Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

C'est un débat qui faisait déjà rage en 2009. Soit il y a déjà quatre ans. Ou seulement, pour dire si les cycles de mode se télescopent à un rythme de plus en plus soutenu.

Les cuissardes, donc, sont de retour. Que celles qui les apprécient se réjouissent. Personnellement, j'en suis.

A ceci près que je n'ai encore pas trouvé la paire qui supplanterait toutes les autres, et qui ressemblerait de loin aux Céline de cet hiver qui s'en vient. Dont je ne connais pas le prix mais dont il est clair sans même le connaître qu'il est pour moi hors budget.

Un effet très seconde peau, qui ressemble de fait à un legging, une teinte claire, beige ou kaki, c'est déjà ainsi que j'imaginais la paire idéale, en 2009. Des Céline, cependant, je dois dire que je n'aime pas le talon, trop haut et un peu mastoc.

Dans la polémique mode qui oppose, dans le ELLE du 23 août, Marion Ruggieri et Nathalie Dolivo, cette dernière déclare qu'elle est "impossible sur les rondes, les petites, les ramollies du cuissot, les maigrichonnes à l'entrejambe tristoune". Je crois bien n'être rien de tout ça, mais je suis sûre que Nathalie me dirait qu'à mon âge, ce n'est pas raisonnable d'être tentée par un tel investissement.

Pas grave, moi, je préfère penser comme Marion, que ce serait une sorte de nouveau pantalon, qu'on a mis des années avant de s'octroyer le droit de le porter. A tout âge.

Disons que la cuissarde est très connotée de manière peu recommandable, entre lumières rouges d'Amsterdam, et réminiscences de Francis Lalanne. Pour ces raisons-là, la cuissarde, c'est le genre de botte que je préfère claire et avec un talon praticable.

Un petit tour sur Spartoo a achevé de m'en convaincre. Une manière de l'apprivoiser, c'est de pouvoir justement la porter comme une botte classique, avec une possibilité de revers. Les Softy Noce d'Alberto Gozzi, avec leur zip placé à l'extérieur et leur doublure molleton ne manquent pas d'atouts pour passer l'hiver.

Préparant un post sur mes envies de l'automne au vu des nouvelles collections, et frappée par le fait que le noir est partout, quand bien même on nous annonce de la couleur (à ce titre, ce visuel tiré de Grazia est parlant), j'ai remarqué un phénomène à l'intérieur du phénomène.

Comme chaque année à la même époque, les magazines valent leur pesant de pubs.

Dont un grand nombre se ressemble.

Une page blanche à gauche assortie du nom de la marque.

Un visuel en noir et blanc à droite.

Avec, parfois, une page noire. Histoire de.

J'ai profité de mon escale parisienne pour essayer une petite veste noire chez Esprit.

Le détail auquel je suis sensible, dans un vêtement, ce sont justement... les détails, et la précision des finitions. Y compris celles qui ne se voient pas. Qu'il s'agisse d'une doublure contrastante, d'une étiquette sophistiquée, d'un revers de manche imprimé...

 Le charme de cette veste noire de coupe classique réside aussi dans ce biais blanc qui borde les poches et les coutures intérieures.

Elle est cintrée à la taille, juste ce qu'il faut, et pile la bonne longueur, celle qui permet de l'assortir aussi facilement à un jean qu'à une jupe crayon.

Un petit tour sur le site de la marque, pour repérer les vestes et manteaux Esprit,m'a fait flasher sur une autre veste, d'esprit perfecto celle-ci, qui renouvelle le genre avec avec sa matière jersey, son col officier et ses empiècements d'épaule façon cuir. Quitte à renouveler le genre, je la préfère d'ailleurs en marine plutôt qu'en noir.

Une amie récemment rentrée de vacances en Islande m'a envoyé quelques images "pour mon blog". Elle me connaît bien, et a repéré les spots qui n'allaient pas manquer de me donner envie de filer à Reykjavik dès que possible. Dont ce vintage Nostalgia très inspirant.

Et bien que pas fan de vélo (je suis pour ma part actuellement à Paris, où ils sont partout, y compris par la marque En selle Marcel au Bon Marché, dire si le cycle est chic), j'adore ce yarm bombing.

Et puis l'Islande, ce sont aussi des jacquards étoilés comme je les affectionne.

Quoi de plus saugrenu que de chercher un maillot de bain pour la jeune génération un début de mois d'août ?

A-t-on idée ?

Début août, les soldes sont éclusés et on met en place les collections d'automne. Alors les maillots, on est invité à aller les chercher dans une enseigne de sports.

Et pas chez H&M.

Enfin, y cherchant un maillot-pas-pour-moi-que-je-trouvais-d'ailleurs-pas, j'en suis ressortie avec un débardeur au chat qui baille, ou qui gueule, on ne sait trop.

Et un pantalon à motif cravate très proche de celui repéré sur le site de Zara il y a plusieurs mois.

Très proche aussi de celui d'Inès de la Fressange dans le ELLE de la semaine. Et qui vient justement de chez Zara.

Ce billet m'a été inspiré par une pub du Petit Marseillais, vantant ses huiles capillaires.

L'huile sur les cheveux, cela ne fait pas très longtemps que j'ai osé.

Je craignais que cela ne se rince difficilement, qu'il ne faille utiliser la moitié d'un flacon de shampooing, ce qui ne ferait qu'altérer les effets bénéfiques de l'huile.

Quelque peu matraquée par la pub, sans doute, j'ai finalement osé, n'ayant même jamais remarqué sur les flacons de la célébrissime Huile Prodigieuse de Nuxe qu'elle était également recommandée pour les cheveux. C'est dire.

Je dois avouer que mes longueurs de plus en plus longues (milieu du dos désormais, depuis plus de deux ans que je les laisse de nouveau repousser) ne s'en portent finalement que mieux.

Un petit tour de salle de bains m'a montré que je disposais de bien plus de flacons d'huile que je n'aurais cru. Toute dernière arrivée, l'huile sèche bio de Gamarde achetée via internet pour son label. Elle est comparable en qualité à celle de Nuxe (le label bio en plus) mais je dois avouer avoir un peu de mal à me faire à son étrange odeur de bonbon.