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vendredi, 07 septembre 2007
Perfecto et laine bouillie
Le perfecto est partout, il a envahi les boutiques. Ou plutôt l'assimilé perfecto. Du perfecto de fantaisie dans toutes les matières et les couleurs imaginables. Sur cette dérive, sur ce que l'on peut craindre de la récupération de l'authentique perf' inventé par Schott en 1928 pour les bikers, qui deviendrait le look bien propret de tout un chacun, je ne peux que conseiller la lecture de la note de Material Girl de fa-fa-fa-fa fashion & blah-blah-blah (déjà, avec un intitulé qui sent le Bowie comme ça, son blog ne pouvait que me plaire).
Pour en revenir aux boutiques, on en trouve donc actuellement, copyright Material Girl, bien des versions "mignonnes".
Je ne suis guère décidée à investir cette saison. Pour la simple raison que j'ai les deux. Version authentique et version mignonne.
Pour l'authentique, c'est bien un Schott. Je l'ai acheté voici déjà tout près de... whaouuu, deux décennies ! Il n'a qu'un défaut, il est un peu grand. A celà j'avais une excuse lors de son achat : j'étais enceinte. Le perf', je l'avais décalé au point d'en faire un vêtement de grossesse.
Et puis j'ai deux versions mignonnes du perf'. Les deux sont en laine bouillie. J'ai toujours aimé cette matière, et voici qu'elle revient elle aussi.
Le premier est noir, très près du corps et date d'au moins quatre ou cinq ans. Il vient de chez Zara et était, je m'en souviens fort bien, très inspiré d'un modèle de Sonia Rykiel.
Le second est une version très édulcorée du perf', rose fuschia, de ce rose dont j'use habituellement peu et qui fait cette semaine la Une de la bible ELLEsque sous forme de veste en laine bouillie signée Balenciaga. Il vient de chez les Petits Hauts et je l'avais acheté très très bradé en fin de soldes de l'hiver 2005.
Voilà au moins une tendance qui ne me ruinera pas.
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jeudi, 06 septembre 2007
J'ai fini par ouvrir mon ELLE
Depuis lundi qu'elle me narguait, avec son jodhpur en couverture, j'ai fini par découvrir la bible Spécial mode. Enfin, j'ai commencé, je me suis arrêtée aux rides, pour le moment, ce qui signifie qu'ayant atteint la page 267, je n'ai toujours pas atteint le coeur du sujet proprement dit, c'est à dire le dossier spécial mode. Mais j'ai déjà matière à une volée de notes.
La première est juste en dessous.
15:41 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (9) | del.icio.us | Facebook
Garder mes rides ?
Elles sont bien rigolottes, les rédactrices de ELLE. Dans la bible cale-porte de cette semaine, à la page 267, elles nous enjoignent de garder nos rides. C'est drôle, parce que le tombereau de pages de pub qui précède la page 267 comporte comme toujours nombre de pubs pour des cosmétiques. Qui, invariablement, soulignent leurs qualités anti-rides, anti-âge, anti-ci et anti-ça. Dans le genre de celle dont j'ai pris le visuel au hasard, comme souvent à connotation scientifico machin-chose.
Donc j'ai qu'à vouloir garder mes rides mais avant cela, acheter des crèmes qui seraient destinées à m'éviter d'en avoir ?
Celà étant, le témoignage des femmes choisies pour illustrer ce qu'on n'ose appeler une nouvelle tendance est intéressant. Celle qui me touche le plus, c'est Evelyne, 63 ans. J'aimerais avoir encore la lucidité qui est la sienne dans... une vingtaine d'années. Elle se dit de la génération de la chirurgie esthétique plus que du Botox. N'a jamais "touché à rien". "C'est un combat vain. Si vous faites refaire votre visage, vous êtes rattrapée par vos mains" assène-t-elle.
Et juste après par votre arthrose, j'aurais envie d'ajouter. Ah non, je persiste, avec ELLE, on s'amuse bien.
15:29 Publié dans Je comprends pas | Lien permanent | Commentaires (12) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 05 septembre 2007
On the Milky way
Je l'ai cherché tout l'été. En vain. Partout où je suis passée, au cours de mes pérégrinations estivales, je l'ai réclamé. Il n'était jamais nulle part. Je savais qu'il existait, j'avais vu la couverture sur le site de Milk. Le N° 16. Sorti le 7 juin, à croire que dès le 15, quand j'y ai pensé, tout était vendu. Rien dans mon point de vente habituel (le seul où je l'aie, jusque-là, jamais vu). Et rien ailleurs, donc. Quatre fois par an, je ne loupais pas. Sauf là. J'en ai été très fâchée. Tous les jours, du coup, je pensais à Herman's Hermits. Faut déjà le faire.
Et pourquoi quand on les appelle ils répondent jamais, ces gens ? Ils bossent pas, dans leur rédaction ? C'est sans doute parce qu'ils ne sortent un numéro que tous les trois mois, et là, comme ça vient de sortir, ils sont tranquilles un moment ? Bref.
Voilà que le 31 août, dans le petit tabac près de chez moi, il était là. Le nouveau Milk. Déjà là. Celui qui devait sortir le 7 septembre, avait annoncé le site. Je m'étais même déjà préparée à une course de vitesse pour m'en saisir. Et le plus fort, c'est que le bureau de tabac situé 50 mètres plus loin l'affiche aussi. Voilà qu'après n'avoir été nulle part, il est partout. Il va peut-être me narguer comme ça jusqu'au suivant, qui sortira début décembre ?
Ce que j'aime, dans Milk, c'est que c'est bien autre chose aussi que des fashionneries pour modèles réduits. Même si on y trouve bien sûr des pubs pour nains, elles sont souvent des plus réjouissantes. Pour exemple celle de Littlefashiongalerie.com. Et celle de Pom d'APi.
Il y a aussi les plus belles boutiques du moment, toujours inspirant, même quand c'est au Japon.
Il y a même des articles de fond. Cette fois c'est pro-allaitement. Ca ne fera guère évoluer mon point de vue sur la question et chacune, d'ailleurs, fait bien ce qu'elle veut de ses seins, mais la photo est...
On ne doit pas ignorer le beau monde de la blogosphère fashion, chez Milk, et nous avons droit cette fois à une sorte de sartorialisterie de petits mômes.
On découvre les secrets de tournage de Mia et le Migou, film d'animation français qui sortira fin 2008. On va chez des gens de goût découvrir des chambres de garçons.
On fait aussi un tour dans l'atelier de cinq créatrices de mode enfantine, dont Dino e Lucia, de Saint-Tropez.
Je ne peux pas tout montrer, mais il y a aussi des séries de mode démentes. Enfin voilà, on ne s'ennuie jamais, on the Milky way.
Quelqu'un aurait vu le N° 16 ?
11:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us | Facebook