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lundi, 19 novembre 2007
Simone Signoret le 14 octobre 1985
Le numéro de ELLE de ce 4 octobre 1985 rend hommage à Simone Signoret, qui vient de disparaître, à 64 ans. Avec des extraits de la Nostalgie n'est plus ce qu'elle était, qui avait révélé son talent d'écriture. Dans lequel elle évoquait celui qu'elle n'appelait que Montand, épousé en décembre 1951 mais avec qui elle comptait les années de maraige depuis le 19 août 1949.
Elle évoque aussi sa première admiratrice, sa fille, Catherine Allégret, présente sur un photo révélatrice.
Laquelle est également présente sur une autre photo prise lors des obsèques, en compagnie de Montand et de son fils, Benjamin Castaldi, 15 ans.
Christine Ockrent est la rédactrice en chef de ce numéro de ELLE. Elle appose à ce titre son estampille sur nombre d'articles. Elle vient de démissionner de son poste de présentatrice de JT sur ce qui est alors Antenne 2. On ne sait encore trop quels sont ses projets. Elle a bluffé la rédaction de ELLE par son professionnalisme.
Catherine Nay, qualifiée de consoeur complice, évoque leur amitié.
Elle s'entretient de son métier avec Philippe Noiret, à l'occasion de la ortie du film de Serge Leroy Le 4e Pouvoir, dont Françoise Giroud signe les dialogues.
Elle présente ses couturiers favoris, Jean-Louis Scherrer, Chanel, Hermès, Per Spook et Saint-Laurent. Elle apprécie qu'ils sachent jouer de l'élégance classique, de la subtilité des couleurs, du confort des tissus. "Le chic un peu strict c'est tout ce que j'aime".
Christine Ockrent approuve également une valise idéale pleine du dynamisme des 80's. En imperméable Initial, veste Jacques Esterel, pull Hermès et pantalon Buffalo. Et en mocassins Montana pour Kélian, les fameux mocassins que jamais je ne suis parvenue à porter.
Et les 80's, c'était aussi sacrément bling-bling, en bijoux Chanel.
Côté garde-robe, trois classiques et six solutions. En caban de maille Carine Tricot.
En veste de gabardine de laine Dietmar Sterling.
En tailleur Chanel de jersey noir.
Le Bon Magique est signé Claire Barrat, l'une des stylistes favorites de Christine Okrent. Un sweat, un pantalon et un polo soyeux, à 275, 200 et 220 F (pour un ELLE à 9,50 F soit 66,57 €, 48,42 € et 53,26 € pour un ELLE à 2,30 €).
La rubrique Idée ELLE s'enflamme pour le cigare, dont Christine Ockrent se déclare adepte.
S'en suivent deux pages photos des plus suggestives.
Plus plan-plan et toujours approuvé par Christine, le plaid en patchwork à réaliser soi-même.
Vivement lundi prochain !
16:05 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (33) | del.icio.us | Facebook
samedi, 17 novembre 2007
Awards et festival des Inrocks
Au chapitre des googleries de la quinzaine (puisque Gueule de comm' manquait à l'appel la semaine dernière), je note que je deviens la spécialiste de la machine à tirette et je remercie Carine Roitfeld au passage.
Sinon, il y a aussi la machine à caca, et là je dois dire que je comprends pas, mais comme j'en connais pourtant une bien sympa, grâce à ma progéniture, je donne le lien et basta.
Il y a aussi dessin d'homme marié. L'homme marié fait des dessins ? Ils lui sont spécifiques ? On y lit l'avenir comme dans le marc de café ? Je ne me souviens pas avoir abordé le sujet, mais qui a des infos peut m'en faire part, à mes heures perdues, je créerai une base de données.
Au chapitre des distinctions honorifiques de la semaine, je suis encore tout ébaudie de m'être vu décerner un Award dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Je le dois à Camille, de Fashion gazette, qui a la faiblesse de me lire et qui en parle avec l'humour qui la caractérise.
Et Camille a décerné l'Award à Zabou, aussi. A nous maintenant de transmettre cet Award. Zabou et moi avons décidé en commun de le décerner à Benetie.
Benetie, te voilà double-awardisée !
Et sinon, je fais comme Camille, je le décerne à deux autres blogueuses :
A Mathilde et à son Alba blog, parce que le ELLE UK, parce que sa folie des sacs, parce qu'elle a écrit un jour que les Crocs il faudrait les faire fondre devant les yeux de ceux qui les portent tellement c'est moche. Voilà, Mathilde, je fais mon coming out. Je m'en suis jamais remise.
A Anne et à ses vitrines new yorkaises, parce que son blog ne ressemble à aucun autre et qu'il me fait rêver chaque jour.
Et j'en laisse de côté plein d'autres que j'aime, mais c'est ainsi, il faut choisir et c'est injuste.
Allez, c'est parti pour un onzième florilège !
Chez Minisushi, qui présentait ses foulards si tellement si pas chers mais il fallait trouver de quelle adresse inavouable ils pouvaient bien provenir, Diane a dit le 12 novembre : Mais euh ! Si tu nous le dis pas il va plus en rester ! Claire's ?
Chez Domino, qui nous narrait son festival des Inrocks, auquel elle avait convié G&G, Garance et Géraldine, et qui nous racontait notamment, donc, le concert d'Elvis Perkins mais pas la prestation du spécial guest Louise Attaque parce qu'elle trouve que c'est de la nullité en barre, Solenne a dit le 12 novembre : allez vieeens je t'emmèè-ène au veee-ennt ///
ha ha voilà vous avez toutes cette chanson de merde dans la tête ;)
Chez Géraldine, qui a shooté la sublime Shingai Shoniwa, de the Noisettes, et sa coiffe de plumes, Iknowa a dit le 12 novembre : Le choc total entre la chanteuse de Noisettes et le basse du groupe, ... la curiosité m'a fait aller ver le site de Noisettes...franchement là il faut se méfier de apparences, j'imaginais de la musique africaine avec des tambours ! Je pense que c'est la première rockeuse noire que j'ai vue ... Et puis la madame Bergman... avec sa robe et le tatouage... le choc aussi ! J'imagine l'scène de Gilda qui enlève ses gants avec un tatouage dans le bras... Amaaaado mioooo , ....look at my taaatoooo ! ;-)
Chez Garance, qui a shooté, entre autres, Zach et Devendra, Punky b a dit le 13 novembre : j’en reboule pas mes yeux…. je suis littéralement subjuguée par la première photo tout d’abord, mais TOUTES les autres sont parfaites!!!
Garancialist? c’est bien toi??
Chez Alexiane, qui se casse pas le cul pour ses notes du week-end, et qui nous administrait la preuve que nos amies les bêtes sont des couilles blondes comme les autres, Violette - qui se casse pas le cul le week-end non plus - a dit le 16 novembre : Je crois que, définitivement, on a le même humour de merde. Quand je pense qu'on va se taper la tête du chat casqué tout le week-end, bordel ! Quel pied !
Chez Lavieenrouge, qui nous expliquait comment grâce à Bernik, sur son PC plus rien ne déconne, et qui en profitait pour nous montrer la Cène en Légo de Lutin Ludique, Yves a dit le 16 novembre : Ce Bernik est épatant ! A t-il utilisé son tournevis acheté au Vatican ??? Alleluia
Sur ce, déchaînez-vous sur les commentaires (ici ou ailleurs) et à une prochaine fois.
16:15 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (25) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 16 novembre 2007
En quête du foulard parfait
J'ai longtemps été plus écharpe que foulard. Mais cet automne, les foulards sont partout. Mais pas dans ma ville que j'aime pas. J'ai donc fait le tour de ce que j'avais déjà.
Et j'y ai trouvé une certaine unité de couleur. A droite, mes deux écharpes Epice.
Tellement souples, et larges, et chaudes et fabuleuses, qu'on peut les porter comme des foulards.
Et puis des carrés de soie. Mais j'ai toujours eu du mal avec le carré de soie. Celui-ci, tout froissé, je le porte dans les cheveux, il ressemble désormais à un bandeau. Je crois bien que c'est un Epice aussi. Mais j'ai enlevé l'étiquette et n'en suis plus très sûre. Quoiqu'il en soit, avec ses fleurs et ses pois il est assorti à ma chaise peinte à fleurs et rayures.
Celui-là est un Dior qui reprend un dessin de Gruau. Il est magnifique. Mais c'est un petit carré. Je ne sais qu'en faire, je ne sais comment le porter. Et quoique je fasse, on ne voit pas le dessin. Ca me chagrine. Alors je n'en fais rien.
Celui-là c'est le Plaza de toros de Christian Lacroix. Lorsque je l'ai acheté il y a quelques années, je ne savais quelle couleur choisir, je les voulais toutes. Mais je le porte peu.
Un foulard c'est comme un tableau et une fois porté, plus de tableau. Ca me chagrine. Alors je n'en fais pas grand-chose.
Puisqu'autour de chez moi il n'y avait rien en magasin, j'ai acheté celui-ci sur e-Bay.
Il a été acquis par sa précédente propriétaire en Italie, il est en laine et soie, sans marque, l'étiquette a été enlevée. Je l'ai payé 2,90 €.
Et puis j'ai fini par faire des kilomètres sous la neige pour aller chez Zara. Et j'ai trouvé le foulard de Punky. Le dernier.
Ce n'est pas un tableau, il est en laine, il est dégoulinant comme j'aime à la façon de mes écharpes Epice.
Que demander de plus ?
Ah si je sais ! Gueule de comm' ! Demain ce sera chose faite. Violette, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer !
16:45 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 15 novembre 2007
Fébrile et trop pressée de vider mon sac !
Le même week-end, j'ai été taguée par Mzelle-Fraise et par Misschanel. Grâce à la première, on sait désormais quel genre de super-héroïne je serais. Grâce à la seconde, je vide mon sac. Et je ne le vide pas juste pour le fun et l'invite au keskyadabtonsac.
Non, je fais surtout un TEASING DE LA MORT. L'un de mes rêve sera très prochainement réalité. Même surbookée, Marion a joué les entremetteuses et j'aurai bientôt à mon bras - et au meilleur prix - un sac en forme de prénom. Pas Charlotte. Un prénom masculin.
A ce point de leur lecture, mes lectrices fashionistas m'envient déjà, non ? Sur le prénom en question et la couleur de peau de l'intéressé, je ne dirai rien. Mais je vide déjà mon sac.
Je ne vais pas l'abandonner tout à fait, celui-ci. Enfin, c'est ce que je crois encore. Je l'ai acheté soldé, cet été, alors que je fantasmais déjà depuis un moment sur celui qui sera bientôt mien. Il est beau, pratique, de bonne qualité, la couleur du cuir est parfaite, ce que ne montre pas ma photo : je ne lui trouve pas de défauts. Je n'ai rien à lui reprocher, sinon quand même une chose : le nom de la marque. C'est un Great by Sandie. Une jolie petite marque de sacs, tous les modèles présents dans la boutique où je l'ai acheté étaient plus tentants les uns que les autres. Mais Great by Sandie, pour une marque moyen-haut de gamme dont les tarifs ne sont pas ras-de-plancher, je n'arrive pas à m'y faire. A des non-initiées, c'est inavouable. Un nom pareil, on croirait que ça sort de chez Pimkie.
Finalement, je ne trimballe pas grand-chose, pour une bordélique.
Un portefeuille qui mériterait d'être remplacé. Bonne came, il tient le coup. Mais il laisse passer les pièces de monnaie, j'en ai plein le fond de mon sac. Et surtout, il est bleu. Pourquoi l'ai-je acheté bleu ? Je n'en sais fichtre rien. Juste, ça ne me ressemble pas.
Un portable. Qui fonctionne à merveille. Pourvu que ça dure. Je ne suis pas techno-addict. S'il est dépassé, et il l'est certainement largement, je m'en cogne : il fonctionne. Tiens, il est bleu aussi, pas fait exprès.
Un stylo mosaïqué qui flashe. Bleu. C'était le mieux.
Un trousseau de clés avec une Ugly doll. Une vraie, ramenée des US, ouep, même si on les trouve en France. J'adore les Ugly dolls. J'adore Ugly Home. J'ai parfois le goût de l'ugly. Et mon Ugly doll est bleue ? Voilà que je m'inquiète.
Une trousse de secours kitschos, qui n'est pas bleue et ne sert pas à me vernir de Tulipe noire contrairement aux apparences, mais à me refaire l'oeil noir. Avec même, dedans, du rouge.
Un paquet de mouchoirs en papier. Indispensables par les temps qui courent.
Une carte à mauvais café. Mais c'est ça ou rien.
Mes papiers de voiture dans leur étui tout moche. Moche mais utile.
Des chèques resto et aussi des chèques-livres.
Des lunettes dans leur étui fleuri. Je devrais les mettre pour travailler. Parfois, j'oublie.
Un bracelet acheté multi-bradé à 1 € et qui traîne encore là et qui me rappelle que j'ai une note en projet, sur les bracelets. Lettre morte pour le moment. Une de plus.
Dans mon sac, j'ai toujours un magazine. Parfois ELLE mais parfois autre chose. Pour cette fois, un ELLE Déco que j'arrive pas à ouvrir. Non que je n'aime pas la couverture, au contraire. J'ai juste toujours autre chose à faire.
Et des pièces de monnaie qui s'échappent du portefeuille bleu.
Et puis c'est tout.
Face à tant de sobriété, je m'étonne moi-même. Celui que j'attends ne risque-t-il pas d'être trop grand ?
21:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (25) | del.icio.us | Facebook