Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Vous avouerai-je qu'il y a bien peu de temps que je me suis décidée à inaugurer mes sweet "Heart" de Swedish Hasbeens ?

Avec collant et petit gilet de cachemire en prime ?

Voilà qui ne surprendra personne tant notre été a des allures de tempérance suédoise, côté météo.

Alors certes, soldes aidant, je lorgne sur une paire de sandales Peep Toe Super High de la même marque, passée à 125,30 euros au lieu de 179 chez Spartoo.

Mais à propos de soldes, à devoir faire avec une météo qui, quand elle n'est pas carrément maussade, demeure incertaine, j'ai réalisé une petite sélection de modèles - fermés mais avec tout de même un petit quelque chose d'estival - qui seront encore parfaits en début d'automne. A moins qu'on ne les porte finalement tout l'été...

A commencer par ces derbies de chez Fericelli, dénommés Rizzi, et dont j'adore le bour fleuri et le petit côté jazzy en noir et blanc. A 52.15 euros au lieu de 149, la belle affaire ?

Côté mocassins, le Squeni orange de Betty London est toujours aussi désirable, et très accessible, à 35,39 euros au lieu de 58,99.

Parce que quand même, même en chaussures fermées, c'est l'été, on peut au moins tenter de se lâcher sur le sleeper funky de Chocolate Schubar, toile bise et clous fluo, 48,29 euros au lieu de 68,99.

De l'Ile Maurice, je voulais ramener du tissu.

Bah, une fixette comme une autre.

Sauf que ce fut moins simple que prévu.

J'avais une idée de tissu, quelque part entre le wax et le sari indien.

Une genre de chose qui doit surtout exister dans mon imagination, en fait.

Et pas au marché de Port-Louis, en tout cas. Même munie des meilleures adresses d'Isabelle, qui connaît bien l'île Maurice et me les avait gentiment communiquées.

Je suis donc finalement revenue avec du liberty. Pas dit qu'il soit du vrai de vrai made in England (je suis même à peu près sûre du contraire) mais j'ai craqué pour ces tons de rose (oui, cette saison, j'ai décidément une grande love affair avec le rose, dont je suis la première surprise).

A mixer avec une belle qualité de lin/coton, à pois et rayures.

Le tout pour 3 euros le mètre en 150 de large.

Mon projet ?

Celui d'il y a deux ans (et, ahem, en fait bien plus que ça). Un dessus de lit en patch inspiré de celui de ce reportage publié à deux reprises et consacré au sweet home d'Ariane Besson.

La date en atteste, près de trois mois que j'ai découvert dans le ELLE que ces escarpins à bride arrière que j'ai toujours adorés s'appellent, selon l'anglicisme en vigueur, des slingback

Trois mois que je comptais y venir, et puis, printemps pourri n'aidant pas, voilà qui resta lettre morte.

Cette fois, il est temps d'y songer de nouveau, et cet esprit chic et rétro qui caractérise ce genre de chaussures me ravit (pour un été en ville s'entend).

J'en ai repéré quelques modèles chez Spartoo, à commencer par les Begona Chic, c'est justement leur nom, de chez Pedro Miralles.

Chez Peter Kaiser, Seva est un modèle proche par l'esprit de celui de Michel Vivien présenté dans le ELLE, en beaucoup plus accessible.

Esprit épuré et bout pas trop pointu chez Dolce & Gabbana.

C'est un geste commercial, donc.

Mais, puisque j'ai reçu des fleurs, à mon tour tout de même d'en envoyer. A Gérard Darel.

Les marques faisant preuve d'un vrai désir de garder leur clientèle ne sont pas si nombreuses.

J'ai fini par la commander, la merveille en cuir stretch kaki.

Profitant des ventes privées et d'un moins 40 % fort bienvenu.

Mais elle taille grand, plus grand que le canonissime legging en cuir du même fournisseur, acheté la saison précédente et qui est d'ailleurs toujours en vente.

Je m'en suis rendu compte après avoir eu bien du mal à mettre la main dessus, pour cause de trasnporteur passé en mon absence, puis ensuite trop pressé pour attendre que je vienne lui ouvrir.

J'ai fini par la récupérer en relais colis, l'essayer, la renvoyer, la commander dans la taille en dessous et puis l'attendre avec les pires craintes concernant les loupés de livraison.

Non sans avoir, au passage, fait part téléphoniquement de mon mécontentement au service client.

Une fois la jupe récupérée dans la bonne taille - satisfaite, malgré ces contretemps, de mon achat, pour cause de prix justifié par une top qualité - quelques semaines plus tard, le livreur est repassé alors que je ne l'attendais pas. Avec un bouquet.

C'est un billet que j'aurais dû poster il y a plusieurs semaines (alors que je savais déjà que je devais partir en juin à Maurice) si seulement le soleil s'était montré plus généreux.

A tel point que ma collection de lunettes de soleil n'a pas vu le jour depuis le déménagement, enterrée qu'elle est quelque part dans une boîte - oui mais laquelle, de boîte ?

Depuis quelques jours que le soleil est VRAIMENT de retour, j'ai donc enfin porté mes Persol. Et n'ai porté qu'elles.

Et ce sont elles que je vais glisser dans mon sac cabine.

Grande cliente de Rayban, je n'avais encore aucune paire de lunettes de soleil Persol, qui me faisaient pourtant... de l'oeil depuis un moment.

La proposition de lunettesdesoleil.com de me faire tester le site est donc tombée à point nommé. J'ai opté pour les Persol Havana Crystal Green pour leur monture écaille au chic intemporel.

Mais le site regorge de marques et de modèles tous plus désirables les uns que les autres. Dont Rayban. Et les incontournables ClubMaster.

Je ne sais même plus quand j'ai acheté mon premier miroir de sorcière, au détour d'une brocante, ce grand soleil sans valeur et que j'avais d'ailleurs payé une misère auprès d'un vendeur un peu las, une fin d'après-midi.

Dans mon ancien appartement, il était placé dans l'entrée, solitaire.

L'intérêt des objets de peu réside surtout dans le fait de les accumuler et, à force de voir des photos de ce genre, dans les magazines de déco (prise ici dans le Milk Décoration 4, qui vient de sortir, mais ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autres) j'ai eu envie d'en acheter d'autres.

Et pas que des soleils. J'aime bien l'idée d'associer miroirs soleils et miroirs ronds tout simples.

Profitant d'une vente chez Achica, j'ai acquis pour pas grand-chose un miroir en agloméré, à l'origine d'une affreuse couleur moutarde.

Sitôt reçu, il a été passé à la peinture dorée.

Dans la même vente, j'ai choisi ce grand soleil strassé, bien kitsch s'il était seul, et qui "fonctionne" associé à d'autres.

Se serrer la ceinture, certes, mais avec une ceinture de luxe, à prix bradé. De haut en bas : Save the Queen, Paul & Joe et Kenzo.

Une braderie, une vraie, c'est quand on déballe pour faire du déstock et qu'on casse les prix sur un coin de trottoir. Affonter un gros tas de fringues qui ne ressemble à rien (le tas, pas les fringues), demande un peu de temps et de discernement.

Mais cela en vaut parfois la peine. A l'exemple de mes trois ceintures, dont le prix boutique tournait autour de 250 euros, et que j'ai embarquées pour 35 euros chaque.

Trois marques haut de gamme, trois styles bien différents.

J'ai fini par faire les démarches indispensables pour renouveler mon passeport dans les temps et dans deux semaines, je serai sous d'autres cieux.

Ceux de l'ïle Maurice. En hiver, donc.

Mais un hiver globalement bien plus clément que ne l'a été notre printemps.

Je commence à peine à penser à ce que je vais emporter pour cette semaine pas comme les autres.

A commencer par ces nus-pieds pour lesquels j'ai craqué lors d'un de ces jours pluvieux pendant lequel il faisait 12 degrés au meilleur de la journée, fin mai.

C'est typiquement le genre de chaussures que je porterai pour flâner en bord de piscine ou me rendre à la plage, et pour pas grand-chose d'autre... Mais le souvenir de nus-pieds en daim noir à bijoux en forme de spirales dorées, achetés il y a une vingtaine d'années, et payés une petite fortune MAIS portés des étés et des étés (j'ai fini par m'en séparer il y a peu, usés jusqu'à la corde) m'a incitée à renouveler l'expérience.

Mon choix s'est porté sur le modèle Cléo de C Petula, ses lanières en nubuck marine et vert sapin et ses ornements en cuir doré à effet qui rappellent un peu les écailles de serpent.

Après avoir longuement hésité sur le rouge flamboyant, tout aussi canon.

Et, auparavant, m'être livrée à un sérieux repérage chez Spartoo.

Où se trouvent un grand nombre de petites pépites, comme par exemple les Lily de Kat Maconie, dont j'aime aussi la forme sandale à bout ouvert (j'ai parfois un peu de mal avec les entredoigts, j'ai le pied un peu capricieux).

Les chaînes de cuir argent des Mila, de Pastelle, ne m'ont pas laissée indifférente non plus.

Dans un esprit plus proche de la tong, j'aime le mariage du cuir or et naturel du modèle Nymphe des Tropéziennes.par M Belarbi.

Les manteaux.

Mes plus chers amis, à moi qui vis dans l'Est.

Chers, dans tous les sens du terme, on parle de "grosse pièce" là, comme disent les pros.

Si j'étais Isabelle, qui vit dans le Sud aux citronniers épanouis, j'hésiterais sans doute davantage à investir.

Mais pas à une encablure de la Suisse et une autre de l'Allemagne.

Donc, en ce 1er juin pour lequel le qualificatif de maussade relève de l'euphémisme, j'ai flashé sur un manteau aperçu chez la ravissante Blame It On Fashion.

Même s'il est désormais hors de question de craquer avant les soldes, rien ne m'empêche de remplir des paniers virtuels à base de manteaux, en l'occurrence, ici, chez Zalando. Un 1er juin, donc.

Ou alors de chaussures ? Fermées, s'entend.