Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Mes premières chaussures New Balance, c'était il y a plus de 10 ans. Elles étaient de couleur prune et j'étais allée les chercher tout exprès chez Colette. Eh ouais.

Je ne me souviens plus du nom de code du modèle. J'ai dû les virer un jour de grand ménage et/ou de déménagement - dommage, elles auraient fini par devenir vintage.

Dans cette série mode de ELLE qui m'a envoûtée et dont j'ai déjà parlé, au sujet de mon obsession du moment pour la jupe crayon, j'ai repéré l'option sneakers, exploitée par deux fois.

Et, dans le dernier Numéro, j'ai retrouvé le même principe de lignes strictes contrebalancées par de la sneaker aux couleurs qui pètent.

M'en fallait pas plus plus repenser à mes vieilles NB et aller faire un tour chez Spartoo voir ce que propose la marque américaine en cette rentrée.

Et côté chaussures à la couleur qui pète, que l'embarras du choix chez New Balance.

Des M273 en rouge ?

L'avantage, avec un dresssing, un vrai, c'est qu'on y trouve tout, tout de suite.

Et qu'on mesure combien se faire une penderie de rentrée n'est pas une priorité (et notamment pas pour le compte en banque, non plus).

Mais...

Oui...

Enfin...

Quand même...

Juste un truc qui n'y serait pas et qui changerait (presque) tout ce qui y est déjà ?

Août s'étiole et cette fois, la rentrée n'est plus un concept incongru et lointain, pas moyen de se dérober. Pour en examiner les bons côtés, j'ai fini par me plonger dans les images des collections d'automne.

Gros coup de coeur pour la série mode du ELLE de la semaine, intitulée Fifties twist, réalisée par Jeanne Le Bault et photographiée par Clare Shilland.

Rien de bien neuf, si l'on considère que voici des lustres que l'on recycle le répertoire des saisons passées.

Certes.

Mais j'aime la douceur rock qui se dégage de ses images et le mix de matières et de styles intégrés à cet esprit fifties.

Ce que j'en ai retenu en tout premier lieu ?

Les jupes crayon.

L'automne dernier, j'avais été conviée à découvrir la marque de prêt-à-porter de la région roannaise Mado et les Autres, dans son showroom parisien, situé dans un adorable passage.

Dernièrement, j'ai eu l'excellente surprise de recevoir un mail en provenance de chez Mado, me proposant de choisir trois pièces de sa collection été.

Je me suis souvenu de la fameuse petite robe noire à bretelles que j'avais particulièrement appréciée (sur mannequin, sur moi je ne savais pas ce que cela allait donner...).

Aaaah, les baskets Marant... Deux ans qu'elles squattent le pavé sans lasser, on peut dire qu'Isabel avait eu du nez. Même les plutôt réfractaires du départ (dont j'étais) ont pour la plupart rendu les armes pour ce qui concerne la désirabilité de ces... choses.

Perso, je les ai définitivement rendues lorsque j'ai acheté mon unique paire (à ce jour ?) soldée à 50 %, ce qui constitue, je sais, un tour de force.

Pour qui aime les baskets compensées, le principal obstacle, concernant les emblématiques Marant, ça reste quand même un prix rédhibitoire, non ?

Heureusement, il existe bien des alternatives. Chez Spartoo, j'ai recensé quelques modèles qui devraient permettre à chacune de trouver chaussure à son pied. Ash a par exemple fait très fort avec son modèle Cool.

Pas mal bluffantes dans leur version "multi"... que ce soit en bleu...

Mauvais augure, le miroir brisé ?

Celui-ci n'était pas le premier.

Mais cela a bien failli lui être fatal.

Il s'en est fallu de très peu que je ne le balance à la poubelle, lasse d'accumuler, épouvantée à la perspective d'un éventuel déménagement, et en plein chambardement à l'occasion de l'installation de mon - soupir d'aise - dressing.

Je les ai reçues il y a plusieurs semaines et n'ai guère pu les inaugurer pour cause de météo peu adaptée.

Les colons du Pays basque espagnol avaient dans leurs bagages, au début du XIXe, leurs célèbres espadrilles. Remodelées par la suite, celles-ci sont devenues ces Alpartagas dont la marque HuToPa s'est fait une spécialité.

Portées par les gauchos, les Alpartagas ont pour ambassadeurs jes joueurs de l'équipe de polo d'Argentine.

Mais c'est aussi un produit mode, dans la droite ligne de l'esprit slippers, en témoignent quelques parutions presse ces dernières semaines. A noter qu'Ashley Olsen est elle aussi adepte du noir...

Comme chaque été, Arte jette un oeil dans le rétro et sur la si fertile période des années 60 pour alimenter sa grille de programmes.

Plus ou moins inspiré.

Hier, la soirée était consacrée aux "bad girls". On passera sur la "sensation Zaz" (à ce stade, j'ai capitulé, je me suis enfuie). On passera sur L'Effrontée et la bouille de gamine de Charlotte Gainsbourg, je n'ai pris que la fin de ce film que j'avais vu à sa sortie et dont il ne me restait pas grand-chose à part l'inaltérable marinière rayée de ladite Charlotte (et le peu que j'en ai vu m'a semblé tout à la fois vieilli et artificiel).

Mais, mais, mais, pour ce qui concernait le documentaire de Philip Priestley intitiulé "Twiggy, le visage des 60's", je n'ai pas laissé ma part au chat et j'ai drôlement bien fait.

Cinq.

Comme les doigts de la main.

Ou du pied.

Cinq ans.

Tous les 1er août (la date est facile à mémoriser) je me souviens du jour où j'ai mis en ligne le premier billet de ce blog, lancé sur une impulsion.

Et qui est toujours présent, vaille que vaille, cinq ans plus tard, j'en suis la première surprise.

Grâce à des lectrices, et parfois lecteurs, dont certains sont présents depuis les débuts. Merci à eux. Merci à vous.