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samedi, 10 novembre 2007
D'un coup d'aile de mon cheval
Je dois dire, pour paraphraser Violette, que les chaînes bloguesques, moi aussi, ça devrait avoir plutôt tendance à me casser... ce que j'ai même pas. Mais M-zelle Fraise a pensé à moi, et ça me fait tellement plaisir qu'il est hors de question de ne pas me plier à l'exercice. Surtout pour jouer les super-héroïnes, un costume tellement taillé pour moi !
C'est parti !
Quel serait votre surnom de super héroïne ?
Je garderais le mien ! Fri-Fri, ça le fait, non ?
Votre super pouvoir secret ?
Transformer les gêneurs en statue de sel.
Votre combinaison et accessoires distinctifs ?
Un cheval qui vole et une robe couleur du temps.
Votre devise qui fait mouche quand vous triomphez des super vilains ?
C'est comme ça-ah-ah ! Lalala. Lala.
Que feriez-vous de vos journées si vous aviez le pouvoir de dédoublement ?
J'arriverais enfin à faire ce que j'ai prévu dans ma journée. Mon double prendrait les trucs chiants, je garderais ce qui me plaît.
Votre combat au quotidien pour sauver l’humanité ?
Faire surgir des palais de dame Tartine pour éradiquer la faim dans le monde.
Qu’entendriez-vous si vous aviez le pouvoir de lire dans les pensées de votre patron ?
Ah ouais, il pense ?
Votre talon d’Achille ?
Mon bordélisme. De quoi bien me planter dans l'utilisation de mes super-pouvoirs, faire surgir des palais de sel et transformer les fâcheux en statues de pain d'épices. A condition de commencer par savoir où ils sont rangés, les super-pouvoirs.
Avec quel super héros vous auriez aimé avoir une super aventure ?
Avec l'Homme invisible. En toute discrétion.
A quelle époque auriez-vous aimé vous téléporter ?
N'importe laquelle si je suis sûre d'avoir un billet de retour.
Quatre supers wi-filles à taguer ?
Des p'tites nouvelles, Viscose & Acrylique. Adeline, Sophie ? Et Galliane pour tag, le deuz !
NB : Le cheval ailé Pegase qui illustre cette note provient d'un site consacré à l'origami. A voir !
14:05 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (16) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 08 novembre 2007
Echange de bons procédés
Elle portait le perfecto Schott in utero, c'est à dire que c'est moi qui l'avais sur le dos (le perfecto) et désormais elle a le sien.
Elle m'a piqué ma veste d'écuyère.
Elle commente parfois ici sous le nom de Ptite girl.
Elle va finir par me piquer mon blog ? Non, en fait, elle vient de créer le sien, même si, pour des raisons de vie estudiantine, elle n'occupera les lieux que le week-end. Et elle m'a fait une proposition que je ne pouvais refuser tant c'était une bonne idée : elle rédigeait un billet pour mon blog, j'en rédigeais un pour le sien. En respectant la ligne éditoriale de l'une et de l'autre. Ici, elle cause chapeaux sous sa nouvelle identité de Bam-Lisa. Là-bas, je cause jouets.
Merci d'aller me lire chez elle. Merci de la lire chez moi. Et à vos commentaires, ici et là-bas !
PS : pour des raisons demeurées inexpliquées, je n'ai jamais pu mettre en ligne d'albums photos sur mon Hautetfort, ça buggue. Mes photos seront donc gracieusement hébergées chez Bam-Lisa. Parce que chez elle, tout est nickel. Voilà, je suis si fière de ma fille : aujourd'hui, je lui laisse la plume !
T'as ton chapeau ?
"Le chapeau, comme vous le savez mesdemoiselles, messieurs est un accessoire de mode que l'on porte sur la tête !"
D'un bout à l'autre du monde, à l'époque de l'Egypte des pharaons, en passant par Versailles et la Maison Blanche, le chapeau est l'affirmation du style et de l'élégance. Hommes comme femmes, ont porté cet accessoire à travers les époques et les styles. Pour désigner celui ci on utilise les synonymes coiffe ou parfois coiffure.Tout comme le vêtement, la nécessitéé de possession d'un chapeau a d'abord été de se protéger, puis, par la suite d'affirmer son statut social, pour devenir, finalement un accessoire de mode à part entière. L'apparition et le port d'un chapeau commence dès l'Antiquité. Au XVIII e siècle, bien qu'étant remplacé par de volumineuses perruques, le chapeau continue d'être, fidèlement, porté au bras des hommes...(comme avec le bicorne par exemple).
Retraçons l'histoire de quelques modèles !Au XVIIIe siècle le chapeau claque, mis au point par le Français, Gibus (entre autre l'inventeur du classeur à anneaux) voit le jour. Le chapeau claque est un haut de forme, qui s'aplatit et se relève à l'aide de ressorts. (photo) Dans les années 1840, le haut de forme passe d'un simple chapeau à la mode, à un véritable symbole de la condition sociale de l'homme bourgeois du XIXe siècle, sa hauteur et son allure imposante, confère une certaine élégance à l'homme qu'il fait paraître plus grand, donnant à symboliser la respectabilitéé, la richesse, l'issue d'un rang social élevé. A partir de 1870, les hauts de forme deviennent plus petits et sont parfois appelés tuyau de poêle. Aussi pendant une bonne partie du XIX, voyait on les haut de forme sur les têtes de tous les "gros bonnets". Ces "gros bonnets" représentant, les banquiers, les hommes d'affaires, hommes politiques, toute l'aristocratie et les dignitaires de la haute société. Pourtant d'après tous les critères le haut de forme est un chapeau absurde, aussi déplaisant qu'il est malcommode. Ah ces messieurs, voyez le mal qu'ils étaient prêts à se donner, pour être dans la quintessence de la hype de l'époque. Mais pourtant ce chapeau incommode, n'a pas empêché Fred Astaire de danser, virevolter en haut(e) forme.
Faites vous même vos chapeaux ! A la fin du XIX et au début du XXe, la plupart des femmes faisaient elles-mêmes leurs chapeaux. Les grands magasins avaient dans leur stock tout le nécessaire, dont elles pouvaient avoir besoin; allant des formes de base en feutre ou en paille aux toutes dernières nouveautés pour les garnir. Ces articles étaient fabriqués en série, ce qui permettait aux femmes disposant de revenus limités de changer de look à chaque saison, tout en dépensant des sommes modestes. Afin qu'elles soient au courant de la mode du moment, des journaux et des magazines illustrés donnaient des informations régulières de Paris, la capitale mondiale de la mode, accompagnés de dessins très précis représentant des modèles qui pouvaient être copiés et adaptés par les femmes.
Du côté de la mode féminine, à l'aube du XXe, avec la démocratisation de la voiture au départ non abritée, il était de gôut (surtout pour une question pratique) de porter de très longues et larges voilettes en crêpe de Chine ou en mousseline épinglées au chapeau. Les routes n'étaient pas toutes empierrées, et de ce fait les automobilistes en attrapaient la poussière. Les voilettes, arboraient des couleurs, beiges, crême, ou gris, afin de masquer cet accumulation de poussière.
Le chapeau melon évoque tout de suite la série télévisée britannique, devenue culte Chapeau melon et bottes du cuir. Mais aussi notre ami Chaplin, tournant en dérision la tenue des lords anglais, qu'il caricatura en portant un chapeau melon bosselé et incliné pour donner le ton des ses aventures burlesques. Malgré sa forme comique, le chapeau melon a longtemps été le principal accessoire de mode masculin symbolisant le pouvoir. Jusqu'au XXe siècle c'était la coiffure du financier et de l'homme d'affaires. Les surréalistes, tel René Magritte (Le Chef-d'oeuvre ou les Mystères de l'horizon peinte en 1955), y virent même dans ce chapeau melon, une dimension érotique, tout aussi bien sinistre.
Du côté des créateurs, Elsa Schiaparelli fut la modiste qui créa les chapeaux les plus insensés de Paris. Pendant les années 1930, ses collections atypiques furent rendues célébres. Beaucoup de grands couturiers avaient été influencés par leur solide amitiéavec les peintres. Elsa Schiaparelli, en amoureuse du surréalisme, créa avec Salvador Dali, des chapeaux à succès, le plus célèbre étant sans aucun doute celui qui avait la forme d'une chaussure. Repris par la suite sur la tête de la terrible mère du héros, dans le magnifique film Brazil de Terry Gilliam (Etats Unis 1985).
Dans les années 1990, les jeunes créateurs de New-York donnent un second souffle à la chapellerie, en fabriquant des chapeaux amusants ou désinvoltes, loufoques mais citadins... Aujourd'hui, Puma à lancé son chapeau, empruntant le même profil que les chaussures, la marque barrant le côté, avec un imprimé pied de poule bicolore.
C'est un peu la casquette du papy traditionnel revisitée façon chapeau mou, mais ça peut être rigolo suivant comment on le porte, et selon les vêtements avec lequel il est allié. Kangol, une marque appréciée aux Etats Unis et souvent portée par les rappeurs US, a su redonner un petit élan au couvre chef, en revisitant, casquette, bobs etc...
Reste un livre à porter comme un chapeau et dont sont tirées la plupart des images qui illustrent cette note : "Le chapeau et la mode" de Colin McDowell. Fascination Charme, Rang et Style, les Editions de l'Orxois. 1994. Je vous fait grâce de la petite photo d'accompagnement de la couv' qui est vraiment atroce, bien que le livre vaille vraiment le coup.
Et vous, le chapeau, qu'en pensez vous?
20:45 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (26) | del.icio.us | Facebook
Déco bohême et déco de bobos
Je ne sais si c'est le fâcheux épisode du ELLE de la semaine, l'arrivée conjuguée du froid et des lumières de Noël, mais puisque les magazines de mode me déçoivent ces temps-ci, je me tourne vers la déco.
Belle moisson en ce mercredi soir !
Pour commencer, un livre, un vrai beau livre, signé Jeanne Bayol, dont j'ai déjà Les roulottes, une invitation au voyage. Les roulottes que restaure cette passionnée et qu'elle décore à coup de crochet de mamie et d'images pieuses me fascinent. Cette fois, elle signe Vivre Bohême, éloge de la liberté, tout un programme. Un bouquin que j'ai acheté les yeux fermés tant j'étais sûre de ne pas le regretter. Pour le peu que j'en ai vu pour l'instant, je ne regretterai pas.
Ensuite, le premier hors-série déco de Milk, repéré sur le blog de Lorraine. Bien dans l'esprit de ce magazine dont j'ai déjà expliqué ici à quel point je l'apprécie. Mais j'ai râlé : lâcher 15 € chez le buraliste pour un hors-série qui ressemble plus à un livre (petit format !) qu'à une revue et est certes dépourvu de pub, ça me fait quand même mal... Mais comme toujours, de belles idées à glaner et de magnifiques photos.
Et puis, parce que sa couv' noir et or m'a tapé dans l'oeil alors que je viens de ressortir mes pinceaux pour ma chaise noir et or (ça se précise, ça se précise !), le hors-série de Maison Française, dont je ne sais à l'heure qu'il est encore rien. De quoi largement oublier ELLE jusqu'à lundi.
A part ça, beaucoup moins glamour d'aspect mais des plus utiles, j'ai enfin retrouvé ça :
Matière à ressuciter prochainement le Petit précis du vocabulaire de la mode un peu laissé de côté sur ce blog ces derniers temps !
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mercredi, 07 novembre 2007
L'hiver au chaud, c'est Essentiel
Cet automne, la mode comble les frileuses, avec de grands gilets-vestes à porter à peu près avec tout. J'en ai déjà quelques-uns, précieusement conservés, que j'ai été ravie de retrouver. Et puis un dernier arrivé, plus nouveau par ses manches trois quarts, ses détails de coupe... Si je l'avais croisé sur le catalogue de la marque Essentiel, que je n'ai de toute façon pas en ma possession cette saison, je crois que je ne l'aurais pas remarqué. En anthracite, les détails sont peu visibles sur la photo.
Et pourtant, ce sont ces détails-là (outre la composition : mon gilet est dépourvu d'acrylique) qui font toute la différence avec une quelconque cheaperie. Le col légèrement froncé, les effets de points qui participent de la coupe et de l'allure de l'ensemble, les quelques perles au bas des manches.
Même de dos, il est beau. Dans la boutique où je l'ai déniché, c'était le dernier. En anthracite, tout était parti. Ne restait que ce kaki. Je n'ai pas hésité longtemps, d'autant que j'ai appris que la boutique en question, mon receleur habituel de Rützou, dont je suis addict, a abandonné la marque cette saison. Pour moi, un rude coup.
J'en resterai donc à l'Essentiel.
02:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (39) | del.icio.us | Facebook