C'était en octobre dernier, probablement, quelques twitteristas causaient Ryan Gosling avec une sorte de délectation apparente et j'avais déboulé avec un "C'est qui, Ryan Gosling ?" des plus ingénus - ou déconnecté, c'est selon.
Le plus fort, c'est que j'avais pourtant vu Blue Valentine, quelques mois plus tôt, film très oubliable que j'avais d'ailleurs oublié. Et j'avais pas non plus capté que le personnage masculin était interprété par... Ryan Gosling.
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Peu après cet échange de twitts, je suis allée voir les Marches du pouvoir. Avec Ryan Gosling. Et avec (et signé de) George Clooney, dont j'étais ravie pour lui de constater qu'il fait autre chose dans la vie que de vendre des capsules pour cafetières sophistiquées. Et ? Et rien.

Et puis je viens de m'offrir une séance de rattrapage (merci le festival Télérama) : dans Drive (oui, la bande son, oui, le prix de la mise en scène à Cannes, oui, trois fois oui), Ryan Gosling ne quitte quasi pas l'image.
Et ? Je commence à peine à comprendre pourquoi la presse s'est emparée du "phénomène Ryan Gosling". Le mec énigmatique à la belle gueule qui n'oublie jamais de se taire, ça marche à tous les coups.
Mais c'est parce qu'il faut pas qu'il qu'il sourie, en fait.
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C'est que mon avis, mais moi, Ryan Gosling, je lui trouve le sourire... mièvre.
Fermez le banc. Au (phénomène) suivant ?
Edit : shame on me... A force de croiser Ryan Gosling sur les écrans et dans tous les magazines, je le vois partout et même là où il n'est pas. Notamment pas dans Shame (film devant lequel j'ai dû le plus m'emmerder durant l'année 2011, exception faite de Tree of life, qui, de ce côté, remporte selon moi une palme méritée) où c'est en fait Michael Fassbender qui s'y colle, dans le genre taiseux impassible. Grâce soit rendue à Cécile et à Bénédicte, qui m'ont remise dans le droit chemin cinéphilique. Enfin quoi qu'il en soit, ça change pas grand-chose à l'affaire, mais bon sang, quand même, faut suivre...
PS : je viens de faire un petit tour des sorties 2011. Je n'ai pas vu que des films avec Ryan Gosling. J'en aurais vu 56, en tout et en salle (mais je pense qu'il y en a même davantage, je n'ai pas dû tout retrouver), dont certains m'étaient complètement sortis de l'esprit. Et les deux qui m'ont le plus marquée, c'est incontestablement L'Apllonide, souvenirs de la maison close, que j'évoquais ici, et Une Séparation.
Commentaires
Écrit par : isa | mercredi, 25 janvier 2012
Et sinon, si tu ne l'a pas vu, un des films que j'ai préféré cette année c'est Beginners de Mike Mills. Touchant, drôle, sensible et assez atypique parmi la foule de comédies indépendantes américaines qui sortent depuis quelques années. Moi Erwan McGregor il me fait plus d'effet que Ryan !
Écrit par : CécileM | mercredi, 25 janvier 2012
Écrit par : Valdô | mercredi, 25 janvier 2012
Écrit par : Benedicte | mercredi, 25 janvier 2012
Écrit par : Benedicte | mercredi, 25 janvier 2012
@Cécile M : heureusement que tu es là, hein :)
@Valdô : j'aime beaucoup Kaurismaki, depuis longtemps. Mais Le Havre, j'ai pas accroché pourtant...
@Bénédicte : heureusement que tu es là, bis :) Et merci pour le lien, je vais aller voir ça de plus près !
Écrit par : frieda | jeudi, 26 janvier 2012
Écrit par : CECILE | jeudi, 26 janvier 2012
Écrit par : Stéphanie | jeudi, 26 janvier 2012
Écrit par : Annie | lundi, 13 août 2012
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