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vendredi, 07 septembre 2007
Robes de mariée et chaussures de papier

J'en ai déjà parlé, j'ai une prédilection pour l'émission Chic d'Arte, à qui je dois déjà quelques découvertes.
Aujour'hui, le Danemark était à l'honneur. Moi, la fan de mode danoise, la Rützou-addict, ça ne pouvait que me parler, un thème pareil. Et je suis tombée sous le charme du travail de Violise Lunn. Cette fashion designer spécialisée en robes de mariée est sortie en 1995 de la Denmarks Design School. Mais elle ne fait pas que de la mode. Elle travaille le papier comme personne. Et aussi la porcelaine.

Elle explique de ses robes de papier qu'on peut les suspendre ou mettre une lampe dedans. Quant aux chaussures, elles sont des éléments de déco. Elle dit se sentir davantage inspirée par le textile que par la mode au sens propre. Elle voit ses chaussures de papier comme des sortes d'insectes. Certaines évoquent des squelettes. Violise Lunn explique quel est son processus créatif, comment son travail dévie en cours de route et comment la chaussure de papier devient autre au fur et à mesure du façonnage.

Ses porcelaines sont délicates, avec des dentelles inspirées par le textile et des effets de froissés venus du papier. Violise Luun considère que son travail évoque le monde du rêve, aussi bien avec les robes de mariée qu'avec la porcelaine ou le papier. Un monde très féminin qu'elle considère ne pas être un univers d'hommes.
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Perfecto et laine bouillie

Le perfecto est partout, il a envahi les boutiques. Ou plutôt l'assimilé perfecto. Du perfecto de fantaisie dans toutes les matières et les couleurs imaginables. Sur cette dérive, sur ce que l'on peut craindre de la récupération de l'authentique perf' inventé par Schott en 1928 pour les bikers, qui deviendrait le look bien propret de tout un chacun, je ne peux que conseiller la lecture de la note de Material Girl de fa-fa-fa-fa fashion & blah-blah-blah (déjà, avec un intitulé qui sent le Bowie comme ça, son blog ne pouvait que me plaire).
Pour en revenir aux boutiques, on en trouve donc actuellement, copyright Material Girl, bien des versions "mignonnes".
Je ne suis guère décidée à investir cette saison. Pour la simple raison que j'ai les deux. Version authentique et version mignonne.
Pour l'authentique, c'est bien un Schott. Je l'ai acheté voici déjà tout près de... whaouuu, deux décennies ! Il n'a qu'un défaut, il est un peu grand. A celà j'avais une excuse lors de son achat : j'étais enceinte. Le perf', je l'avais décalé au point d'en faire un vêtement de grossesse.
Et puis j'ai deux versions mignonnes du perf'. Les deux sont en laine bouillie. J'ai toujours aimé cette matière, et voici qu'elle revient elle aussi.

Le premier est noir, très près du corps et date d'au moins quatre ou cinq ans. Il vient de chez Zara et était, je m'en souviens fort bien, très inspiré d'un modèle de Sonia Rykiel.
Le second est une version très édulcorée du perf', rose fuschia, de ce rose dont j'use habituellement peu et qui fait cette semaine la Une de la bible ELLEsque sous forme de veste en laine bouillie signée Balenciaga. Il vient de chez les Petits Hauts et je l'avais acheté très très bradé en fin de soldes de l'hiver 2005.

Voilà au moins une tendance qui ne me ruinera pas.
00:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (17) | del.icio.us |
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jeudi, 06 septembre 2007
J'ai fini par ouvrir mon ELLE
Depuis lundi qu'elle me narguait, avec son jodhpur en couverture, j'ai fini par découvrir la bible Spécial mode. Enfin, j'ai commencé, je me suis arrêtée aux rides, pour le moment, ce qui signifie qu'ayant atteint la page 267, je n'ai toujours pas atteint le coeur du sujet proprement dit, c'est à dire le dossier spécial mode. Mais j'ai déjà matière à une volée de notes.
La première est juste en dessous.
15:41 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (9) | del.icio.us |
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Garder mes rides ?
Elles sont bien rigolottes, les rédactrices de ELLE. Dans la bible cale-porte de cette semaine, à la page 267, elles nous enjoignent de garder nos rides. C'est drôle, parce que le tombereau de pages de pub qui précède la page 267 comporte comme toujours nombre de pubs pour des cosmétiques. Qui, invariablement, soulignent leurs qualités anti-rides, anti-âge, anti-ci et anti-ça. Dans le genre de celle dont j'ai pris le visuel au hasard, comme souvent à connotation scientifico machin-chose.
Donc j'ai qu'à vouloir garder mes rides mais avant cela, acheter des crèmes qui seraient destinées à m'éviter d'en avoir ?
Celà étant, le témoignage des femmes choisies pour illustrer ce qu'on n'ose appeler une nouvelle tendance est intéressant. Celle qui me touche le plus, c'est Evelyne, 63 ans. J'aimerais avoir encore la lucidité qui est la sienne dans... une vingtaine d'années. Elle se dit de la génération de la chirurgie esthétique plus que du Botox. N'a jamais "touché à rien". "C'est un combat vain. Si vous faites refaire votre visage, vous êtes rattrapée par vos mains" assène-t-elle.
Et juste après par votre arthrose, j'aurais envie d'ajouter. Ah non, je persiste, avec ELLE, on s'amuse bien.
15:29 Publié dans Je comprends pas | Lien permanent | Commentaires (12) | del.icio.us |
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