Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Cette photo est un concentré de ce que je ne pensais pas un jour porter de nouveau.

Une preuve que le "ne jamais dire jamais", en mode, est bien la plus élémentaire des prudences ?

Les cheveux, pour commencer. Que j'avais coupés aux épaules en pensant les y laisser. Dix-huit mois que je les laisse repousser. Désormais, ça se voit.

Puisque j'ai abandonné l'idée d'acquérir les bracelets de la collection capsule Marni pour H&M...

Et malheureusement abandonné aussi, du moins pour le moment, celle d'en acheter de la grande ligne Marni, parce qu'à 225 euros le jonc élastiqué en 100 % plastique façon corne sur Yoox, je suis au regret de te dire que ça va pas être possible...

... Et que, comme même en bois et en promo à 170 euros la pièce sur Yoox, ça ne pourra pas non plus le faire...

... Et que, c'est pas beau de copier, mais bon, à 140 euros le vrai Marni d'un côté, moins de 6 euros le vrai Pimkie de l'autre, pour l'usage que j'en aurai, franchement, le calcul a été vite fait... Parce que, on est d'accord, le Marni est plus joli et mieux fini, mais comment te dire... il est drôlement (enfin, je me comprends) plus cher aussi.

... Je me suis donc rabattue, outre ceux de chez Pimkie, en résine et bois dans l'esprit de cette collection, sur un style complètement différent et qui pourtant fait tout autant la blague avec mes pièces H&M/Marni : des joncs à gros pois de chez Forever 21.

Depuis plusieurs mois je m'interroge, tentée d'essayer (pour alimenter la rubrique beauté inaugurée il y a dix-huit mois et pour laquelle je ne poste pas aussi souvent que je le voudrais), un peu réticente aussi.

La pédicure aux poissons, que j'avais repérée d'ailleurs en ce même automne 2010, ça m'évoque l'expression désuète "si les petits cochons te mangent pas", amis de la psychanalyse, je vous en prie, allez-y...

Bref, j'essaierais bien mais ne suis pas sûre de vouloir investir dans la chose. A 15 euros l'expérience, grâce à un bon plan beauté, voilà qui devient envisageable et pourrait m'inciter à sauter le pas.

Si j'ai investi dans un nouvel iPad, c'est essentiellement pour en faire un lecteur de presse numérique et cesser d'accumuler du papier.

Pour terminer cette série de billets sur les diverses manières de se fournir en presse numérique, un petit bilan de fonctionnement sur l'appli que j'utilise le plus : Relay.

Le plus gros bémol : la presse internationale y est peu représentée. En revanche, j'y trouve les titres que j'achète invariablement en mode et déco : ELLE, Grazia, les publications du groupe Marie Claire (y compris Idées, Maison et Enfant), ELLE Déco, Maison Française, Côté Sud, Ouest, Est...

J'ai commencé par opter pour un forfait First (9,90 euros pour 10 magazines à télécharger dans les 30 jours) qui m'a été proposé par mail à moins 50 %, soit 4,95 euros, une fois que j'avais téléchargé l'appli et que je m'étais inscrite. A moins de 50 centimes le magazine, je ne prenais pas grand risque.

10 magazines en 30 jours, c'est très en dessous de ma consommation habituelle. Mais déjà conséquent pour un test en grandeur réelle.

En réalité, il m'a fallu trois jours pour manger le forfait. En embarquant au passage Les Inrocks, que j'achetais habituellement de manière très irrégulière, et l'excellent Polka, que je n'achetais pas non plus parce que j'en accumulais déjà bien assez comme ça.

De cette collection Marni pour H&M dont j'ai traqué pas mal de pièces sur eBay, au départ, j'avais surtout repéré... les bracelets.

Notamment les verts élastiqués.

J'y ai finalement pourtant renoncé. D'une part parce que lesdits bracelets, sur eBay, donc, n'ont été proposés qu'à des tarifs prohibitifs.

D'autre part parce qu'à force d'accumuler les robes, tunique, top en brocart, manteau... j'ai fini par me dire que si j'y ajoutais les bracelets, j'aurais juste à dire "Bonjour, je suis le lookbook Marni", ce qui n'est évidemment pas le but recherché, quel intérêt ?

La semaine dernière, je suis entrée chez Pimkie. J'y vais environ une fois l'an.

Tout avec lui dit "bling" ?

L'or n'est pas toujours facile à manier sans tomber dans le double bling,  pas frocément du meilleur goût. Pourtant, en été, très loin de l'esprit sapin de Noël, le mélange de l'or, du blanc et des peaux bronzées (ou pas, quand on reste blanche, ce qui est mon cas) est l'un des plus réussis qui soient.

Je ne me verrais pas forcément avec un perf' en cuir or, mais sur des chaussures, le cuir métallisé a clairement mes faveurs.

Chez Spartoo, c'est ainsi que j'ai repéré les compensées de Pura Lopez. L'alliage du cuir or, argent et de la semelle de corde me paraît particulièrement réussi.

Dans le style compensé, avec la petite touche de python qui continue de me titiller, le modèle Arthi, de Fericelli, n'est pas mal non plus.

Ou alors, toujours côté python mais sandale à talon, les de Karen chez Ash ?

D'emblée, en m'approchant du showroom en plein air disposé à la Villa Noailles pour les festival international de mode et de photo de Hyères, j'ai été attirée par les créations de Maxime Rappaz. Difficile de ne pas les remarquer, cela étant, avec cette touche de rose fluo qui claquait au vent.

Suisse, diplômé de la HEAD de Genève, Maxime Rappaz passe actuellement un an chez Roberto Cavalli à Florence. Il confie être attiré par la pureté, qui correspond à sa personnalité profonde. Cela se ressent d'emblée dans la collection créée pour le festival, qui lui a demandé près d'un an de travail, formes simples, transparences et tons pastels éclairés de ce rose qui crache.

C'est ce que j'aime tant, à Hyères, la surprise. On ne sait jamais à l'avance ce qu'on va y voir, si ce qui semblait séduisant sur dossier de presse tiendra ses promesses en showroom, si ce qui semble tenir la rampe en showroom emportera le morceau au défilé... Ou inversement.

Ce qu'on ne sait pas non plus, c'est ce que le jury pourra bien récompenser... Et c'était particulièrement compliqué à deviner cette année, sous la présidence de Yohji Yamamoto.

Je n'avais pas pu passer à côté de la collection des trois Finlandaises, à qui a été attribué le Grand prix : Siiri Raasakka, Tiia Siren et Elina Laitinen ont proposé une collection homme anti-crise et déjantée.

Je dois avouer que je n'avais pas vraiment accroché, tant de couleurs, de cristaux de Swarovski (l'un des sponsors du festival), brouillaient un peu le message. Le trio reviendra donc l'an prochain à Hyères, j'attends avec une certaine curiosité leur futur  défilé, à savoir quel tournant un peu plus... lâchons le grand mot, commercial, sauront-elles prendre afin de garantir la pérennité de leur travail ?

Ce sont des solaires Marc by Marc commandées alors que le printemps éclatait avant même sa date d'arrivée officielle. Je ne connaissais pas le site Mister Spex, qui m'a offert une remise sur ces lunettes. On y trouve non seulement des solaires mais aussi des lunettes de vue, de toutes marques et à tous les prix. Particulièrement bien... vue, la sélection d'une monture selon sa forme de visage. On peut aussi s'y procurer en quelques clics ses lentilles de contact en ligne.

Depuis lors, le soleil joue à cache-cache avec de bien trop nombreux nuages et je n'ai guère porté les fameuses lunettes plus longtemps que le court laps de temps d'une prise de vue ensoleillée.

Alors, Hyères ?

Eh bien, comme à chaque fois, ce fut intense, et trop court, trop court, trop court.

Ces trois jours passent à la vitesse de l'éclair, trois jours durant lesquels se mêlent travail et ambiance de vacances, trois jours de retrouvailles avec des blogueurs amis que je ne vois pas assez souvent, trois jours de nouvelles rencontres, de prises de contact professionnelles...

Merci à Isabelle, Géraldine, Punky, Christian, Pierre-Jean, Vanessa, Louise, Aude, Alex, Lisa, Alizé, Stéphanie, pour ces moments passés en leur compagnie.

Le festival de Hyères, c'est monter à la Villa Noailles à pied faute de navette.

Et quand je dis monter, c'est monter...

Cela étant la balade est bucolique.

Les festival de Hyères, c'est avoir une obsession fashion avant de partir et la voir confirmer par un joli triplé non concerté (@1armoirepour2, @punkygeraldine et @Audelittleworld).