vendredi, 31 août 2007
Petite contribution au Blogday
Ayant appris chez Deedee que c'est aujourd'hui le Blogday, j'ai trouvé l'initiative tellement sympathique que je me suis mise en quête de cinq blogs que j'apprécie, hors blogroll évidemment, pour jouer vraiment le jeu, soit mes recommendations of 5 new Blogs, preferably Blogs that are different from my own culture, point of view and attitude ainsi qu'il est préconisé.
Ca n'a pas été bien difficile, il y en a tant où j'aime aller zieuter !
Charlemagne et Clothilde, Saison 2 : je la suis depuis son premier blog, le Clothilde saison 1. Elle nous raconte au jour le jour sa façon de voir la politique, l'engagement de Charlemagne, ses enfants - la Bestiole et le Poulet - son goût de l'ouvrage de dame et ses angoisses face au Grand Concours qui se rapproche. J'aime sa plume et son humour.
Le Jardin de Miss Clara : c'est un jardin extraordinaire, avec des fées, des papiers cousus, des falbalas et fanfreluches. J'aime me balader sur son sentier des Coquecigrues.
Les Créatures consolantes de Véronique Lafont. Son blog est en attente de nouvelles créatures mais on y voit aussi ce qui se passe en ce moment dans son atelier de peintre et s'y balader reste un enchantement constamment renouvelé.
Brieuc 75 fait de sa vie parisienne un magazine très... parisien. Il le sait peu, mais je ne m'ennuie jamais en sa compagnie.
Les délires de Macaron : il m'a laissé un comm' piégeux plein d'humour, je suis allée voir son blog et j'ai pas regretté. Il vit au bord de la mer, en Bretagne, ce veinard... Et il connaît de sacrés bateaux.
Voilà, bonne(s) découverte(s). Moi, je vais aller voir ce que ça dit ailleurs, ce Blogday...
Pour en savoir davantage :
http://www.technorati.com/tag/BlogDay2007
et
16:20 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (10) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 30 août 2007
Too much is... simplement too much
Au détour d'une balade à Rouen, j'ai suivi dans une fashion boutique la jeune demoiselle qui est par ailleurs ma fille, sincèrement convaincue que je n'y risquais rien. Que, plus exactement, mon compte en banque n'y risquait rien. Et je suis tombée sur ça :
J'ai pas analysé le truc. Des bottines qui me plaisaient, pas vraiment des bottines de cocotte comme celles que j'ai déjà portées, mais bien rétro quand même, joliment patinées. J'ai essayé, j'ai acheté, j'ai emporté. Pour m'apercevoir ensuite que j'avais deux pointures différentes dans ma boîte, ce qui ne m'était encore jamais arrivé dans ma déjà longue carrière de shoes-addict, il a fallu y retourner pour les échanger, enfin bref, là n'est pas le sujet.
De retour chez moi, je suis allée prendre des nouvelles de blog en blog et j'ai compris que le débat sur comment on va se chausser tout bientôt était loin de s'être calmé.
Géraldine est toujours à l'affut de la paire de bikers qui la fera craquer, Marie-Sue et Punky penchent pour la botte plate éventuellement marantesque, l'escarpin à patin tient le haut du pavé pour Zabou et me voilà moi avec mes bottines Neosens (une marque espagnole qui m'était jusqu'ici inconnue), est-ce que ça a finalement un sens ? Un petit tour chez Sarenza m'a appris qu'on y trouvait mes bottines mais pas dans MA couleur. On y trouve aussi les low-boots lacées de ruban qui m'ont fait hésiter. Des richelieus pas assez richelieu en somme, pour cette envie-là je verrai plus tard. Ca donnait pourtant ça :
Pas mal quand même ? Mais c'était noir ou gris et noir j'en ai déjà tant et gris, même nouveau noir, je voyais pas. Je sais bien que pour moi le mieux n'est pas assez souvent l'ennemi du bien et que le genre minimalisme-dépouillé (principalement dépouillé d'imagination, je dis, les jours où je suis de mauvaise foi, ou de mauvaise humeur, au choix) ne sera jamais le mien. Mais là, quand même, le cuir patiné, la fausse bride, les petites médailles et la bordure en macramé ce serait pas quand même, comment dire, un peu... too much ?
Je suis certes capable d'assumer d'en faire des tonnes, mais je veux juste m'arrêter avant d'être TOO MUCH.
Pour savoir si ces Neosens n'étaient finalement pas un non-sens, un égarement passager que j'allais vite regretter, je me suis demandé avec quoi j'allais les porter. Et là, misère ! Pas avec un slim, ce serait bof par dessus et ça rentre pas dedans. Pas avec le jean large que j'ai pas encore, on verrait rien et ça me semble pas cohérent stylistiquement parlant. Le problème c'est que stylistiquement parlant, d'un coup ça me semblait plus cohérent du tout, mon affaire. Parce qu'avec une jupe longue, même si Kate Moss en remet, moi j'ai pas trop envie et pas non plus envie qu'on me demande si je rêve de tourner dans un remake de Mary Poppins. Avec une jupe courte ? Hou là comme je le sens pas du tout...
J'ai fini par me dire que ça pouvait le faire avec ma robe Just in Case blanche d'été mais achetée pour l'hiver. Et peut-être aussi avec une jupe crayon noire et le petit couir comme cherche Marie et que moi je l'ai déjà d'il y a quelques saisons. Peut-être, ce sera à voir. Pas énorme quand même ?
Too much je sais pas bien, finalement, mais pas too much de possibilités, il semblerait.
18:02 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (8) | del.icio.us | Facebook
Langres ! De quoi inspirer Marc Jacobs ?
J'habite bien trop loin de la mer. La plupart du temps je n'y pense pas. Mais quand j'y vais, à la mer, c'est une évidence. Passe encore de rejoindre la Méditerranée (mais est-ce vraiment la mer ?) d'un seul coup d'autoroute mais l'Atlantique ou la Manche c'est tout de suite une autre paire... de manches.
Il y a bien l'A5, l'autoroute où l'on roule 5 sur 5 disait la pub lors de son ouverture. C'est vrai que je n'y ai jamais rencontré le moindre bouchon. Sur l'A5 on craint surtout de s'endormir, tellement y'a personne. A peine un petit semi-remorque à doubler de temps en temps.
Mais l'A5, faut déjà que j'aille la chercher à Langres. A Langres, oui. En Haute-Marne, département 52. Après Vesoul, oui, oui. Et Langres, c'est encore pire que Vesoul, c'est dire. Je ne m'arrête pas à Vesoul. Et je ne m'arrête jamais à Langres non plus. Pourtant paraît que c'est une jolie ville. Mais vu ce qu'on traverse pour y arriver, on n'a qu'une envie c'est prendre l'A5 et s'en aller. Loin. Vite. Et au retour pareil. Loin. Vite.
Sur la nationale merdique qui mène à l'A5, on croise des petites DAF d'un autre âge. Sans doute conduites par des vieux, mais on n'a pas le temps de bien voir, on file trop vite. Sur le bord de la route, quand par hasard on croise un piéton, il a en général plus de soixante ans. Soixante ans et un look invariablement improbable, à base de blouson de tergal et de sandale de mamie bleu ciel. On aperçoit aussi des maisons au charme décati. Elles ont dû être belles, voire pimpantes, il y a longtemps, avec peut-être un peu de vie.
Et puis il y a ce garage, un peu plus à l'abandon chaque fois que je passe. Et toujours à vendre.
Il ferait un beau décor de cinéma, ce garage, non ? Et Marc Jacobs ? Je me demande ce qu'il attend pour aller passer une demi-journée à Langres. Parce que question "moche qui devient beau à force d'être moche", je suis prête à parier qu'il en repartirait avec une telle moisson qu'il aurait de quoi y puiser l'inspiration au moins pour une demi-douzaine de saisons.
Tiens, tu sais pas ce que tu perds, Marc !
00:15 Publié dans On the road | Lien permanent | Commentaires (7) | del.icio.us | Facebook
lundi, 20 août 2007
L'air de la mer
Déjà presque trois semaines de notes de bric et de broc. Là, slims-leggings-vernis-tangerine et moi on s'en va le temps d'une bouffée d'air de la mer. On vous laisse avec un nouveau ELLE vintage. Et puis, parce que ELLE c'est le lundi et pas un autre jour et que sinon ça veut plus rien dire, est prévu le prochain-ELLE-vintage-si-tout-va-bien . Pour le reste, je ferai un saut de puce virtuel sur les blogs des uns ou des autres et je répondrai aux éventuels commentaires au hasard de connexions plus ou moins aléatoires ces jours prochains.
A très bientôt.
08:08 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (7) | del.icio.us | Facebook
dimanche, 19 août 2007
De si Zolies Zhistoires Zédifiantes
La broc de ce matin a mis sur mon chemin deux livres d'images. Le premier, c'est la très véritable et très horrifiante histoire d'Hansel et Gretel, version 1968 et dans la langue d'origine, l'allemand. C'est un livre en trois dimensions, avec des découpages savants qui font apparaître la scène en relief, pour avoir bien plus peur de la vilaine sorcière.
Les illustrations me rappellent les dessins animés de mon enfance, avec ce graphisme typique des pays de l'Est.
Le second est en piteux état et ne comporte pas de date. Sa couverture est toute gribouillée, certaines pages sont déchirées, mais je suis tombée sous le charme de ses illustrations. J'imagine qu'il doit dater des années 40 et que c'était sans doute un livre de prix, comme on en donnait à l'école aux enfants méritants de l'époque. Les héroïnes s'y prénomment Marthe, Marguerite ou Héloïse, les héros Charles, Léon ou Georges. On y montre aux enfants comment on doit s'occuper de son petit frère avec patience, on y enseigne aux petits garçons à ne pas se montrer poltron, on incite les braves petits à savoir être serviables avec les aveugles et on est conduit par Grand-Papa au joli bal d'enfants. Que tout cela est donc charmant.
Et puis ce n'est pas aujourd'hui que je les "cherchais", c'est donc aujourd'hui que j'en ai trouvé : les images pieuses, assorties de deux portraits photographiques anciens. Ma préférence va à la Vierge baromètre, sur le même principe que les affreux bambis des boutiques de souvenirs que je fréquente par ailleurs assidûment.
Bleu pour le beau temps, mauve s'il est variable, rose s'il pleut. Aujourd'hui la vierge est habillée de bleu. Tiens, mais c'est pourtant vrai : il fait beau !
15:45 Publié dans Chineuse d'opérette | Lien permanent | Commentaires (6) | del.icio.us | Facebook
samedi, 18 août 2007
Régress' trip, part II
Chapitre régression, je ne fais pas que ramasser dans les brocs les chiens vintage à la Molly Chicken. Je me suis offert ce printemps le gentil monstre créé par Christian Lacroix pour la collection de chez Habitat VIP For Kids. Histoire qu'il entame la rentrée en bonne compagnie, vient de venir le rejoindre le porte-clé Doudou Junior, toujours du même Christian Lacroix, envoyé cette fois par La Redoute et venu en éclaireur.
Si je suis sage, à la prochaine commande, Monsieur Doudou file sur les traces de Junior.
Pour fêter ça, un petit Scary Monsters de Bowie !
17:25 Publié dans La minute de neuneuterie | Lien permanent | Commentaires (5) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 17 août 2007
Prise de risque
Je regarde assez régulièrement sur Arte l'émission Chic présentée par Eglantine Eméyé. Le programme est court, varié, on s'ennuie rarement. Ce que je préfère, c'est la séquence invité de la semaine, que l'on suit sur plusieurs jours, dans son travail, ses lieux de vie, avec en prime un(e) invité(e) de l'invité(e). Dernièrement, je me suis régalée avec la rediffusion des épisodes consacrés à Antonio Marras et à Isabel Marant.
La semaine dernière, c'était Nicolas Degennes, créateur du maquillage Givenchy. Avec une séquence où il retrouve la peintre Françoise Nielly, qui a réalisé son portrait pour la marque, la collection printemps-été 2007 ayant été inspirée à Gilles Degennes... par la peinture de Françoise Nielly.
Voir travailler cette dernière est un bonheur. Elle s'émerveille en ouvrant un pot de pigment jaune fluo, avec un plaisir communicatif : "Si je pouvais j'en mangerais". Et on en mangerait bien avec elle. Miss Fluo, ainsi a-t-elle intitulé son MySpace.
Françoise Nielly explique très bien pourquoi elle peint au couteau, comment elle sculpte l'image dans la matière de sa peinture : "Je n'ai pas de patience, le couteau permet de satisfaire mes désirs rapidement. J'aime la prise de risque, autrement je m'ennuie." Elle confie son rêve d'intégrer des néons dans la toile.
Les couleurs sont plus que fortes. Et si nuancées aussi. Jusque dans les noirs, ce qui est bien le plus difficile.
La prise de risque de la peinture. La prise de risque d'une grande marque d'associer pour une fois son son image à un peintre. Ca nous change, un peu.
18:30 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (8) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 16 août 2007
Une saison de leggings
Je ne portais pas de leggings cet hiver. J'en avais bien acheté au printemps 2006, mais il avait très vite fait si chaud ! J'attendais l'automne. Mais à l'automne, le temps frisquet et ma collection de boots, de bottines et de bottes eut vite fait d'avoir raison de mon envie. A quoi bon mettre un leggins si c'est pour qu'on ne voie pas que c'en est un ? Ce printemps ce n'était pas mieux. Quand j'ai viré boots et bottes, c'est parce qu'il s'était mis à faire chaud, d'un coup. A 28° jusqu'au soir, le leggings reste dans le tiroir.
Mais cet été... Ah, cet été, comme je me suis rattrapée ! Un temps idéal. Le juste climat tempéré et humide qui convient au leggings. Et tant mieux, finalement, parce que le leggings, je pensais que ça allait être comme le slim, que ses jours étaient comptés. Je viens donc de passer l'été à alterner l'un et l'autre. J'en ai bien profité. Vite, me disais-je, que j'en aie bien marre juste avant d'avoir l'air d'une pauv' fille à la traîne.
Ce climat propice aux leggings, ça donne aussi très envie de se plonger direct sans l'hiver 08. Et là sur la question du leggings, ça me fait l'effet d'être un peu bouteille à l'encre et compagnie (sur le slim aussi, mais bon j'y reviendrai, là n'est pas le sujet). Pour une fois, c'est pas ma bible ELLEsque de la semaine qui va m'aider à y voir clair. Du leggings on y en voit encore, alors même que chez Tendances de Mode on est encline à considérer - comme je le faisais moi-même - que c'est mort (tout en y estimant également que le slim n'a pas dit son dernier mot). Enfin, d'après ce que j'ai pu glaner ici et là, ça a l'air compliqué. Commençons par le ELLE paru ce 13 août, donc, et qui nous propose de tout savoir sur les tendances de la rentrée. On y voit encore du leggings. Parfois, il y est relativement classique, dans un genre de voile, comme chez Margiela. Ou alors il tire sur le jogging, avec un petit effet large resserré par élastique à la cheville qui me laisse pour ma part perplexe, comme chez Isabel Marant. Et puis il y a aussi la tendance à l'exact contraire graphique du leggings : la chaussette un peu montante sur jambe nue. Quelquefois, elle cumule les deux effets, chaussette, mais sans pied, comme chez Prada.
Pour me faire une véritable opinion, j'ai cherché des leggings dans Vogue. Dans L'Officiel. Je n'en ai pas trouvé. Je me disais que cette affaire avait tout de même du plomb dans l'aile quand j'ai ouvert Glamour. Et mes interrogations sont reparties à la hausse. Déjà, avec la pub des chaussures Morgan. Alors là, on bascule dans les 80's direct avec... le fuseau moulant + escarpins. Ouille. Mais bon, c'est Morgan... Sauf que dans la série de mode New York Electrique qui nous ressert le couplet du gris, nouveau noir déjà en vigueur l'hiver dernier, on trouve un leggings en maille torsadée... bleu électrique (Bérénice, 73 €). Peut-être pas un bon exemple ? Pourtant, au chapitre leggings zarb, quelques pages plus loin, on a le leggings en lycra alliage de noir/nouveau noir (Salomon, 70 €). Mmhh, mmhh. On note au passage que quand il est électrique, le leggings est très... sautillant. Encore quelques pages et voilà la série Milan Néo Rétro. Elles y sont, les jambes nues à chaussettes genre leggings, c'est à dire sans pied, dans une couleur, euh, colorée. Prada, toujours . 60 €.
La jambe nue en plein hiver ça fait plusieurs saisons qu'on tente de nous la vendre, celle-ci. Moi je lui ai toujours dit non. Un reste de vieux bon sens sourd aux arguments fashionesques, peut-être. Alors, avec une chaussette, en plus ? OK, sans moi. Et le leggings bleu, le fuseau, le genre jogging ?
Je crois que je vais pas tarder à ressortir mes bottes.
17:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 15 août 2007
Est-ce que j'ai une gueule de commentaire ?
S'il y a bien un incontournable, dans la blogosphère, c'est le commentaire. Faut-il ouvrir les commentaires ? Les modérer ? Y répondre ? Les considérer comme un signe de bonne santé de son blog ? Au petit jeu des stats on apprend vite que si un blog affiche un nombre impressionnant de commentaires c'est que certes il est lu. Mais qu'à l'inverse, l'absence de commentaire ne signifie pas absence de lecteurs. Loin de là. Bref, pour paraphraser Arletty dans Hôtel du Nord : commentaire, commentaire, est-ce que j'ai une gueule de commentaire ? Ben naaan, pas trop, je débute !
Lorsque je rebondis de blog en blog, je lis rarement une note sans lire aussi les commentaires (voire en ajouter un). Ils en apprennent beaucoup. Sur le lectorat du blog, sur le choix des pseudos, sur les sujets qui font réagir ou non, sur la politique de réponse/non réponse du blogueur (qui peut être je réponds aux premiers, je réponds par rafales, je réponds si j'ai le temps), sur le taux de compréhension/incompréhension de la note en question par les lecteurs, sur le degré de mégalomanie avancée ou non de ceux/celles qui lisent/écrivent, sur leur sens de l'humour, du second degré, sur la capacité à admettre un commentaire qui n'aille pas dans le sens du vent (plus souvent absente chez les commentateurs habitués du lieu que chez l'auteur lui-même bien souvent).
Tout aussi intéressante serait certainemenent l'analyse de profil de ceux qui ne commentent pas. Soit parce qu'ils détestent ce que vous faites mais qu'ils pensent que c'est même pas la peine de perdre son temps à vous le signifier et que d'ailleurs ils ont bien prévu de se souvenir de votre pseudo pour être sûrs ne jamais revenir, soit parce qu'ils sont du genre timide à se ronger d'amour en silence, soit parce que ça leur arracherait la gueule que de vous dire que ça leur plaît vos conneries, soit parce qu'ils sont tombés là par hasard et que tout ceci ne les concerne en rien, et que pour preuve, à peine atterris ils étaient déjà repartis. Comme, j'imagine, celui (ou celle ?) qui s'est retrouvé sur MON blog en googlelisant femmes zoophiles (et voilà, merci, comme ça il pourra revenir) et que j'ai toujours pas compris où commençait l'illogisme du fil qui avait bien pu l'amener à moi.
Bref, le commentaire, c'est tout un art et c'est distrayant. J'ai donc décidé d'en faire une petite revue de presse - évidemment pas du tout, du tout, du tout exhaustive - tous les de temps en temps.
Voici le premier florilège. Bonne pêche, et bons commentaires !
Chez Violette, qui prend vaillamment sur son temps d'apéro pour nous raconter son séjour dans l'Uber-On, et notamment la fête votive, Brownie a dit, le 9 août : "susnommé" ca me laisse toujours dubitative...
Chez MH qui faisait une petite mise au point concernant les caresses buccales, Vinzouille a dit, le 9 août : Très très bon post !!! Ni vulgaire, ni listing à la Redoute, ni technique ... tout bonnement parfait :)
Chez Marie-Sue, qui se demandait que faire de sa robe soldée, la garder ou la jeter : Eamimi, perle du oueb a dit, le 10 août : à 2 € tu peux la garder. De toute façon tout te va, un rideau de douche t'irait à merveille .... nan nan je suis pas jalouse ...... t'es juste trop bronzée alors je rale !!
Chez Punky B, qui nous narrait comment elle allait rallier vite fait et pour pas cher la tendance pinky : Manu Prince S a dit, le 12 août :
Chez Contessa, qui en a marre que ses colis postaux ne tombent jamais dans sa boîte aux lettres, balivernes a dit, le 13 août : 1ère étape : être présente, mais de façon très discrète au moment de la remise du courrier. Histoire de voir s'il est correctement mis dans la boîte. Evidemment cela suppose de connaître l'horaire du postier et d'avoir une souplesse dans les horaires de boulot. 2ème étape : tu t'envoies un faux paquet. Sous enveloppe bulle en y mettant un peu d'épaisseur (vieux chiffons..). Et tu attends l'heure de livraison du courrier durant les 3 jours suivant. Tu sauras où se situe le souci : avant ou après dépôt par colissimo. Déjà là, tu auras quelques indices. Mais au vu du montant du dommage subi, je peux t'affirmer que cela vaut la peine de faire au moins une "main courante" au commissariat du coin.
Chez Coco, qui nous dit que le slim n'est pas (encore) mort, Mlle E a dit le 14 août : Moi je ne cèderai pas au xxl, j'ai l'air d'un pot avec ça...
Sur ce, déchaînez-vous sur les commentaires (ici ou ailleurs) et à une prochaine fois.
18:30 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (16) | del.icio.us | Facebook
Régress' trip
En ce 15 août presqu'estival, j'ai fait le pari de pousser jusqu'au vide-greniers d'un petit village assez reculé, dans l'espoir d'en ramener quelque bondieuserie ou image pieuse comme je les affectionne. C'était le jour, me disais-je. Pari perdant et c'est, une dizaine de stands et une soixantaine de kilomètres plus tard, revenir les mains vides. Pari gagnant et ça s'avère être la bonne idée du jour.
Gagnant pour cette fois mais pas comme je l'avais prévu... Comme toujours en pareil cas. Depuis le temps que m'enchantent les drôles de pensionnaires de chez Molly Chicken, je n'en avais jamais trouvé de semblable : un brave chien des années 50, avec sa bonne tête bien râpée et son prix défiant toute concurrence. Et juste à côté, le buffet de poupée de la même époque.
J'allais repartir. Et puis, sur le dernier stand, ils m'ont fait signe. Les lutins à 20 centimes. De 1960 tout pile. Avec les vraies illustrations désuètes à souhait tout comme il faut.
Un vrai régress' trip au pays des jouets-que j'ai-pas-connus-d'avant-même-ma-naissance. Pour à peine une poignée d'euros.
15:10 Publié dans Chineuse d'opérette | Lien permanent | Commentaires (7) | del.icio.us | Facebook