express Style.
Pour le suivre, ce sera par là.
Pas sûr que je puisse suivre mais j'essaierai.
A part ça ? Je reviens très vite. Avec du cartable.
12:46 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (5) | del.icio.us | Facebook
lundi, 20 septembre 2010
Burberry habille aussi les visages
Qui croirait que la vénérable maison anglaise Burberry a plus de 150 ans ?
Dynamisée depuis 2002 par Christopher Bailey, la griffe célèbre pour ses incontournables trenchs figure aujourd'hui chaque saison dans le peloton de tête des labels les plus désirables. Son bombardier revisité est ainsi une icône de cet hiver 2010/11 qui débute à peine.
Burberry ne proposait jusqu'ici pas de ligne de maquillage. Un oubli réparé depuis peu : la gamme Burberry Beauty vient d'être commercialisée après de longs mois de recherches supervisées par Christopher Bailey himself, désireux de créer un make-up reflétant "le naturel et la décontraction de notre trench emblématique".
Pour la campagne publicitaire, shootée par Mario Testino, Lily Donaldson, Rosie Huntington-Whiteley et Nina Porter incarnent une ligne de fards aux teintes neutres, rappelant les tons beiges des gabardines, et qui vise à sublimer le naturel.
Pas d'effets glitter, pas de teintes flashy, mais des textures aériennes, des fards mats hyperfaciles à appliquer au pinceau (le parfum de la poudre est particulièrement réussi !).
Quant au rouge à lèvres, il pousse le raffinement jusqu'à arborer, gravé à même le raisin, le célébrissime motif tartan.
Last but not least, les packagings ont été particulièrement soignés : gravé du motif tartan, ils sont tous aimantés (y compris celui du rouge à lèvres) ce qui garantit une étanchéité parfaite et surtout, me donne envie d'effectuer de multiples retouches : je ne me lasse du petit "clac" que fait le boîtier en se refermant.
10:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, beauté, burberry beauty, christopher bailey, mario testino | del.icio.us | Facebook
samedi, 18 septembre 2010
Paye ton 14-Juillet un 17 septembre !
Voilà une image twittée hier en direct de la cabine d'essayage.
Ce bleu, ce rouge (un peu Fêt' Nat' quand même), ce mélande d'imprimé ? Voilà qui va me permettre de relancer mes envies de slim de cuir rouge ainsi que me l'a fait remarquer un lecteur à la mémoire affûtée.
Et puis j'attends désormais que Cécile dessine cette petite blouse de soie Zara (que j'ai ici mariée à une étole de chez Monoprix) maintenant qu'elle a craqué à son tour, sur l'e-shop.
12:31 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (11) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 16 septembre 2010
A Prague, il y a 20 ans...
C'est le récent voyage de Manu à Prague (elle présente aujourd'hui le deuxième volet) et aussi celui de Catherine, qui m'en a fait souvenir.
J'avais quelque part, dans une boîte à photos, précieusement conservées de cette lointaine époque où l'on emmenait ses films à développer, des images de Prague prises il y a tout juste 20 ans, en novembre 1990 exactement.
Partis de l'Est de la France, un soir, dans un bus dont je me souviens avec effroi qu'ion y diffusait une vidéo de Vincent Lagaff et de son lavabo qui m'empêchait de dormir, nous sommes arrivés à Prague dans la matinée du lendemain, après un arrêt au poste frontière de ce qui était encore la Tchécoslovaquie, où des douaniers habillés de kaki qui n'avaient pas du tout l'air d'avoir envie de rigoler, surtout vers 3 h du matin, avaient procédé aux contrôles d'identité...
Nous n'avions aucun hébergement de révervé, mais on nous avait dit de ne pas nous inquiéter, on trouverait sur place. Et au pire, on pourrait venir dormir dans le bus. Je crois que j'avais pris cette dernière assertion pour une plaisanterie...
C'était un tort. D'hôtel il n'y avait point. Ou plus exactement, le peu qu'il y avait était pris d'assaut, même si nous étions encore peu nombreux à faire le voyage.
Derrière son guichet, l'intraitable jeune femme blonde à qui nous faisions part de notre désarroi s'est au bout de longs palabres en anglais décidée à nous dire qu'elle avait peut-être une solution et nous a fait asseoir dans un coin pour l'attendre.
Elle a fini par quitter son guichet, nous a demandé de la suivre, nous a fait monter dans sa voiture, un genre de Trabant (en était-ce une, je n'ai jamais vraiment su) et nous a emmenés... chez elle.
Chez elle, c'était au bout du bout d'une des lignes du métro praguois, dans une cité grise, un petit F3 dans une tour tout aussi grise. Elle nous a servi un Coca mais n'en a pas bu. Nous avons compris que c'était trop cher pour elle et qu'elle le réservait à ses "invités".
Pour trois fois rien (pour nous) nous avions pension avec petit-déjeuner. Elle nous laissait ce qui devait être sa chambre et allait dormir avec sa mère, avec qui elle partageait son appartement.
Je me souviens de ses réticences à nous parler des bouleversements en cours.
10:00 Publié dans On the road | Lien permanent | Commentaires (29) | del.icio.us | Facebook