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vendredi, 21 décembre 2007
Est-ce que Mattias prend le métro ?
Au chapitre des googleries de la semaine je note qu'on est venu chercher sur mon blog des rimes avec matin. Je propose chagrin ? Désolée, non, j'ai pas mieux en... magasin.
Et aussi un super badge it qui vient retourner le couteau dans la plaie. Parce que la machine à badges de Noël... rien n'est moins sûr...
Et encore je vois le panty. Moi aussi, je le vois. Un jour, pour un Précis de vocabulaire pour quand je m'y remettrai.
Allez, c'est parti pour un seizième florilège !
Chez Catherine, qui pensait à tort que jamais elle ne figurerait dans ma GdC (Gueule de comm' s'il y en a qui suivent) avec son blog prétendument "trop sage" et qui nous présentait un Noël sportif et impertinent, Céline a dit le 14 décembre : Hello. Super ton blog, étant une accro de paris j’aime venir te lire. Tu es dans mon top 5 des sites que je consulte le matin à mon bureau. 1 www.fashions-addict.com 2 Le monde 3 Metro 4 CbNwes 5 20minutes. Biz
Et là, je dois dire que pour un peu, je serais jalouse. Mais naaaan, Catherine, je plaisante. Quoique ?
Chez Sardine, qui nous montrait que dans la maison de Barbie, maintenant il y a des toilettes et qu'il paraîtrait qu'en mettant une pile on a même le bruit de la chasse d'eau, Natural Born Blonde a dit le 17 décembre : Alors ça, ça me scie! Qui a envie de jouer à aller aux toilettes? Déjà, les machines à laver-sécher, bof bof, mais les toilettes, c’est carrément pas possible.
Chez Zabou qui nous a décortiqué les préceptes du styliste Mattias Karlsson - qui ressemble à Gégé Depardieu et qui parle tout creux - pour le magazine de H&M, BerAngere la fameuse a dit le 17 décembre : Bon moi je dis que le Matthias aurait largement sa place parmi le jury de l'émission Top Model sur M6... Je le verrai bien remplacer celui qui a une sacrée tête de c.., le styliste, sais plus son prénom!!!!
Chez Pipelette, qui nous présentait son pendentif cage déjà vu ailleurs en se demandant pourquoi on va là où tout le monde va, en gros est-ce que l'humanité ne serait pas un peu moutonesque, Benetie a dit le 18 décembre : la cage!!!! la bague!!!! tout est par-fait!!!
sinon, moi, je vais TOUJOURS dans le wagon de métro qui est plein à craquer, parce qu'un jour, j'ai voulu aller dans celui qui était vide... chui montée, les portes se sont fermées... et c'est là que je l'ai vu: le clodo, allongé par terre dans sa merde, sa pisse et son vomi... et c'est là que l'odeur est montée à mes narines... et je peux te dire que le temps d'arriver à la station suivante m'a semblé une éternité ;)
Chez Alexiane qui se demandait quand même un peu où qui sont sa note trashy d'antan, Violette a dit le 18 décembre : Moi j'en dis que si c'est comme la "saga Violette", on est pas rendus ! En même temps, c'est pas mal cette idée d'annoncer des séries qui viennent jamais. Tu devrais les sortir exclusivement en DVD. Bref. Donc Dyns suggère un Karaoké (comme je lui ai suggéré) et je dis que c'est pas con de programmer ça en janvier, tu verras, y'a matière à écrire au moins 4 billets. Je te cause demain sur msn, là, je vais rouler une pelle, on s'excuse...
Et là, je me permets d'ajouter à l'usage exclusif de Violette que je l'ai pas pris pour moi, hein, "annoncer des séries qui ne viennent jamais". Non, je l'ai pas pris. Parce que moi je les fais, les séries. Deux mois après, des fois. Ou même davantage. Ou alors une autre le fait aimablement pour moi sur son blog, merci. Enfin, donc, tant bien que mal, bon an mal an, tôt ou tard et même plus tard que tôt, quand même et envers et contre tout, nous les faisons.
Chez Mathilde, qui a fini par donner de ses nouvelles et qui nous annonçait qu'elle va prochainement rejoindre la civilisation, c'est à dire qu'elle disposera enfin de nouveau d'une connexion internet, SuperTomate a dit le 20 décembre : Ah ben je suis contente de voir que tu es encore vivante ^_^
Et là, je dis juste que moi aussi, je suis contente.
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mercredi, 19 décembre 2007
Jeu, set et fashion match
Que serait donc ma rubrique Gueule de comm' sans le concours de Zabou et sans celui de Benetie ? Pas grand chose ! Ah, ces deux-là ! J'aime décidément leur perception de la mode et du style, couplée à leur sens de l'observation et de la dérision (auto, aussi, à l'occasion, la dérision, évidemment), et puis bien sûr cette façon qu'elles ont parfois de partir en vrille sans que rien le laisse prévoir. L'idée d'un fashion match est née dans les comm's, chez l'une ou chez l'autre, je ne sais plus au juste. J'y ai illico adhéré et décidé de taper l'incruste. Et comme en plus d'être belles joueuses, elles sont toutes deux partageuses, elles m'ont dit oui.
Le set n'a pas été si simple à organiser, mais nos échanges de mails pour y arriver m'auront valu, quoi qu'il en soit, quelques fous rires mémorables devant mon écran.
Le principe du jeu : l'échange de photos. Zabou a envoyé les siennes à Benetie laquelle m'a expédié ses images et j'ai balancé quelques illustres à Zabou. Le tout dans une confiance totale, aucune ne sachant ce que les autres allaient bien pouvoir tirer de ces fameuses photos, étant acquis que chacune avait le droit de critiquer/encenser à sa guise.
Pour le point de vue inévitablement percutant et pertinent de Bénétie sur les non moins pertinentes fashionneries de Zabou, ça se passe donc par ici.
Pour voir une fois, une seule, une photo en pied de la vraie moi dans mes vrais habits (certes en pied plus qu'en tête et, le moins qu'on puisse dire, pas même servie au mieux par les étiquettes les plus prestigieuses de mon dressing, mais bon, on dira que c'est un parti-pris comme un autre) assortie d'une analyse très certainement pleine de sagacité de Zabou, ça se passe donc par là.
Et maintenant, j'ai l'immense honneur et l'avantage de vous présenter quelques Jolies Choses de Benetie et notamment de vous dévoiler en avant-première mondiale sa tenue de fêtes.
Moi la tenue de fêtes, j'ai déjà dit un peu ce que j'en pensais, avec ma robe en mousseline de soie noire que je mets justement les jours où la fête c'est pas forcément ça. Mais là, devant tant de sobriété et un art consommé du détail festif, je remballe mes a priori. Cette tenue de fête est parfaite. La chemise est de Et vous, le slim de H&M, la ceinture de Comptoir des Cotonniers.
Et surtout, surtout, surtout : en shoes-addict invétérée, je remarque que les sandales sont à tomber. Elles sont signées Barbara Bui. La touche argentée des bijoux que vient rappeler les talons de sandales, le fuschia sur les lèvres (et aussi sur les ongles de pied, non, Benetie ?), oui, cette tenue de fêtes est parfaite.
Dans sa série, Benetie fait aussi comme un garçon : un T-shirt American Vintage, un gilet H&M, un pantalon H&M hommes. Moi chez H&M hommes, je n'ai jamais acheté que des accessoires. Alors le coup du pantalon, je suis juste bluffée. Autant de féminité dans un pantalon de garçon, trop forte, la Béné ! Désormais, j'écumerais aussi le rayon hommes, chez H&M.
Et surtout, surtout, surtout : en shoes-addict invétérée, je note que ces boots Carel sont décidément ma tasse de thé. D'autant, je le rappelle, que Colette aurait pu avoir les mêmes.
Cet hiver, Benetie n'a pas non plus oublié d'être tendance low boots en pull Zadig et Voltaire et pantalon Et Vous. Sans doute la silhouette le plus éloignée de mon propre dressing, une sorte de chic évident/nonchalant que jamais je ne saurai(s) atteindre, avec mon coupable penchant pour le +++. Mais j'admire sincèrement.
Et surtout, surtout, surtout : en shoes-addict invétérée, je ne peux que me lamenter. Les low boots tendance, ce sont les Zara repérées dans ELLE en début de saison. Soi-disant sur une fille de la rue dont Zabou a depuis ici démontré, en véritable Sherlock Holmes de la blogo (preuve que lorsqu'on parle de Benetie, Zabou n'est jamais bien loin) qu'en fait il s'agissait d'une rédactrice de ELLE. Benetie, décidément trop forte, a bien compris que Zara était prophète en son pays et les a ramenées de Barcelone, les boots que j'ai vainement cherchées - déjà suffisamment loin de ma ville que j'aime pas dépourvue de Zara.
Et quel est donc le point commun de ces trois silhouettes ?
Une tendance partie pour être LA tendance 2008. La retroussette ! Sur chacune de ses tenues, Benetie a opéré un - présent quoique timide - reboulage. J'aurais pu dire encore à quel point les photos de Benetie, sur son blog, ont évolué au fil des semaines, de mieux en mieux mises en scène, de plus en plus esthétiques (quelle est la méchante langue qui dit que c'est le fauteuil qui a fait tout le boulot, allons ?) mais je vais cependant m'arrêter là : Benetie, la belle leçon de style que voilà !
11:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (45) | del.icio.us | Facebook
mardi, 18 décembre 2007
Les choses du bon côté
Cette semaine, ELLE regarde dans le rétro. Que retiendra-t-on de l'année 2007 ? En matière de futilités, je veux dire, le reste j'en cause même pas. De la fourrure, de l'eye-liner, des vestes Balenciaga et du vernis tangerine, puis violet sombre, puis fuschia ? Tous les gimmicks qui reviennent invariablement au rendez-vous de semaine en semaine, en somme ? Il y a de ça. Quoiqu'il en soit, cette semaine, j'ai décidé que je ne m'énerverai pas, que j'ironiserai à peine et que je regarderai mon ELLE avec des lunettes roses. Pas fuschia, mais allez, rose pâle.
Déjà, dès la couv' (que je précise tout de même, la couv' est coupée en deux, avec une partie droite très rouge pour Ingrid Betancourt mais ça, j'ai dit que j'en causais pas), cette fille en noir me rappelle quelqu'un.
Un petit air vintage sous les boucles ?
Maria Schneider ! Cette fille me rappelle Maria Schneider dans le Dernier Tango à Paris.
Et tout au long de la série mode, elle me rappelle Maria. Et les knickers comme porte la fausse Maria, je ne suis pas forcément contre. Faut voir.
Je n'ai pas manqué d'acheter le hors-série de 20 ans de ELLE-Déco. Et j'ai aperçu l'appartement créé par Christian Lacroix au Trocadéro à l'occasion de cet anniversaire - un appartement dont il dit qu'il est "plus chez moi que chez moi" - ce week-end sur Intérieurs de Paris Première.
Le pour ou contre Louise Bourgoin m'amuse. Alix Girod de l'Ain est pour. Nathalie Dupuis est contre. Je ne suis ni pour ni contre. Je regarde rarement Canal et lorsqu'il m'est arrivé de tomber sur la météo, parfois Louise m'enchante et parfois elle m'agace. Et j'avoue que la question d'être pour ou contre Louise Bourgoin ne m'avait même pas traversé l'esprit.
Un mâle au poignet ? Je n'y avais pas songé non plus mais voilà qui me plairait assez. Chopard ou Baume & Mercier ? Je vais réfléchir.
La parka, j'en veux pas. Mais est-ce si sûr ? De 1955 à 2007, le petit tour d'horizon me ferait presque changer d'avis.
Quand ELLE parle à mon goût de la kitscherie, je ne résiste pas. La grande illusion dans la maison est une page rien pour moi, notamment les gobelets avec nez en trompel'oeil de Suck Uk, en vente chez Colette (en bas à gauche de l'image).
Le bling-bling a pour moi tous les charmes quand il est charleston. Je vote Antik Batik et Dimension.
Je me roule par terre quand arrive Tous au bal masqué. Je peux pas m'empêcher de ricaner devant la photo de Madonna et son Guy Ritchie plus que prêt pour une parodie de Village People, je peux pas m'empêcher, hélas, d'entendre résonner l'écho de la Compagnie Créole... Mais ça vaut quand même la peine. Par exemple, rien que l'évocation de Marc Jacobs, qui a contribué à remettre le déguisement au goût du jour en arrivant habillé en coq à l'anniversaire de sa copine Milla Jovovich (pour avoir vu les images dans le doc de Loïc Prigent sur Arte, j'aurais dit que le Marc, il faisait le poulet, mais bref) déjà me met en joie pour trois bonnes heures.
Nicolas Ullmann, organisateur de soirées à panoplies souhaite convertir la France à l'art du déguisement. On trouve de quoi faire dans les friperies, dit-il, et ce qui compte avant tout, c'est le détail et l'attitude. Et surtout, ne pas aller dans les magasins de déguisements, ils vendent des panoplies souvent chères et affreusement mal faites.
Et le best of 2007, alors ?
Il y a le retour du badge, sur lequel je me suis déjà répandue plus qu'il n'est raisonnable.
Il y a le fuschia. En collant. Mais aussi en vernis, même si la tendance sera paraît-il bientôt au bleu marine.
Le jean large galbe les fesses et allonge les jambes. On le garde en 2008. Tout va bien, alors. Je mettrai peut-être le mien, en 2008 ? Et là, je ne fais pas d'autolinkage mais du teasing, cette note-là, enfin, elle est pour demain !
La nouvelle Fiat 500 fait un carton. En auto faut viser rétro. J'ai tellement procrastiné du changement de véhicule en 2007... que ma Twingo en est devenue toute vintage. Rien n'est donc perdu pour 2008.
Je pensais me moquer. J'avais adoré. Moi aussi, Emmanuelle et Ultra Orange en 2007 m'auront enchantée, je l'avais même avoué en ouvrant ce blog.
Les couleurs de guimauve m'interpellent quand arrive Une fée à ma table. Chez moi, la fée peut venir cuisiner quand elle veut, elle sera accueillie à bras ouverts.
La sandale vernie Yves Saint Laurent à cabochons multicolores et talon miroir est juste démente comme j'aime. Je me demande quand va revenir le collant résille ? Je note qu'on ne nous l'a pas servi en même temps que l'imprimé panthère. C'est toujours ça de pris.
00:35 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (46) | del.icio.us | Facebook
lundi, 17 décembre 2007
En fourrure le 14 octobre 1957
Le numéro de ELLE du 14 octobre 1957 consacre son dossier mode à la fourrure. Il y a 50 ans, le sujet était abordé sans états d'âme, sans un mot sur la mise en péril des espèces animales sauvages, sans aucun questionnement sur les conditions d'élevage des animaux. La fourrure est alors une simple - quoique luxueuse - matière première. Point barre.
Côté people, trois comédiennes qu montent sont photographiées ensemble : il s'agit de Evelyne Dandry, Jacqueline Corot et Louise Roblin, respectivement âgées de 19, 20 et 25 ans. Seraient-elles depuis redescendues ?
Marcel Pagnol, de l'Académie Française, raconte ses souvenirs et notamment la passion de son père pour la brocante, passion totalement incomprise de sa mère, qui ne voit, dans ces dépenses, que gaspillage. Une photo présente Marcel Pagnol en pleine séance de bricolage avec son fils Frédéric.
Sur un thème aussi vieux que le monde et plus vieux que la mode : les peaux de bête, couturiers et fourreurs se livrent cette année à des variations inattendues. ELLE lance son dossier fourrure sans allusion aucune à une polémique qui, à l'époque, n'existe manifestement pas : est-il éthiquement correct de porter de la fourrure ? Vêtement de fond ou bien accessoire, la fourrure fourre son museau partout. De nouvelles trouvailles techniques ont renouvelé son aspect. On la rase, on la lustre, on la colore...
Transformable, le col de skunks s'achète en bande doublée de 15 cm de large, peut se glisser en minouchet. 2.900 F aux Galeries Lafayette (pour un ELLE à 50 F, soit 133,40 € pour un ELLE à 2,30 €). Boule, le large col souple en renard roux. La folie de cette année peut se draper de différentes manières. 9.900 F à la Samaritaine.
Doux, ras, long, tacheté, bouclé, duveteux et lustré : tous les pelages s'offrent à vous selon vos préférences. Tous ? Oui, même le léopard, en veste 7/8e fermée par un seul bouton. 300.000 F (soit 13.800 €) chez Jessel.
La loutre du Brésil est qualifiée de luxueuse : un manteau portefeuille à ligne fuseau agrémenté d'un col châle en vison affiche 575.000 F.
La fourrure est traitée plus loin sous forme d'encyclopédie. Les peaux y sont classées par ordre de prix, de 30.000 F pour l'agneau de Toscane à plus de 300.000 F pour la zibeline. On peut désormais acheter sa fourrure à crédit, indique ELLE. Pour faire un achat raisonnable, il faut bien connaître les fourrures. Un tailleur habillé d'un col d'astrakan illustre cette longue liste animalière qui compte le loup de Russie, la panthère, le skunks (moufette, petit carnassier noir et blanc d'Amérique), l'opossum d'Australie ou encore le guanaco (genre de lama).
Moins sujet à polémique - de nos jours - la ligne de Virginie : Vous connaissez Virginie : c'est la désinvolture, la fantaisie, la gaieté de la jeunesse. Mais c'est aussi la qualité, la précision et le raffinement de la haute courure. Sont présentés quelques modèles de la collection 1958 de Virginie, notamment une saharienne en écossais beige et vert à col classique et un fourreau souple bleu canard. Concernant cette dernière, un patron permettra aux lectrices de la réaliser elles-mêmes.
Bien, vite et pas cher, le Bon Magique est une robe chemise en jersey pure laine turquoise, marron glacé, abricot bleu Nattier ou rouge France, manches trois-quarts et cravate nouée. Elle est disponible du 40 au 46 pour 5.700 F. Celles qui savent coudre éxécuteront en six heures le modèle de la pochette prêt-à-coudre (qui comprend tissu, fournitures et explications), un deux pièces disponible du 38-40 au 46-48, en velours Velcorex gris, vert Malmaison, chamois, bleu ou rouge. On trouve la pochette à la Maison de ELLE et dans les 250 magasins Singer.
Côté déco c'est Brodez sa chambre en chansons. Tablier, robe de chambre, coussin du divan, les broderies sont partout. Mais on peut aussi décorer abat-jour et commode à l'aide de papier découpé...
Simone Baron propose le meilleur du shopping, dont un cocktail élégant : une marmotte de velours de coton (une sorte de turban ?) et deux mouchoirs de mousseline ornés de deux étoiles de strass.
Le sac de fin box noir est à 2.900 F et les longs gants clairs à 1.650 F sont lavables.
Virginia de Castiglione était la plus belle des femmes de son temps. Mais la légende dorée de la Fabuleuse Comtesse, femme fatale dans la France du Second Empire, est passablement écornée à la lumière de documents révélés par Alain Decaux. Trahie, abandonnée, ces miroirs, elle aurait pu les briser il y a tout juste cent ans, au château de Compiègne, le jour où, avec le congé de Napoléon III, tous ses rêves s'écroulaient. Cet automne-là, elle avait dix-neuf ans : dix-neuf ans et une vie déjà achevée, quand pour tout autre qu'elle, la vie ne fait que commencer.
Décorée par Jean Cocteau, la chapelle de Villefranche a reçu 50.000 visiteurs pour son premier été. Etes vous pour l'art moderne dans les églises ? titre ELLE. A priori la rédaction semble plutôt pour et rapporte les paroles de Charlie Chaplin, un des premiers visiteurs : On dirait que la chapelle vous prend dans ses bras.
La semaine prochaine, Brigitte Bardot et Jeanne Moreau seront au rendez-vous du ELLE vintage de Noël avec le numéro du 24 décembre 1964. Soit jour pour jour 43 ans après sa parution.
Vivement lundi prochain !
00:05 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (31) | del.icio.us | Facebook