mercredi, 11 juillet 2012
Complètement perchée, totalement à l'ouest
Tellement à l'ouest qu'il m'aura fallu trois semaines pour raconter cette expérience que j'ai adorée : passer la nuit dans un arbre.
La nuit du solstice d'été, je l'ai donc passée en l'air, invitée au Domaine des Ormes, près de Saint-Malo. Le 21 juin, c'est la fête de la musique, et outre la découverte du domaine, nous étions conviés à écouter trois jeunes groupes sélectionnés pour le festival des Vieilles Charrues, de Bonobo vêtus, la marque de jean, basée à quelques encâblures, étant partenaire de l'opération.
Moi, j'avais sortit pour l'occasion mon t-shirt Swildens... celui à l'arbre.
J'y ai retrouvé avec bonheur Shalima, nous étions voisines de cabane.
Chacune la sienne, mais entrée et terrasse commune.
J'avais songé déjà à tenter l'expérience, un peu réticente cependant au vu de l'aspect rustique de la chose (je vous ai dit que je serais plus palace que camping, à choisir, comme fille ?). Pas d'eau courante, pas d'électricité, dans les cabanes.
On s'éclaire à la bougie.
On utilise des toilettes sèches à la sciure (les sacs sont biodégradables et le tout peut-être recyclé pour le compost).
Pour monter dans la nôtre, nous avions un escalier. Mais pour certaines des cabanes, on s'harnache et on utilise une tyrolienne. Pour aller se percher à 16 mètres.
Quand on referme la trappe de l'entrée derrière soi, sur la terrasse, on a un sentiment de retour à l'enfance. "Cric-crac, je suis dans ma maison"...
Et au matin, sous la moustiquaire, ouvrir les yeux sur un tronc d'arbre est une expérience unique.
Un détail qui n'en est pas un : les cabanes sont construites de manière à ne pas abîmer les arbres. Tout est réversible, sans dommages.
Le matin, le ptit-déj est livré au bas de l'arbre, et on utilise un treuil pour le remonter.
En l'attendant (j'avais hélas un train à prendre et n'ai pu faire une petite grasse mat' qui aurait été pourtant bienvenue), j'ai fait un brin de toilette sur la terrasse.
Shalima et moi avons vu passer un voisin écureuil (ils sont nombreux, et parfois gournands de petit-déjeuner) mais sans parvenir à le prendre en photo. Le nichoir, bien garni l'après-midi de notre arrivée, était vide au lendemain matin...
Les cabanes peuvent accueillir jusqu'à cinq personnes, des sanitaires sont accessibles sur le domaine, ainsi que des restaurants, piscines, aires de jeu pour les enfants, et un magnifique golf sur lequel donnait la terrasse de notre cabane baptisée Tapis vert.
La bien nommée...
Pour les familles avec par exemple de très jeunes enfants, qui aimeraient un peu plus de confort, des cottages écolos sont disponibles à la location. Pas aussi "retour à la nature" que les cabanes perchées mais très cosy.
Et cette soirée musicale ?
Elle a commencé par un délicieux cidre, ici photographié sur fond de fenêtre en granit.
Et s'est poursuivie avec trois groupes que j'ai trouvé, chacun dans son genre, des plus prometteurs. Et pourtant, très franchement, à l'idée d'aller écouter de "petits groupes", j'avoue, j'étais assez dubitative. Heureuse surprise donc, notamment avec la chanteuse déjantée de Pilöt Kidz, notre coup de coeur à Shalima et moi, mais aussi avec les Scarletins et les Bumpkin Island. A suivre, donc.
Le Domaine des Ormes fait partie du réseau des Cabanes en l'air, qui propose ce type d'hébergement partout en France. Merci à eux et à Bonobo pour cette découverte : voilà un genre de nuit en cabane tout à fait recommandable !
PS : le chocolat bio au gingembre confit du chocolatier LAM Diffusion, basé à Laillé, non loin du Domaine des Ormes, est pure tuerie...
17:04 Publié dans On the road, Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mode, déco, voyage, cabanes en l'air, domaine des ormes, bonobo, pilot kidz, scarletins, bumpkin island | 
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Commentaires
C'était chouette de partager cette expérience avec toi, Frieda, à bientôt j'espère :)
Écrit par : shalima | mercredi, 11 juillet 2012
Écrit par : louvero | jeudi, 12 juillet 2012
@Louvero : c'est vraiment une chouette idée, ces cabanes !
Écrit par : Frieda | dimanche, 15 juillet 2012
Les commentaires sont fermés.