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dimanche, 04 novembre 2007
Ce sera noir ! Et or

De manière incongrue, l'achat prématuré d'une guirlande de Noël noire - alors que je bannis pourtant habituellement les guirlandes - est venu tirer de l'oubli ma chaise abandonnée à son sort. Des mois que je réfléchis sans vraiment y penser à l'habillage de cette chaise qui avait fait l'objet d'une note, ma très chère Esther et Marie Sue s'en souviendront sans doute, aux tous débuts de mon blog. L'arrivée de bougies rococco et du fameux flacon Black Mystery ont également contribué à davantage relancer le projet.
La chaise va cesser de changer tout le temps de couleur dans ma tête. C'est dit, elle ne passera pas Noël marron toute moche. Les peintures sont de sortie, les pinceaux aussi, la palette est prête (noirs mat et brillant et tons or), il ne fait pas froid et il ne pleut même pas, de quoi travailler dehors.
Cette fois, c'est parti !
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samedi, 03 novembre 2007
Souliers improbables et cochon de l'espace

Au chapitre des googleries de la semaine, toujours trop merci Soffi, Martine détournée me vaut un nombre impressionnant de requêtes. A part ça, on vient sur mon blog rechercher de la pantoufle trouée et du panatalon ouvert. Une belle image de marque qu'il me fait là, Google.
Allez, c'est parti pour un dixième florilège !
Chez Violette (à la demande de qui, je précise, j'ai revu le code couleur de ma gueule de comm' et que personne n'y revienne plus, merci), donc Violette, qui nous présentait quelques exemples de souliers improbables puisés dans son shoesing perso (et maintenant, Violette, tu la mets en ligne, ta rubrique, hein ?), chez Violette, disais-je donc, lilo a dit le 29 octobre : Ca me laisse tellement dubitative que j'en perds ma voix. J'ai rien à dire. Toute façon t'as déjà assez honte de toi même. M'enfin... Tout de même quoi...
Chez Punky B qui nous proposait de rebouler et rebouler encore (autrement dire, faire à nos pantalon ce que j'ai pour ma part baptisé retroussette) Garance a dit le 31 octobre : la reine du reboulage te remercie pour cet hommage
reboulons, reboulons ensemble jusqu’à ce que nos chevilles en tremblent. Bon allez je vais m’acheter des chaussettes (à ma taille ce coup là, t’en penses quoi?)
Chez SuperTomate qui nous a expliqué par le menu comment elle s'y est prise pour réaliser un "costume de méchant cochon volant de l'espace" à sa Violette à elle et comment elle a acquis à cette fin une machine à coudre, achat qui lui semblait lui avoir mis "15 ans dans les dents", Amandine a dit le 31 octobre : Waouh, j'attends une photo du super cochon de l'espace!!!! Moi aussi ça m'a fait comme un choc lorsque j'ai acquis une machine à coudre. Dis-je en sirotant ma tisane.
Chez Benetie qui nous narrait ses folles nuit à Barcelone, notamment à l'Art Hotel, où les filles se baladent en mini et bottes vetigineuses sans culottes, Cilou a dit le 31 octobre et moi qui ne fume pas...
tu dis "sans culottes" ? elles ont trop chaud les Espagnoles ?
Chez Fonelle, qui nous montrait son petit blouson à carreaux H&M qu'elle a fait passer pour du Balenciaga auprès de "ploucs grand angle", Fandetoujours a dit le 1er novembre : t’as en face de toi une sacré concurrente pour ce qui est de faire passer du h&m pour du prada, voire du st laurent les jours de fete… regarder l’autre dans les yeux, et murmurer en rougissant “oui, je sais c’est une folie , mais j’ai craqué sur ce manteau Max Mara et ce jeans notify”, je le fais en moyenne 8 fois par jour, ce qui me fait passer soit pour une dealeuse de haute volée, soit pour une bitumeuse prospère, soit pour une menteuse pauvre et honteuse…Seul, le 1er cercle, ma garde prétorienne, en quelque sorte, sait à quel point ces mensonges me pèsent…Enfin, me pèsent...
Chez La Quiche qui redécouvre Nancy et a pris le chemin de l'Excell' (où j'ai moi-même quelques souvenirs), Anne a dit le 1er novembre : Aaaaaaaaaaaaaah l'excel... c'est là où mon chéri m'a emmenée diner la première fois... (soupir) Cette brasserie est grandiose, tu l'as suffisamment bien décrite pour que je m'y attarde de nouveau.
J'attire ton attention sur les anniversaires là bas. D'un coup la lumière s'éteint, le gateau d'anniv arrive et les serveurs se mettent autour et entonnent un "joyeux anniversaire" (faux de préférence). Pas vécu personnellement mais faut voir la tronche des gens pas prévenus, ça vaut son pesant de steak tartare!! (qu'ils préparent délicieusement là bas)
Chez Lavieenrouge qui nous présentait une photo du personnage que Nemo, bombe et rebombe au fur et à mesure de ses disparitions karsherisées Choule a dit le 2 novembre : Faut le trimballer ce pochoir !
Sur ce, déchaînez-vous sur les commentaires (ici ou ailleurs) et à une prochaine fois.
15:10 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (21) | del.icio.us |
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vendredi, 02 novembre 2007
J'ai testé, les sandales d'hiver
Comme Solenne, voilà un moment que je tournais autour de l'idée : et si moi aussi je me la jouais Lou en sandales et en chaussettes ? On est bien d'accord (et là on ne suit plus le ELLE de la semaine du tout sur l'interchangeabilité unisexe du style un placard pour deux), la sandale et chaussette au masculin en été, c'est juste rédhibitoire. La sandale et chaussette en hiver au féminin, faut juste voir. Mais comme Violette j'ai interloqué : est-ce que la sandale en question n'était pas cheap à mort ? L'arrivée de novembre (ce n'est pas sur les trottoirs verglacés de janvier de ma contrée que j'irai me balader en sandales) et le passage desdites sandales sous la barre des 60 € m'ont amenée à précipiter le mouvement. J'ai récupéré mercredi le paquet contenant les sandales, et pour faire bonne mesure, les chaussettes.

Depuis le début de la saison je me demande si les sandales d'hiver sont tailllées comme celles d'été. Parce que si l'idée est d'y glisser de grosses chaussettes en maille, on y gagne un pied plus large. Mais pas forcément plus long. Eh bien il semblerait que non, elles ne sont pas taillées pour. J'avais pris soin (au risque de désorganiser les stocks ainsi que me l'a fait remarquer un jour avec désapprobation une dame Reloute) de commander à la fois ma pointure normale et celle au-dessus. Il se trouve que ma pointure normale est déjà presque trop grande. En longueur. Mais pas en largeur, où là, celle au dessus est en revanche au top.
Au vu du piètre résultat de la sandale couplée à la grosse chaussette, je n'ai même pas jugé utile d'immortaliser la chose. Je sais désormais que le mariage de la sandale et de la chaussette passera donc par la chaussette fine. Ou ne passera pas. Dans quelles conditions a été réalisée la prise de vue avec Lou, lui a-t-on fabriqué un prototype rien que pour elle, aurait-elle subi en toute confidentialité l'amputation d'un ou plusieurs orteils ? Mystère. Restait le legging, dont j'ai abandonné l'idée, les brides très hautes de la sandale ne le rendant à mon sens pas adapté. Même en colling. Et restait le bon vieux collant. J'ai tenté le gris à côtes et je dois dire que je me suis retrouvée assez partante sur l'alliance du gris et du fauve.

Et puis, à quelques encâblures de décembre, j'ai tenté la version noëlisante bling-bling lurex. Just for fun.
L'avantage de ces sandales, c'est qu'elles ne sont pas cheap. Le cuir de la semelle intérieure est même très doux. Pieds nus, elles sont parfaites. Le cas échéant, je pourrais toujours les mettre l'été prochain, ai-je sournoisement argumenté. Oui mais non. Trop grandes en longueur je trouve, un peu justes en largeur, elles ne m'ont pas convaincue.
Quitte à improviser du concept de sandale d'hiver, j'ai finalement déjà en ma possession un modèle qui me paraît parfait.
Achetées bradées 30 € pour l'été, mes sandales No Name passeront bien l'hiver.
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jeudi, 01 novembre 2007
Sautoirs et poignées de porte

Pas question pour mes bimbeloteries multicolores de rivaliser avec ses somptueux sautoirs. Mais Galliane ayant fait au commentaire à sa note via lequel j'avouais publiquement que mes sautoirs, je les accrochais au poignées de portes, la réponse suivante :
Des sautoirs aux portes? Euh, si tu l'dis. Et des écharpes aux fenêtres, non? :)
Je persiste et je signe : j'accroche mes sautoirs aux poignées de portes sans pour autant mettre d'écharpes à mes fenêtres. Et je le prouve par l'image. Et je dis que je trouve ça déco. Et pratique. Mais Galliane, bien sûr, le comprendra aisément, c'est que mon avis.
14:40 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (27) | del.icio.us |
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mercredi, 31 octobre 2007
En direct de Red Vintage Circus

Je suis tombée sur la boutique virtuelle d'Emeraldoo cet été, un jour où j'étais à la recherche de je ne sais quelle vintagerie. Immédiatement accrochée par des visuels qui rompent avec le triste ordinaire des photos mises en ligne sur e-Bay.


Juste pour le plaisir de ses mises en scènes soignées, de ses descriptions élaborées, pour l'effet de surprise toujours renouvelé devant ses objets.

Des objets pas toujours si anciens...

Des objets auxquels elle donne immanquablement un supplément d'âme.

Et puis j'ai lu le billet de Punky B sur le doctor bag, et j'ai aperçu, dans un coin de photo, le somptueux specimen d'Alix. Sans que je m'en rende compte, il n'en fallait pas plus pour déclencher mon envie. Aussi, lorsqu'il est apparu sur le Red vintage Circus, j'ai su que je n'avais pas l'intention de le laisser filer. Il y avait les photos, bien sûr. Et puis la description de l'objet :
Vintage Grand SAC BOURSE Cuir Hippie JANIS Amazone 7O
1969 in Texas *vintage GRAND SAC BOURSE années 7O ligne hobo hippie en CUIR ultra souple MARRON CARAMEL à noter : le cuir s'est patiné AUTHENTIQUE par le temps et l'usage... à des endroits marques plus foncées (comme tachetés... voir photo)... signes du temps également sur les bandoulières (l'intérieur est doucement craquelé ...) Je précise ... que le sac sort de chez le cordonnier pour un soin nourrissant... * ce " SAC COMPLICE IDEAL " à la ligne UNIQUE est séduit à l'idée d'une nouvelle vie... The red vintage circus on the road again again
Janis ? Séduit par une nouvelle vie ? Mais c'est avec moi, qu'il devait la vivre ! Et dans le même temps, il y avait aussi en vente ce grand pendentif de Russie délicatement fleuri, en porcelaine peinte. "Bons baisers d'un ailleurs mystérieux", disait-il.


J'ai surveillé l'affaire de loin en loin, agi à la dernière minute telle une snipeuse du net en embuscade et j'ai remporté les deux enchères. Inutile de dire que le paquet était à la hauteur de mes attentes, joli papier de soie rouge et petit flyer de cirque en clin d'oeil. Et le sac est comme je les aime, on y fait tenir un numéro de ELLE sans problème.
Depuis, j'ai appris qu'Emeraldoo est styliste free lance, qu'elle "aime depuis bien longtemps les objets anciens", qu'elle se "les approprie" et "leur crée une histoire. Peut-être semblable à la leur ou bien souvent autre et bouleversante." Et qu'elle réalise bien des choses intéressantes, dont sa boutique vituelle n'est qu'un reflet. Alors, si Emeraldoo/Ka le veut bien, je lui consacrerai prochainement une nouvelle note, pour parler de toutes ses expériences et de ses projets.

PS : comme promis à Camille, le grand pendentif de porcelaine est l'occasion de sortir l'une de mes promoderies. Assortie d'une écharpe en voile de laine qui n'est pas signée Epice comme dans ELLE cette semaine (encore que j'en possède deux, de somptueuses Epice) mais Monoprix !
13:00 Publié dans Vintageries | Lien permanent | Commentaires (26) | del.icio.us |
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mardi, 30 octobre 2007
Toujours de la low et même du lino

Un p'tit tour de ELLE de la semaine, qui nous allèche avec 80 coups de coeur mode à prix mini. Avant d'en arriver là, une page sur le match bottes cotre low boots.

Chacune son style, paraît-il. Moi j'ai des deux, je tranche pas.

Jeanne Le Bault, rédactrice, joue les personal stylist à base de richelieus. Et tente le perfecto, le Schott, le vrai, celui dont nous avons, oui, rien moins que deux exemplaires à la maison.

Une autre page fournit le dress code du jean 70's. Très utile pour moi qui n'ai toujours pas inauguré le mien.
Je suis interpellée au passage par la pub. Il arrive le 30 octobre.
Qui ça ? Le Shalimar Black Mystery. C'est le même jus, dans un flacon noir. Ca tombe bien, c'est l'époque où je troque l'eau légère d'été du même nom contre la version lourde. Rendez-vous est pris.
Analyse d'un phénomène : un placard pour deux. Ou comment la mode est à l'unisexe. Quelques exemples extrêmes, pour ne pas dire extrémistes, dont Claire et Georges qui partagent tout, même les slim. Autant l'idée de Zemmour qui s'étranglerait à l'évocation des mecs partis shopper un t-shirt ou un débardeur XXL dans les rayons girlies me porte à sourire, autant le coup des parfaits clones ne me semble vraiment pas excitant. La vraie nouveauté du truc, c'est que les garçons commencent à s'intéresser pour eux-mêmes au rayon des filles. Sinon, le fait que les filles aillent piocher dans la garde-robe masculine ne date pas de Dior par Hedi Slimane, comme semble le découvrir ELLE. Greta Garbo faisait déjà la même chose il y a plus de 60 ans.
Quelques pages plus loin, Simone Veil fait sa rebelle octogénaire. Et je tombe d'accord avec ELLE, A 45 ans, Simone était d'une beauté lumineuse.
Le chignon de ministre a dû lui venir juste après. Pourquoi, mais pourquoi donc ?

Je n'ai pas lu l'interview de Chiara Mastroianni. Je suis simplement tombée en arrêt devant cette photo sur laquelle elle arbore des jambes tellement immenses que même ses bottes Chanel en ont l'air toutes bizarres. C'est moi ou c'est signé Photoshop ?

Et puis, on y arrive, à la Fashion sans flamber. Signée Anne-Marie Brouillet pour a mode, Elissa Cannelle pour les accessoires, avec Alexis Armanet à la photo. J'ai beaucoup aimé l'ambiance des prises de vue et les décors. Un effort a été fait sur les marques et sur les prix, à quelques exception près, un collier Isabel Marant dont on ne sait ce qu'il coûte, ou l'écharpe Epice en voile de laine à 130 €, qui voisine avec des boots vernies de chez André.

Ma photo préférée entre toutes ? Celle de la bohême luxe, gilet Naf-Naf 89,90 €), robe les Petites (155 €) et sac Jamin Puech (comme par hasard, Jamin Puech, c'est comme Jérôme Dreyfuss, ça me poursuit, et pour ce sac, pas de prix !).

J'aime aussi le graphisme noir et blanc du top Mango (37,90 €) associé à la jupe School Rag (159 €).

Le foulard Epice sans prix dans les cheveux m'enchante, associé à un pull Caroll (65 €) et une minijupe culotte Paul & Joe Sister (160).

Je ne sais s'il y a eu un problème d'impression du magazine ou de surexposition, mais pour ce que j'en vois, le jean Darel (120 €) porté de manière très birkinienne va finir par m'inspirer, avec un grand gilet Kookaï (90 €) et un sautoir Isabel Marant.

Et pour le décor et la coiffure sixties du mannequin, j'ajoute la blouse en mousseline Pepe Jeans (85 €) et le pantalon de velours dimension (119 €).

Question accessoires, j'aime beaucoup la présentation des babies gris/beige signées Michel Vivien pour André (135 €). Quant aux autres modèles décadrés, ils sont signés Sinela pour les vernis (119 €) et La Redoute pour le noir veau velours (34,90 €)

Et sinon, ça devait arriver, après le retour fracassant du papier peint, la déco célèbre celui du lino. Parce qu'on ne le sait pas assez mais le lino c'est écolo (huile de lin, poudre de liège, farine de bois, résines naturelles et pigments minéraux), ça se solidifie avec le temps et ça se rit des décennies, c'est antiallergène et antibactérien. Pour ce qui est du design, il reste sans doute beaucoup à faire, rien de transcendant dans les exemples et les adresses proposés. Un créneau à prendre, si Ugly Home voulait bien se mettre au lino ?
18:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (27) | del.icio.us |
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