dimanche, 23 février 2014
Chaussée telle une héroïne de cinéma !
A l'approche des cérémonies des Oscar et des César, les trois derniers films que j'ai vus m'ont marquée, à des degrés divers.
En haut de... l'affiche, je place Only lovers left alive de Jim Jarmusch. Parce que Jim Jarmusch, qui demeure rare et dont chaque film est un événement en soi, et parce que Tilda Swinton, aussi, dont j'aime la présence toujours un peu étrange.
Quand je vais au cinéma, je vois du cinéma : je m'intéresse aux plans, au scénario, au jeu des acteurs et, on ne se refait pas à la manière... dont ils sont habillés et chaussés. Dans ce film de vampires chics et rock 'n roll, l'héroïne s'habille tout en peau et en tons de beiges et bruns, et je n'ai pas manqué de repérer, outre son legging en daim, ses bottes, un peu seventies, un peu western mais pas trop, avec une boucle sur le côté.
Chez Spartoo, j'ai repéré ce modèle de boots de chez Air Step dont le cuir souple, la couleur et la boucle ne sont pas sans rappeler cette même allure.
Ensuite, vient American Bluff, le film de David O. Russel ultra nommé aux Oscar. J'avoue m'y être presque ennuyée par moments, pas aussi enthousiaste que ce que la critique laisse attendre, mais alors, question fashion, Amy Adams est un régal. Elle traverse le film avec cette allure seventies qui, de capeline en décolleté plongeant est si reconnaissable. Pas la version peace and love des seventies, la version bourgeoise, à la fois sage dans les tons utilisés et clinquante, ne rechignant pas sur les gros bijoux ou les imprimés animaliers, avec une touche de provoc.
Elle y arbore notamment des sandales élancées, une merveille de féminité, à la manière de ces sandales hautes de chez Schutz que j'aime particulièrement dans leur version imprimé python.
Enfin, je suis aussi allée voir Abus de faiblesse, de Catherine Breillat, pour Isabelle Huppert, essentiellement. On rentre chez soi en redoutant de se réveiller le lendemain semi-paralysée suite à un AVC, mais à part ça, la scène se passant chez l'orthopédiste est un morceau d'anthologie. Maud, le personnage (ce n'est pas un mystère qu'il est très inspiré de la cinéaste elle-même) y choisit sur un ton péremptoire le cuir des boots à scratch qu'elle est tenue de se faire confectionner. Du noir. Pas trop brillant. Et des clous, demande-t-elle. C'est pas parce qu'on porte des chaussures orthopédique qu'on ne doit pas rester rock 'n roll, assène-t-elle à une orthopédiste embarrassée.
Des boots noires pourvues de clous, c'est quand même la marque de fabrique de pas mal de modèles de chez Ash, l'une de mes marques favorites. Parmi les nouveautés de printemps, les boots Tempt n'ont rien d'orthopédique mais ont le même esprit que la Maud du film.
A vos écrans !
21:59 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mode, spartoo, airstep, ash, schutz, tilda swinton, amy adams, isabelle huppert | del.icio.us | Facebook
Commentaires
Les boote de tilda swilton sont parfaites.....depuis que j'ai decouvert felmini grace a ce blog je suis vigilante!
Et moi ausei je regarde lee costumes et les chaussures au cinema et meme au theatre
Écrit par : anne | lundi, 24 février 2014
vraiment gracieuses ces sandales!
Écrit par : charbonnier serge | lundi, 24 février 2014
Anne : je les ai toujours mes filmini ! Elles ne bougent pas, ne se démodent pas... Et merci de cette fidélité.
@Serge : pas forcément pour les journées chargées mais...
Écrit par : Frieda | jeudi, 06 mars 2014
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