dimanche, 12 août 2007
Un beau costard pour Nicolas Sarkozy
"Aurions-nous deviné que Nicolas Sarkozy était l'un des hommes les mieux habillés du monde ?" s'interroge Le Monde le 9 août. Ah non, moi j'aurais pas deviné et apparemment, au Monde, ils ne s'y attendaient pas trop non plus. Sur 61 personnalités sélectionnés par le magazine américain Vanity Fair pour son 68e palmarès de l'élégance mondiale, on apprend que NS arrive à la neuvième place. Pas mal. On ne fait aucun commentaire chez Dior, les derniers costumes créés par Hedi Slimane pour Dior Homme cet hiver, "un brin rock", portés par M'sieur not' président étant paraît-il des "achats personnels".
Celà étant ils seraient décidément très Prada dans la famille et une rumeur court annonçant que Nicolas Sarkozy aurait adopté les coupes plus classiques proposées par la Miuccia. Enfin classiques... pour les costumes.
Parce que Le Monde conclut avec un brin d'ironie que pour un président en pull "toison de mouton" de la maison italienne on attend de voir.
Et comme pour les Françaises, c'est Charlotte Gainsbourg (ici photographiée par sa soeur Kate Barry) qui truste la première place, je crois que je vais quand même finir par me la péter, avec mon 24H.
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samedi, 11 août 2007
Déjà vingt-quatre heures de 24H
Contrairement à beaucoup d'autres, nous ne nous sommes pas rencontrés dans une jolie boutique, avec papier de soie et tout le tralala, mais à l'arrache sur un coin de table de bistrot. Ce sac-là a fait et fait encore fantasmer beaucoup de filles mais pas moi. Pourtant la vie est injuste et me voici sans même l'avoir cherché en possession de ce 24H-qui-est-à-moi-sans-l'être. Il est bois de rose. Je crois qu'il me va bien au teint. Mon amie et moi avons passé un deal, je le lui rendrai une fois que j'en aurai patiné le sublime cuir. Patiné ne veut pas dire trashisé et je n'ai donc pas l'intention d'y déverser du café, de la bière et un peu de vin rouge pour faire bonne mesure (enfin je vais essayer de ne pas le faire, jamais à l'abri d'une maladresse, non plus). Non, je vais juste un jour le lui rendre, plus beau, avec un peu de vécu en plus, lui qui est encore si parfait, si... neuf.
Avant que nous ne réalisions prochainement notre première sortie officielle, j'ai tenté de savoir si nous allions pouvoir nous entendre lui et moi. Je me suis prêtée à un petit test à la con en ligne. On répond à une poignée de questions, la machine tripatouille le tout quelques secondes et sort un résultat. Me concernant, le résultat dit en sustance ceci :
Quel bazar ! Un agenda ? Pour quoi faire ? Vous faites tout à la dernière minute car vous estimez n'être efficace que dans l'urgence. Résultat : les factures à payer, coups de téléphones à donner et rendez-vous à prendre s'accumulent au fil des jours, sans que cela vous inquiète outre mesure. Vous n'êtes jamais pressée, car vous pensez toujours avoir largement le temps. Au final, votre vie ressemble à votre appartement : c'est un véritable capharnaüm.
Capharnaüm, capharnaüm, c'est vite dit, quand même ! On se connaît pas. Et puis même pas vrai que je suis jamais pressée vu que je suis toujours à la bourre. Bon admettons. Alors, qu'est-ce qu'il en dit, Gérard, d'un profil comme le mien ? Que peut-il pour moi ?
Eh bien il peut beaucoup. Le 24H est justement unanimement considéré comme un sac à capharnaüm. Mais à capharnaüm limité (je n'irai pas jusqu'à dire maîtrisé mais je l'ai pensé). Je n'ose imaginer à qui peut bien s'adresser un 48H. Là, ce n'est plus du capharnaüm, c'est du nomadisme.
Allant le chercher hier, j'ai jeté un coup d'oeil dans une vitrine et j'ai donc pu comparer mon bois de rose avec un multipoche gris pâle. Eh bien mon Charlotte-à-moi-que-j'ai-qui-n'est-pas-le-mien suffira bien. Au moins ai-je l'espoir de ne pas devoir tout retourner pour y mettre la main sur ce que je cherche. Et les poches à boucle pour faire genre je-suis-une-fille-organisée je me demande bien ce qu'on met dedans. Déjà, ni portable, ni mouchoirs, ni carte bleue, qui sont des objets à dégainer en urgence. Sans ces poches-là, donc, j'ai calculé que dans mon 24H, je peux mettre l'essentiel de mon indispensable, y compris un magazine. C'est pour moi LE critère discriminant absolu. Il me faut toujours de la lecture sur moi au cas-où. Enfin de la lecture... De belles images pour me distraire en cas d'attente à la Sécu, chez le médecin ou dans un embouteillage. Pas vraiment le genre de situation idéale pour se plonger dans un quintuple volume de Proust.
J'imagine même déjà pouvoir y faire tenir un pack de yaourts et un kilo de tomates en cas de courses non programmées vu qu'il n'y a plus jamais de sacs plastique aux caisses.
Ah comme la vie va être belle, en Charlotte Darel !
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Parfois Charlotte...
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vendredi, 10 août 2007
Un Charlotte sur les bras
L'une de mes amies m'a avoué récemment qu'elle s'était acheté un Charlotte et que c'était une belle... erreur. "Je ne le prends jamais, je vais te le donner, il t'ira mieux qu'à moi." J'ai dit que ben non, quand même, au prix où c'est, elle devrait plutôt me le prêter, non ? Si, si, j'ai dit ça ! Moi, essayer un Charlotte, c'est vrai que je suis partante, quand bien même je ne serais jamais allée en acheter un. J'ai du mal avec Darel. Bon, déjà, c'est pas sa faute, mais Gérard Darel, ça me fait penser à Coluche et ça commence mal...
Il y a un peu plus de 10 ans, Darel c'était encore une vraie marque (issue du Sentier) de quadras pas rock'n roll du tout. Et quadra je ne l'étais pas, ça me semblait même encore si loin. Bon, depuis le temps m'a certes rattrapée mais mon point de vue n'a pas évolué. Darel, ça ne m'excite pas et point barre. Pour moi c'est des fringues de dame et je ne suis pas si pressée d'en être une. J'ai bien noté que depuis 10 ans on fait tout, chez Darel, pour se déringardiser et que l'on aurait fort bien pu depuis s'aimer mieux, Gérard et moi. Il ne s'en faudrait sans doute pas de beaucoup pour que je sois son genre de profil, selon ce qu'établissent les gens de marketing. Marketing, tiens, voilà ce qui me chiffonne avant toute chose. Darel je vois ça rien que comme du marketing. Et donc, quelles que soient les ruses déployées par Gérard pour me convaincre du contraire, je ne veux rien savoir... Et quand je cède par ailleurs aux sirènes du marketing des grandes chaînes internationales dupliquées à l'identique dans le monde entier, ce n'est pas la même chose, c'est tellement pas cher me dis-je, jamais à l'abri d'une pointe - mais si faible ! - de mauvaise foi.
Chez Darel, l'entreprise de fashionisation a commencé avec l'affaire du collier. Le fameux collier de perles de verre de Jackie Kennedy, acheté 500.000 F en 1996 chez Sotheby's à New York pour en décliner des copies qui se sont vendues comme des petits pains. Pas à moi, on a compris.
Ca a continué avec Charlotte Gainsbourg. Il fallait une image glamour sans être prise de tête, c'est vrai que pour ça Charlotte était parfaite. Et l'a-t-elle dit assez franchement, elle avait besoin d'argent pour sauvegarder l'ex-domicile paternel de la rue de Verneuil. Et est venu LE sac. Le sac de Charlotte dans la pub. Bingo ! C'est vrai que c'est un assez joli produit, un coup pas mal réussi. Mais moi ce que j'en dis, c'est qu'il y a chez Hermès un sac qui s'appelle Birkin. Et que le sac de maman, c'est quand même tout autre chose que celui de Charlotte... Bref. Mes amies n'achètent pas de birkin et si elles le faisaient, elles m'aiment bien mais je crois quand même qu'elles ne me les donneraient pas. Ni même ne me les prêteraient... Question sac moi c'est simple, j'en ai plein des pas chers qui ne se prennent pas au sérieux et que je change souvent, fleuris, dorés, en toile de Jouy... Les jours où je ne veux pas trop jouer la loose j'ai un Barbara Bui noir un peu rock ou un Abaco fauve acheté très soldé. Le plus sérieux que j'aie eu, c'est un cabas Longchamp noir qu'il me fallait pour bosser.
A côté de ça, ça fait des mois que je rêve d'un Jérôme Dreyfuss. Plutôt un Robert. Quoique je commence à trouver du charme au dénommé Francis... Si quelqu'une en avait un en trop, je promets de ne pas être trop regardante sur la couleur. Mais bon, faute de Robert, faute de Francis, va pour Charlotte.
Quelle chance j'ai d'avoir une amie comme celle-là ! J'ai hâte ! Là-dessus je vous laisse, le Charlotte, je file le chercher !
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