Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Les Hunter, il m'aura fallu du temps pour y venir. Et puis, pour une balade sur la plage lors de mes vacances d'hiver, les essayer (je les avais achetées en décembre dernier) a été les adopter.

Kate Moss les a popularisées en les portant au festival de Glastonbury il y a déjà quelques années.

Et, signe de reconnaissance hautement "fashionistique" qui ne trompe pas, Hunter a présenté, lors de la dernière fashion week de Londres consacrée à l'automne-hiver 2014/15, son premier défilé, dont le directeur de création, Alasdhair Willis, n'est autre que le mari de Stella McCartney, excusez du peu.

Ce printemps, les Hunter sont partout, jusque dans la mode enfantine, telle cette pub aperçue dans Milk Magazine.

J'ai acheté chez Spartoo mes iconiques bottes Hunter.

J'ai opté pour le modèle le plus basique qui soit, des Original Tall Gloss.

C'est un billet que j'aurais pu écrire depuis longtemps, que celui-ci, en hommage à cette grand-mère née avec le XXe siècle, qui m'a initiée à l'univers de la mode (et du tricot), dont voici le visage, au tout début des années 20. Elle était alors une toute jeune mère (le bébé est mon oncle) qui avait à peine dépassé les 20 ans.

Ce billet m'a en fait curieusement été inspiré par un rêve, dont je me suis souvenue au réveil. J'y cherchais des photos de femmes de mode, en compagnie de leur petite-fille. Notamment de Diana Vreeland.

Sans doute un rêve inspiré de la réalité, puisque la petite-fille de Diana Vreeland (laquelle avait à peu de chose près l'âge de ma grand-mère et fut la papesse du Vogue américain), Lisa Immordino Vreeland, a consacré un ouvrage à son illustre grand-mère en 2012, intitulé The eye has to travel. Ouvrage que je n'ai certes pas lu mais au sujet duquel j'avais bien dû lire un article ici ou là, ce dont mon inconscient a manifestement su se souvenir.

Côté grand-mères contemporaines, j'ai immédiatement pensé à Sonia Rykiel, ici avec Lola, l'une des filles de sa fille Nathalie.

Avec une météo à flâner en terrasse tous les après-midi (si on en avait le loisir), il ne m'en faut pas davantage pour remiser le duffle coat, laisser définitivement tomber l'idée de porter les bonnets que j'avais réalisés pour un hiver qui ne sera finalement jamais arrivé et sortir les bandeaux colorés (celui-ci a été raflé chez Monoprix) (et la photo a été réalisée avec le nouveau pack Hipstamatic, Kyoto, qui a d'emblée rejoint mes préférés, avec sa bordure aléatoire).

Et surtout, avoir des idées de révolution dans la maison.

Pas forcément neuves, les idées, mais toujours pas mises en oeuvre à ce jour. Comme cette présentation de livres par couleurs. Qui en vaut une autre, tant je n'y retrouve rien dans mes bouquins que je tente en vain de classer par genre (mode, déco, arts, etc.). Je l'avais repérée précédemment, cette tendance au classement purement visuel, et suis retombée dessus dans Milk.

Je ne suis jamais parvenue à réorganiser mon dressing, déménagé il y a plus d'un an, comme je l'aurais voulu. Pour changer des boîtes en carton made in Ikea, j'envisage une solution durable.

Du type valises (pour des voyages immobiles, s'entend).

J'adore celle que j'avais achetée chez Merci l'été dernier. Pas vraiment donnée, mais finitions soignées, y compris l'intérieur doublé de papier.

Elle y est toujours commercialisée...

Ahhhhhh, ces confiseries de mon enfance, que j'ai trouvées, pour les roudoudous dans un sublime magasin de bonbons à l'ancienne, pour les Jésus en sucre rose, dans une boulangerie de quartier, lors de mon séjour sur la côte d'Opale...

Haaaaaaaan, le défilé Burberry de l'automne-hiver 2014 ! Je n'ai rien suivi de la fashion week, plus exactement d'acune des fashion weeks (tout juste je sais qu'il y a eu du supermarché dans l'air chez Chanel) mais quand j'ai entraperçu je ne sais même plus où une photo de chez Burberry Prorsum, j'ai défailli.

Ces mélanges d'imprimés, ce sens du détail inattendu, ces dissonances si bien accordées, ce rose jamais gnangnan et qu'on retrouve cette saison encore sur un manteau...

Haaaaaaaan.

Ouiiiiiiii aux soixante ans de Marie Claire, qui, pour fêter ça, a mis pour la première fois un homme sur sa couv'. Et en a mis plusieurs dans ses pages, pour causer cuisine, mode, amour et j'en passe (la vie, quoi). Je l'ai tout de suite vu, en édition numérique, Vincent Cassel en couv'. Mais quand je suis allée l'acheter en version papier, pour l'offrir à 10-décembre, quelle surprise, la couv' était rose. Un artifice, une feuille volante, qui cache la véritable Une du magazine. Pour quelle étrange raison ?