Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Chacun de mes séjours en Italie a toujours été court. Trop court. Me laissant immanquablement l'envie d'y retourner le plus vite possible.

Les deux jours passés à Stresa, au bord du lac Majeur, n'ont pas fait exception.

Des hortensias aussi épanouis que s'ils étaient implantés dans le Finistère (et croyez-moi, je m'y connais en matière d'épanouissement d'hortensias, c'est toute mon enfance. Enfin, je m'y connais, sauf dans l'Est où je ne parviens guère à les maintenir en vie plus de la moitié d'un été...), un sens de la surcharge de dorures étudié, une dose de kitscherie comme je les aime...

L'a-t-on assez entendu et répété, que le style n'est pas une question d'argent ?

Le manque de moyens, s'il est bien sûr souvent frustrant en matières d'envies mode, est aussi un boosteur de créativité sans pareil. Au point que le mélange de pièces chères, bon marché, anciennes, voire avec "quelque chose venant de sa mère" est devenu une règle de style y compris pour des filles comptant parmi les privilégiées.

L'a-t-on assez entendu et répété, qu'avec une paire de chaussures stylées et quelques bijoux, on emporte une silhouette avec le simplissime duo jean et t-shirt ?

Je suis dans une période sacs. Pas mise à sac (encore que, un ordi qui lâche à la veille des vacances c'est une sorte de mise à sac de compte bancaire tout de même) mais d'acquisition de sacs.

Celui qui m'a accompagnée de l'Italie jusqu'à Londres ces dernières semaines (et qui va repartir très prochainement pour un road trip à l'Ouest de la France) est un sac Pieces acquis sur le site Spartoo.

Cette semaine, je suis l'invitée de Brandalley.

C'est une expérience que j'ai adorée.

Je découvre au fil des semaines l'étendue de la créativité de l'opération Swatch Playground video pour laquelle mon blog a été sélectionné.

Je ne suis personnellement pas fan de Lady Gaga, mais le moins qu'on puisse dire est que la robe viande ou le chapeau téléphone témoignent d'une approche ludique du costume qui m'est pour le moins sympathique.

C'était couru d'avance cette histoire. J'ai terminé le bouquin de Siri Hustvedt mais n'ai pas fait diversion bien longtemps.

L'anniversaire d'une amie très chère, née un 14 juillet.

Un pique-nique parisien à l'est (tout le monde est alors à l'ouest, pour le feu d'artifices !) improvisé où je fais tardivement mon apparition (retour de Londres oblige).

Et Cédric, jeune trentenaire pas trop féru de shopping qui me lance un défi : "allons faire les boutiques ensemble, c'est une telle épreuve pour moi".

"Mais", prévient-il, "je suis très exigeant" (genre, tu vas voir ma pauvre fille, tu vas vite comprendre que ce ne sera pas une partie de plaisir).

De l'italie, de la perfide Albion, du coaching fashion parisien...

C'est une semaine intense que je comptais commencer à debriefer ici même.

Le fidèle PC qui m'accompagnait depuis cinq ans, celui qui fut à l'origine de la quasi intégralité des 1000 et quelques billets de ce blog, celui dont le clavier aux touches à demi-effacées perturbait qui n'en avait pas l'habitude, a cette fois rendu les armes.

J'ai donc recroqué de la pomme. Parce qu'on commence naïvement par un iPhone et puis...

Le temps de brancher la bête, qui pour l'heure s'ennuie dans son carton, et je reviens...

Le petit plaisir en plus qui accompagnait mes Chie Mihara commandées chez Spartoo, c'est un magazine intitulé Too.

Dans le numéro 3, de juin/juillet/août, un très amusant et décalé "voyage en pays bobo". Avec une interview de Benoît Daragon et Bixente Barnetche, auteurs du livre Bobos de merde, un carnet d'adresses, un top des marques bobo, une galerie de portraits qui n'oublie pas même les chiens, les 24 heures d'un bobo parisien...

Mais aussi, parce que Spartoo n'est pas un site de vente en ligne de chaussures pour rien, deux interviews de shoes addict dont celle de Sarah R. rédactrice en chef de Mode.fr fan d'Annabel Winship.

Longtemps, bien longtemps, trop longtemps que je rêvais d'y retourner !