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mardi, 18 septembre 2007
On revisite les 40's !
Je savoure la manière dont Mathilde nous dissèque depuis quelques jours sur son Alba blog, son gros ELLE iouké. Sa note sur les années 40 revisitées en cet automne 2007 m'a donné envie de m'y replonger, notamment pour revoir la manière dont elles avaient été, au tout début des 70's, décodées et recodées par Yves Saint Laurent. Pour commencer, je me suis tournée vers mes gros bouquins d'Anne Bony, qui a brillamment revisité depuis plus de 20 ans la vie culturelle et les arts au XXe siècle, décennie par décennie.
Et là, je me suis aperçue qu'une seule note n'y suffirait pas. Il y a beaucoup à dire sur la modernité des silhouettes.
Quant aux chaussures... Ah, les chaussures !
Je commencerai donc par les années 40, les vraies. Je passerai ensuite aux années 40 dans les 70's, chez Yves Saint Laurent en particulier. Puis viendra la tendance années 40 de 2007.
Eh bien Mathilde, sans le faire exprès, tu m'as donné bien du boulot...
12:45 Publié dans Ca me dit quelque chose | Lien permanent | Commentaires (11) | del.icio.us | Facebook
dimanche, 16 septembre 2007
Regress' trip, part III
L'ours en peluche de mon enfance ayant connu un funeste destin à la faveur du déménagement de mes parents et bien que m'en étant rapidement remise (j'avais quand même passé la trentaine et l'avais "oublié" chez eux) il m'était resté depuis l'envie de récupérer une vieille peluche bien râpée. Pour le charme du vieux jouet usagé, pour le supplément d'âme que ça donne à une déco de chambre d'enfant, par exemple.
L'été a été faste. Après le chien tout droit sorti des 50's, je suis tombée sur ces deux-là, plutôt 60's voir 70's, je dirais. Je n'ai pas su choisir. Je les ai embarqués tous les deux. Et pour leur prix déjà très raisonnable, j'ai même eu droit à un cadeau très dentelle de la marchande de la broc'.
Comme quoi, la broc', c'est pas toutes les semaines la fête du perf'.
15:30 Publié dans La minute de neuneuterie | Lien permanent | Commentaires (14) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 14 septembre 2007
Ba&sh à Monoprix c'est bâché
Quand j'ai vu chez Domino qu'elle avait ba&shé, et en beauté encore, chez Monoprix, je ne me suis même pas énervée. Je me résigne avec le temps. Je le sais bien, je ne le sais que trop, que dans ma ville que j'aime pas, même s'il y a un Monop', les trucs un peu créatifs, on n'en voit jamais la couleur.
Lorsque j'ai voulu la nappe de Robert le Héros, je l'ai achetée à Paris. L'hiver dernier, j'ai appelé tous les monop' du Grand-Est à la recherche d'un chandelier de plexi rose dont j'ai finalement dû me passer. Non, la note de Domino ne m'a pas énervée, elle m'a juste incitée à aller sur le site de Monop' afin de déterminer dans lequel de ses magasins, qui ne soit évidemment pas le plus proche de chez moi, j'allais bien pouvoir me dénicher du Ba&sh. Dans aucun. Ni à Strasbourg, ni à Nancy, ni à Dijon. Au moins c'est clair, je ne perdrai pas de temps à chercher l'introuvable. La liste des magasins "de province" fournis en Ba&sh tient peu de place. Il en ressort que l'Est n'y est pas représenté du tout, même pas par Strasbourg. Formidable, non ?
Au point où j'en étais, fermement décidée malgré tout à aller faire mes courses du week-end chez Monop', j'ai regardé ce que le site proposait d'autre. Un trench Irès Van Ryb ? Pareil. Certains magasins ne suivent pas cet article indique-t-on pudiquement sur le site. Les mêmes que pour Ba&sh, exactement. Je me suis donc intéressée aux vêtements anonymes montrés sur le site, ai fait quelques repérages et suis partie dans mon Monop'.
Le pantalon large , alors ? Introuvable.
Le pull tunique en cachemire ? Même punition.
J'avais aussi avisé sur internet une petite blouse de rien, tellement plus modeste que la Ba&sh, verte, en coton, à 19,90 €. Celle-là, ils allaient bien l'avoir, tout de même, dans mon Monop' à moi ? J'ai bien cherché. Mais non. Même pas. J'en ai essayé une autre, assez jolie tout de même. Avec pourtant un raglan raté qui m'empêchait de bouger, même deux tailles au dessus de la mienne (oui, je suis allée jusqu'à l'essayer deux tailles au dessus, pour voir).
J'ai vu. Rien acheté. La vie de château ? En Espagne ils doivent être, les châteaux. A l'heure qu'il est, je n'ai pas mon sarrau Ba&sh et ne suis même pas énervée. Juste dégoûtée de Monop'.
23:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us | Facebook
T'as ton sarrau ?
En lisant hier comme chaque jour où elle met en ligne, la note de Punky B qui nous présentait sa nouvelle acquisition sous le titre "J'ai 13 ans", j'ai trouvé que sa nouvelle blouse évoquait... un sarrau. Et je lui ai dit, d'ailleurs.
Et donc, m'est venue dans la foulée l'idée d'une nouvelle rubrique, le Petit précis de vocabulaire de la mode. Il y ainsi beaucoup de mots un peu désuets qui ne demanderaient qu'à être fashionaly réhabilités. Dont le sarrau. Pourquoi donc actuellement sommes nous toutes en blouse et pas en sarrau ?
C'est trop injuste pour ce pauvre sarrau, qui vient éthymologiquement du haut-allemand sarrok et qui est traditionnellement une sorte de blouse que portent les paysans, les charretiers, etc., par dessus leurs vêtements. Le mot n'est plus guère employé que par les entreprises spécialisées dans le vêtement de travail, la face la moins glamour qui soit de l'industrie textile comme chacun sait.
C'est trop dommage. Le sarrau, je trouve ça rock.
13:15 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us | Facebook