Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Non, ce n'est pas tout à fait la même chose, bonnet rouge et rouge bonnet.

Quoi de commun entre les bonnets rouges Armor Lux arborés par les manifestants bretons opposés à l'écotaxe et l'avant poste de la fashion, délicieusement croqué par Isabelle d'Accro de la Mode, et qui arbore un couvre-chef du genre ? (son billet, à base de Wes Anderson et de Commandant Cousteau, à lire ici).

Pas grand-chose.

Les uns et les autres ne vivent pas dans le même monde.

Qui n'est pas non plus celui du Grand Schtroumpf, sommité à bonnet rouge s'il en est.

Sur son site, Armor lux renvoie chez Menlook pour se procurer le fameux bonnet. Lequel est en rupture de stock dans ce coloris. Ce qui n'est pas le cas de ses congénères marine ou rayés.

La fabrication des marinières est actuellement suspendue chez Armor Lux pour fournir du bonnet rouge en nombre (pas moins de 2500 !) d'ici la manifestation de samedi à Quimper relève Politis.

De temps en temps, je vais me faire du mal sur Inside Closet.

Toutes ces filles stylées qui disposent de lieux de vie qui le sont tout autant...

Mon dressing me semble ensuite faire bien pâle figure, en comparaison. En terme de contenant comme de contenu.

Bref.

La balade est immanquablement inspirante et cette fois je suis tombée en arrêt devant la photo de Gaëlle.

Et, juste en dessous, sur celle d'Alix.

Leur point commun ? Le foulard dans les cheveux, bien sûr !

Pas tellement de saison, à première vue, alors qu'on commence à songer à sortir écharpes et bonnets de laine. Mais justement, un foulard de soie et un manteau de tweed, à arborer lors d'un proche hiver qu'on nous annonce neigeux pour cause de réchauffement climatique perturbant le pôle, voilà qui me semble bien tentant.

A condition de mieux maîtriser la pose dudit foulard. Je m'y suis déjà certes essayée mais sans jamais parvenir à le porter autrement qu'en basique bandeau.

Je me suis donc lancée dans quelques recherches, ai croisé, sur un site australien, du foulard au manteau rose (la photo date déjà un peu mais le manteau rose étant un "must" de l'hiver 2013, je n'ai pu faire l'impasse...).

Cette chemise vichy ?

Je ne lui aurais même pas jeté un regard si je ne l'avais croisée sur le blog d'Isabelle, qui la faisait figurer en bonne place dans ses repérages des 3J aux Galeries.

Je ne suis pas très chemise. Je ne suis pas très vichy. Quant aux petits coeurs... Non mais ça va bien ?

La curiosité m'a tout de même poussée aux Galeries. Dont je suis ressortie avec la chemise en question, qui me permet de revisiter mon dressing à peu de frais.

Chaque jour où presque, je jette un oeil à la newsletter d'Achica. Je me laisse rarement tenter, mais je n'ai pas résisté aux packagings Art déco de la Société parisienne de savons. Une marque dont j'ignorais l'existence mais dont j'ai découvert depuis qu'elle était référencée au très chic 10 Corso Como milanais.

Les années passent, les barbus (ceux de la fashion, veuillé-je dire) sont toujours partout, je pourrai ré-écrire sans y changer une ligne le billet que j'avais consacré au sujet il y a deux ans et demi... alors à quoi bon y revenir ?

Parce qu'ils sont toujours partout, les barbus, justement.

Et notamment dans M, le magazine du monde de ce vendredi, qui est un spécial mode homme.

Rempli de barbus de tous poils.

Du cliché ambulant (et si agaçant !) de hipster à bonnet de la pub de chez American Vintage...

... à cet autre magnifique cliché de Guillaume Gallienne illustrant un excellent papier consacré à son mélange des genres (et qui reste avec son poil discret, c'est à noter, en deça du seuil de tolérance de mon niveau de barbe).

Et puis il y a la photo mystère de la pub aux lunettes noires. Celui-ci est bien au dessus de mon seuil de tolérance, avec sa barbichette broussailleuse, mais allez savoir pourquoi, longueur des cheveux, regard invisible dont il faut tout deviner, ou air pas cool qui finit par lui donner l'air de l'être, je ne saurais dire, mais il dégage un truc que je trouve assez séduisant.