Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

J'avais repéré écharpe et gants en cachemire rayés d'orange et de camel chez Monop' - finalement acquis en soldes - peu avant les fêtes. Parfaits à marier avec mon slim-en cuir-paprika-qui-en-fait-est-orange et a valeur de mythe sur ce blog tant j'en parle sans jamais parvenir à le montrer.

Mais, n'en doutons pas, un jour, mon slim viendra...

Bref, depuis cet automne, j'ai basculé dans le cachemire.

Et pas fait les choses à moitié.

J'en ai acheté 6, des pulls en V.

Ce que dégage cette photo d'Aimee Mullins - amputée qui alterne les prothèses de jambes comme elle change de sac à main - dépend de l'oeil de celui/celle qui la regarde. Fascination, malaise, admiration ? Les trois à la fois ? Aimee Mullins est une femme hors du commun. Le Figaro Madame en propose un portrait sensible donnant à réfléchir... et à relativiser.

Numérologie, astres, marc de café ou incantations à la lune n'attirent de ma part qu'un sourire amusé teinté de sarcasme. Force m'est cependant de constater que cette année 2011, vieille de seulement 29 jours, a soudainement fait souffler sur ma vie un vent de révolution, comme un modeste écho à ce qui se passe en Tunisie et en Egypte. 

Qui se souvient des foufounistas présentées dans ELLE il y a à peine plus d'un an ?

Le phénomène m'avait inspiré un billet assorti d'une photo choc de Madonna, datant des années 80, à l'époque où la provoc' consistait pour elle en autre chose que se rendre chaque année davantage méconnaissable.

Stéphane Rose a-t-il lu ELLE il y a un an, y piochant l'idée de sa Défense du poil, contre la dictature de l'épilation intime ? J'avais vu annoncée, mais j'ai déjà oublié où, la sortie prochaine de ce petit pamphlet que je m'étais promis de lire sans plus y avoir repensé depuis.

Olympe a veillé à me remettre le sujet à l'esprit.

Paraît qu'on peut envoyer ses voeux pour la nouvelle année jusqu'au 31 janvier. Je suis même pas en retard, alors ?

Ahem.

Un monde sans excentriques ?

Tout me porte à croire qu'on s'y emmerderait copieusement.

Enfin, excentriques... Les vrais, les authentiques, les fun (même si, côté fun, ça ressemble souvent à une sorte de politesse du désespoir). Pas les marketés formatés à la Lady Gaga, quoi.

Finalement, cette édition de janvier du Salon Maison et objets m'aura donné l'occasion de sélectionner non pas un coup de coeur, mais deux.

Chaque blogueur invité avait pour tâche de sélectionner un objet particulier sur un secteur du salon lui ayant été attribué. Et donc, deux secteurs, pour ce qui me concerne : Objet de mode et Objet du monde.

J'ai pris le parti de jouer à fond la carte "découverte" et de sélectionner deux jeunes marques dont il est à noter qu'elles vivent actuellement leur première participation à Maison et objets.

Côté Objet du monde, mon coup de coeur est allé au kikoy de Simone et Georges. J'avais déjà repéré sur quelques blogs ce paréo réalisé en toile swahilie et doublé d'une éponge si souple qu'on peut se draper dedans sans avoir l'air de prendre dix kilos.

Découvertes ?

Elles risquent d'être fort intéressantes, celles que je vais aller faire aujourd'hui vendredi 21 janvier au salon Maison & Objets.

C'est la première fois que je m'y rends, c'est un projet qui me tenait à coeur depuis longtemps. Je n'imaginais évidemment pas y être conviée en tant que jury (peut-être aviez-vous remarqué le petit logo qui trône depuis quelques jours en haut de la colonne de droite ?).

Lourde responsabilité que voilà...

* Françoise. De Laure Adler j'avais déjà lu la biographie de Duras. Celle de Françoise Giroud, qui vient de sortir sous le sobre titre de Françoise, accompagnera mes longues heures de voyage en train vers Paris, ce soir. Sur la photo ci-dessus, publiée sur le site de l'Express, elle est en compagnie de François Mitterrand et François-Marie Banier, en 1973. Le parcours professionnel de Françoise Giroud a de quoi interpeller qui s'intéresse au journalisme. Quant à sa vie privée, elle n'a pas été pavée de roses, doux euphémisme... "On a besoin de femmes qui nous donnent de l'énergie et de la croyance en nous-mêmes en ces temps d'atteintes au statut des femmes" dit Laure Adler.

* Braderie. Je vais tâcher d'aller faire un tour à celle du Comptoir. Pris annoncés : de 10 à 50 €. Si vous souhaitez vous aussi en profiter, il vous suffit de cliquer pour agrandir et imprimer cette invitation.

L'hiver est passé, ou presque (en fai non, je le crains mais disons qu'il est tout de même largement entamé) et je n'ai même pas encore parlé d'un de mes pulls préférés.

Certes, il est inspiré de celui que portait Marilyn dans le Milliardaire, excusez du peu. Mais aussi, il est tout en laine, d'une chaleur incomparable et a de justes proportions pour se contenter d'un simple legging et être porté... à la Marilyn.

Lorsque Laurence m'a contactée pour me présenter le nouveau produit lancé cet automne par Repro-tableaux.com, j'ai tout de suite perçu le fort potentiel déco du produit en question.

Imaginez, l'une de vos photos perso, que vous aimez particulièrement, reproduite dans le format de votre choix, afin de la contempler chaque jour, au petit déjeuner, par exemple !

Invitée à tester, j'ai envoyé à Laurence une image de porte  ancienne que j'avais prise à Copenhague, lors de mon Baltic trip et dont j'aime particulièrement la peinture bleue délavée. Quelques jours plus tard, j'ai reçu, soigneusement emballé, un tableau que je me suis empressée d'installer dans ma cuisine.