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jeudi, 22 novembre 2007
In love with Robert
Je pensais pas que ça arriverait. Mais on ne choisit pas le prénom de ses histoires d'amour. De tous les Jéjé, c'est Robert que je préfère.
A l'exception de l'inaccessible Hermès, qui est de toutes façons l'exception, les grandes marques de maroquinerie ne m'ont jamais enthousiasmée. Le monogramme, pour ne citer que lui, me ferait même plutôt fuir. Trop vu, trop codifié, décodifié, recodifié, jamais je ne pourrais me l'approprier. Les marques de bons faiseurs à prix abordable n'ont pas mes faveurs non plus. Passe-partout et souvent pas très fun.
Pour ce qui est d'être fun, j'ai accumulé au fil des ans une belle collection de sacs improbables, que j'adore et que je sors. Et d'autres relativement créatifs tout en étant de bonne qualité, un peu utilitaires tout de même, au rang desquels le Great by Sandie dernièrement vidé. Lorsqu'il a laissé tomber le prêt-à-porter pour se concentrer sur les sacs, j'ai vite soupçonné que Jérôme Dreyfuss visait une cliente dans le même genre que moi. Aimant les belles matières mais sans ostentation, détestant les sacs tristes et ceux qui se prennent au sérieux. Dois-je préciser que de point de vente Jérôme Dreyfuss proche de ma ville que j'aime pas, il n'y a pas ? Et que je n'envisageais pas non plus d'investir dans l'affaire la moitié d'un bras ?
Grâce à Marion, je suis désormais fa-fa-fa-fa-fashionistiquement comblée. Bien qu'ayant bien autre chose à faire, Marion s'est débrouillée pour mettre Robert sur mon chemin, dès ce matin. J'avais dit banco pour bordeaux sans même l'avoir vu. Je m'en félicite. La couleur est profonde, entre le vin du même nom et le vrai chocolat.
Les cuirs Jérôme Dreyfuss se patinent "roots delux" annonce l'étiquette. Au fil du temps, ce bordeaux sera de plus en plus beau.
A peine réceptionné, Robert cache une forêt de sacs. En grande malade, je n'accroche pas que des sautoirs à mes poignées porte. Mais bariolés ou irisés, je connais des sacs qui depuis ce matin font si méchamment la gueule qu'ils en ont pâli.
18:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (49) | del.icio.us | Facebook
(P'tit) mec en slim
Si j'en crois les réactions à la présentation du ELLE belge par Zabou en fin de semaine dernière, si j'en crois les propos échangés peu avant chez Domino, il semblerait que les filles, dans leur majorité, désapprouvent le slim au masculin.
Ben moi, j'aime bien.
A condition d'être taillé pour. Mais bon, ils ont quoi comme choix, les mecs, sinon ? Du fute de costard à pinces de papa ? Du 501 vu et revu et re-re-vu ? De l'infâme baggy dont le fond leur arrive aux genoux ? De l'infect pantacourt sur sandales scratchées en été ?
Sont pas aidés.
Donc le slim de mec, je valide. Et je le prouve.
Je précise pour les âmes sensibles que cette photo a certes été réalisée sans trucage mais avec le plein accord de l'intéressé, qui ne sait pas (encore) tenir une guitare mais c'est normal, c'est celle de sa soeur (Ptite Girl alias Bam-Lisa s'il y en a qui suivent). Et qui n'est pas le dernier, à chaque visite chez Monop', à aller zieuter, aussi bien des t-shirts que des Lego. En ce mercredi, on installait en rayon une collection qui déchire. Mais que pour les garçons, petit ou grand modèle. P'tit Boy est reparti avec un slim noir en velours côtélé, un autre en denim brut, un t-shirt gris à motif de guitare devant
et ampli derrière
et une veste de velours noir. Oui, rien que ça.
J'ai quand même shoppé pour moi en small un t-shirt de mâle à guitare argentée. Que je vais customiser vite fait parce que je n'aime pas son tout petit décolleté en V.
Etiquettes vynile et guitares : même le merch a été soigné !
09:40 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (23) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 21 novembre 2007
En noir et or, donc
J'ai fait comme j'avais dit. Elle m'a bien donné un peu de fil à retordre (sinon c'est même pas drôle) mais au final elle est toute comme j'imaginais.
Quelques soucis techniques avec le motif brillant sur fond mat, jamais exprimenté à ce jour, ne m'ont pas fait renoncer. J'ai gardé le motif fleuri de la chaise Fourmi avec laquelle j'ai inauguré mon blog.
Et je suis passée au noir (brillant) sur noir (mat).
Avec une touche d'or.
Plus exactement, avec des touches d'ors.
La guirlande noire qui anticipait la déco de Noël n'est pas restée isolée. Le noir sera chez moi la tendance lourde d'une déco de Noël plutôt tendance light. Au sens de légère. Et au sens de lumière.
Il manque tout de même un petit quelque chose à cette chaise pour qu'elle corresponde vraiment à mon envie du moment. J'y travaille. La suite prochainement.
11:40 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (40) | del.icio.us | Facebook
mardi, 20 novembre 2007
Je veux... une machine à badges
J'ai zappé Manaudou, qui fait la couv' de ELLE cette semaine. J'ai zappé pas mal de choses. J'ai fait de ce numéro une lecture très anecdotique, d'un détail à un autre, sans rien retenir vraiment. Ni vraiment agacée ni vraiment séduite.
Zapping.
Je vote, comme 59 % des internautes de elle.fr qui ont pris la peine de répondre, pour les collants de couleur. Je vote aussi pour le t-shirt anarchiste, à la rigueur, avec son fond rose, même si c'est plus de la récup' folklorique qu'autre chose.
J'aime beaucoup la broche n' roll. Pas pour en consteller mes frusques. Mais ça fait bien trois saisons que j'en ai sur mes sacs, que je valide en déco. En noir et or, par exemple, j'y reviendrai bientôt. Je vais finir par acquérir une machine à badges, je les ferai moi-même, tellement ça a l'air trop bien.
Je note un véritable effort de la rédaction mode sur les petits prix dans le Style ELLE. De vrais petits prix à moins de 50 €.
En tendance campus inspirée une fois de plus du look vu et revu de Balenciaga.
En tendance girly chic aux bottes... Kiabi.
En tendance néo-bourge. Cheap. Mais il y a effort sur les prix.
Quelques pages sur le bleu Klein, couleur qui me laisse aussi froide qu'une piscine pas chauffée. La nouveauté, c'est comment l'assortir avec du jaune ou du vert. Ca me semble difficile, mais je m'en fous, je ne suis pas concernée.
Un tour d'horizon des it-beauté du moment ne m'apprend pas que l'ongle se porte violet foncé.
Mais je note que le turban est out avant même que j'aie eu le temps d'en croiser un sur qui que ce soit.
Je note aussi que le carré est out avant que j'aie eu envie d'y revenir. C'est le court qui tient la corde. Sans moi. Je suis d'accord avec ELLE, le fait que le vrai rouge fasse son retour est une bonne nouvelle. J'ai une note en projet là-dessus, tiens. Entre autres.
Et le retour du chignon banane tendance rock ? Alors lui, je l'ai déjà vu passer. Je suis incapable de le réaliser, ce n'est pas faute de m'y être essayée dans le passé. Tant pis, je garde le danseuse. Et je ricane bêtement en me demandant comment on se fait un chignon banane si on ne laisse même pas repousser le carré qu'on se serait fait cét été ?
Opposer des tenues strictes et la lingerie à porter en dessous était une bonne idée. A l'arrivée, je trouve la série ennuyeuse, sans surprise. Je n'en donne donc qu'un exemple.
La rubrique psycho de comptoir se demande pour qui on s'habille, nous les filles. Le verdict ? Pas pour les mecs. A peine pour soi-même. Pour les autres filles. Voire contre. Une éternelle histoire de rivalité. Une belle litanie de clichés.
Et les mecs, eux, ils s'habillent pour qui ? Je sais à peine qui est Christophe Willem. Et ça risque de perdurer, même si Inès de la Fressange tombe en pamoison devant lui quand elle le croise au Flore. Mais sa prétendue demande de relooking auprès de la rédaction de ELLE m'a bien amusée. Il aurait demandé de l'aide à la rédaction, promettant d'essayer tout ce qui lui serait suggéré. C'est du moins ainsi que l'affaire nous est présentée. Et donc on s'amuse à voir comment il s'attache à détailler la vitrine de Zadig & Voltaire, comment il s'essaie au costard chez Rykiel, au caban chez Gap, plein de bonne volonté. Comment Nathalie Dupuis et Sylvia Jorif arrivent à le convaincre de lâcher son Z&V Elvis trop moulant pour une taille M. "Je ne suis pas gaulé du tout ! Je suis maigre. Dès que ce n'est pas moulant j'ai l'impression de flotter dans les vêtements, de disparaître... comme une tortue !". Les ELLE girls vont lui expliquer qu'il convient de distinguer moulant et près du corps. Et le caban Gap, c'est bien gentil, mais au final le garçon repartira avec un trench de chez Burberry.
Je suis passée plus que très vite sur les 100 trucs bluffants à utiliser en cuisine, mais suis tombée en arrêt devant la guimauve. Je sais où on en trouve, de la vraie belle guimauve, dans ma ville que j'aime pas, et ces petites recettes-là ont l'air bien tentantes. Et je vais enfin revenir sur mon jean large. Le ELLE Passion de la semaine en propose un. C'est un... Ober. Une marque qui, habituellement, truste davantage les rayons des hyper que les pages de ELLE.
De tout ce fatras je retiens une chose : c'est sûr, je veux une machine à badges. Je crois bien qu'il y en a une chez Eveil et Jeux...
12:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (53) | del.icio.us | Facebook