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dimanche, 09 septembre 2007
Actualiser mon look ?
Ayant atteint la page 148 de la bible ELLEsque, j'ai soufflé (et du coup plus dépassé la page 267) en voyant que je pouvais tout simplement actualiser mon look avec 5 idées simples et stylées pour adopter l'allure de l'automne.
1. Avec du rose fuchsia : comme je n'en abuse pas, mon perfecto édulcoré version très fantaisie, une fois customisé un peu rock, fera très bien l'affaire.
2. Avec des richelieus à talon. Ca tombe bien, justement j'en veux. Bon, j'avais presque trouvé, mais finalement ce fut oui sauf que non. Ca me fait un truc à chercher, comme ça.
3. Avec un sac structuré. Pas sûr que ce soit pour moi. Surtout en vert. Mais en version H&Miste de Céline, pourquoi pas ? Ca va bien exister si ça n'existe pas déjà (vu que je ne me vautre pas si souvent dans la H&Merie, on aura compris, puisque bien évidemment, dans ma ville que j'aime pas, il n'y en a pas).
4. Avec un trait d'eye-liner. Là ce sera sans moi. On n'a pas le temps d'apprendre à se bricoler un simili-smoky et, surtout, à s'en vanter chez les copines de la blogo que déjà ça change et qu'il faudrait se faire l'oeil d'Amy Winehouse ? Non, vraiment, sans moi.
5. Avec une ceinture large. J'ai déjà ! C'est une ceinture-corset de la Bagagerie, elle a tout bon. Et déjà quelques années. Je ne l'ai JAMAIS portée. Pourquoi ? Ben au fait, oui, pourquoi ?
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samedi, 08 septembre 2007
Sous un grand chapeau
Bon, c'est toujours la même semaine que ça tombe. Je ne suis pas parvenue au bout de la bible ELLEsque Spécial mode du lundi que celle du Fig'Mad' déboule le samedi. On est bien d'accord, le Figaro n'est pas un concentré de hipness. Mais on aurait tort de négliger le Madame. Notamment quatre fois par an : chaque saison, pour le Spécial mode et pour le Spécial accessoires.
Il est donc sorti aujourd'hui, j'ai eu le temps d'entre-apercevoir deux trois séries mode qui devraient m'inspirer mais surtout, dès les premières pages, je me suis étonnée.
A la vue de la pub Kenzo, que j'avais vue avant mais ça ne m'avait pas frappée, j'ai - parfois - l'esprit lent. Il a trop dû regarder la cérémonie des Miss, Antonio Marras, me suis-je dit, qu'est-ce qu'il lui prend de s'inspirer de la mère de Fontenay ?
Et quelques pages plus loin, je tombe sur la canette de Perrier habillée par Paul & Joe.
Et que croyez-vous que j'en ai pensé ?
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La quintessence de la tendance
Dans ma ville que j'aime pas, hier vendredi, c'était défilé de mode. Dans la rue. A l'initiative d'une poignée de commerçants désireux de faire connaître les nouvelles tendance de l'hiver 2007/2008. Enfin, plus exactement l'image qu'il s'en font, ou ce qu'ils imaginent pouvoir vendre comme tel à une clientèle généralement pas très au fait en matière de fashionneries - doux euphémisme.
Dans ma ville que j'aime pas, le jean bootcut sur escarpin hyper-pointu tient encore le haut du pavé. Le duo slim/ballerine a dû passer du statut d'apparition sporadique à celui de phénomène émergent au milieu du printemps 2007. Peut-être a-t-il des chances de se généraliser pour l'été 2009. Peut-être même pas. Peut-être jamais. Certes, au vu du défilé, on constate que le leggings est enfin arrivé. Je ne crois pas qu'il faille cependant s'en réjouir.
Déjà, rien qu'en voyant l'affiche, j'ai fui. Je ne voulais en aucun cas, ne serait-ce qu'en simple spectatrice, être mêlée à cette mascarade. En plus d'être futile-paresseuse-hyperactive-bordélique je suis prétentieuse. Eh oui. Mais je n'ai pas pu me retenir. J'ai surveillé la chose de loin et pris quelques photos à la dérobée. Elles sont un peu floues. Mais je crois que ce n'est pas plus mal. Pour préserver l'anonymat des mannequins qui n'ont aucun intérêt à être reconnues si elles espèrent encore acquérir quelque fashion crédibilité que ce soit. Et pour préserver mon lectorat dont je devine bien qu'il sera offensé par cette vision cauchemardesque de la tendance.
Dans ma ville que j'aime pas, les agents de la Police du style de Caroline Daily ne sauraient plus ou donner de l'appareil photo.
Dans ma ville que j'aime pas, conserver sa fashion conscience est un sacré challenge.
EDIT de samedi 14 h : je me rends compte que j'ai oublié de préciser deux choses essentielles.
1. J'ai pris les meilleures photos pour échantillonnage. Meilleures au sens que ce sont les moins floues. Sur la qualité des looks, c'était tout du même tonneau et je n'ai à mon grand regret pas pu exploiter les plus gratinés. Dont celui qui comportait leggings rouge pétard assortis à une valise de même couleur. Une valise ? Pour aller la remplir à Paris ? Et des excarpins vertigineux pigallesques dorés. Quand je dis doré c'est doré. Pas mordoré.
2. La rue était sonorisée, ben tiens, comme pour les vrais défilés ! Entre autres il y avait le Freak c'est Chic et Claude François. Je certifie que je n'invente rien. Et pas en tant que tendance revival, évidemment. Premier degré. Pourquoi j'inventerais, franchement, y'a pas besoin ?
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vendredi, 07 septembre 2007
Robes de mariée et chaussures de papier
J'en ai déjà parlé, j'ai une prédilection pour l'émission Chic d'Arte, à qui je dois déjà quelques découvertes.
Aujour'hui, le Danemark était à l'honneur. Moi, la fan de mode danoise, la Rützou-addict, ça ne pouvait que me parler, un thème pareil. Et je suis tombée sous le charme du travail de Violise Lunn. Cette fashion designer spécialisée en robes de mariée est sortie en 1995 de la Denmarks Design School. Mais elle ne fait pas que de la mode. Elle travaille le papier comme personne. Et aussi la porcelaine.
Elle explique de ses robes de papier qu'on peut les suspendre ou mettre une lampe dedans. Quant aux chaussures, elles sont des éléments de déco. Elle dit se sentir davantage inspirée par le textile que par la mode au sens propre. Elle voit ses chaussures de papier comme des sortes d'insectes. Certaines évoquent des squelettes. Violise Lunn explique quel est son processus créatif, comment son travail dévie en cours de route et comment la chaussure de papier devient autre au fur et à mesure du façonnage.
Ses porcelaines sont délicates, avec des dentelles inspirées par le textile et des effets de froissés venus du papier. Violise Luun considère que son travail évoque le monde du rêve, aussi bien avec les robes de mariée qu'avec la porcelaine ou le papier. Un monde très féminin qu'elle considère ne pas être un univers d'hommes.
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