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samedi, 10 novembre 2007
Envolée de mousseline noire et poils de chien
Benetie s'impatiente de savoir quelles espagnoleries j'ai bien pu acquérir récemment. Violette s'étonne fort judicieusement quant à elle de l'absence de gueule de commentaire en cette fin de semaine sur mon blog.
Je le concède, c'est n'importe quoi. Je lance des trucs et je m'y tiens même pas. D'ailleurs, pour être assurée que ce week-end ce serait n'importe quoi, il m'a suffit de jeter un oeil par la fenêtre. Voici le spectacle qu'il métait donné de contempler ce matin.

De quoi remiser très vite mes espoirs de silhouette à base de robe de mousseline et cuir demi-saison. Quant à mes Vic Matiè ultra-bradées au coeur de l'été et pas encore inaugurées... dans la bouillasse ? Même pas en rêve.
Donc, n'ayant pas perdu tout espoir de dénicher les low boots Zara aperçues dans ELLE - capturées depuis à Barcelone par... Benetie - et désireuse de m'emparer moi aussi d'un de ces fabuleux foulards portés par ce que la blogos-féérie compte de plus hype, je suis retournée chez Zara. Et cette fois, c'est le cas de le dire, c'était pas la loose Mulhouse.

Il y avait cette envolée de mousseline noire. Une robe de soie, viscose et polyamide. Je porte en effet une attention sans faille à la composition de mes vêtements.

Son décolleté de velours, sa taille empire soulignée d'une large bande, de velours aussi, fermée dans le dos de trois petits boutons, tout semble désigner la fameuse tenue de réveillon dont vont nous abreuver les magazines de décembre et les vitrines.

Je hais le concept de tenue de réveillon. Surtout quand il s'agit de tenter de nous vendre des frusques que je ne me serais même pas risquée à porter telles que au coeur de ce frisquet dernier mois de juillet. Certes ma robe de mousseline est noire. Mon cuir est noir. Mes bottes multibradées sont noires. Et mon mannequin est noir aussi. Un cauchemar de photographe amateur très amateur. Mais ça donne une idée, non, Benetie ? Donc ma robe sera décalée. A coup de cuir, de gilet de grosse maille et de collants de laine.
Mais pas avec un pull en poil de chien.

Mon sourire du jour ira incontestablement à ces propriétaires de chiens qui se font tricoter un pull avec les poils de leur animal fétiche, aperçus dans Libé Next sorti ce samedi. Je ne mets qu'une photo mais elles valent toutes le détour.
Je reviendrai plus tard sur le reste de mes achats espagnolesques. Et sur la Gueule de comm'. Ce sera selon l'inspiration du moment.
Quoiqu'il en soit, lundi, c'est ELLE vintage !
EDIT de dimanche, 1 h du matin : je viens de trouver le mail d'une de mes amies, qui m'a envoyé ce soir avant que je ne publie ma note et sans commentaire - ce qui signifie que je ne sais donc pas où elle l'a trouvée - la photo suivante :

La coïncidence est amusante, le pull à trois seins vaut bien celui en poil de chien, je ne sais d'ailleurs lequel je préfère. Je l'avais dit, que ce week-end ce serait n'imp' !
22:45 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (40) | del.icio.us |
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D'un coup d'aile de mon cheval

Je dois dire, pour paraphraser Violette, que les chaînes bloguesques, moi aussi, ça devrait avoir plutôt tendance à me casser... ce que j'ai même pas. Mais M-zelle Fraise a pensé à moi, et ça me fait tellement plaisir qu'il est hors de question de ne pas me plier à l'exercice. Surtout pour jouer les super-héroïnes, un costume tellement taillé pour moi !
C'est parti !
Quel serait votre surnom de super héroïne ?
Je garderais le mien ! Fri-Fri, ça le fait, non ?
Votre super pouvoir secret ?
Transformer les gêneurs en statue de sel.
Votre combinaison et accessoires distinctifs ?
Un cheval qui vole et une robe couleur du temps.
Votre devise qui fait mouche quand vous triomphez des super vilains ?
C'est comme ça-ah-ah ! Lalala. Lala.
Que feriez-vous de vos journées si vous aviez le pouvoir de dédoublement ?
J'arriverais enfin à faire ce que j'ai prévu dans ma journée. Mon double prendrait les trucs chiants, je garderais ce qui me plaît.
Votre combat au quotidien pour sauver l’humanité ?
Faire surgir des palais de dame Tartine pour éradiquer la faim dans le monde.
Qu’entendriez-vous si vous aviez le pouvoir de lire dans les pensées de votre patron ?
Ah ouais, il pense ?
Votre talon d’Achille ?
Mon bordélisme. De quoi bien me planter dans l'utilisation de mes super-pouvoirs, faire surgir des palais de sel et transformer les fâcheux en statues de pain d'épices. A condition de commencer par savoir où ils sont rangés, les super-pouvoirs.
Avec quel super héros vous auriez aimé avoir une super aventure ?
Avec l'Homme invisible. En toute discrétion.
A quelle époque auriez-vous aimé vous téléporter ?
N'importe laquelle si je suis sûre d'avoir un billet de retour.
Quatre supers wi-filles à taguer ?
Des p'tites nouvelles, Viscose & Acrylique. Adeline, Sophie ? Et Galliane pour tag, le deuz !
NB : Le cheval ailé Pegase qui illustre cette note provient d'un site consacré à l'origami. A voir !
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jeudi, 08 novembre 2007
Echange de bons procédés

Elle portait le perfecto Schott in utero, c'est à dire que c'est moi qui l'avais sur le dos (le perfecto) et désormais elle a le sien.
Elle m'a piqué ma veste d'écuyère.
Elle commente parfois ici sous le nom de Ptite girl.
Elle va finir par me piquer mon blog ? Non, en fait, elle vient de créer le sien, même si, pour des raisons de vie estudiantine, elle n'occupera les lieux que le week-end. Et elle m'a fait une proposition que je ne pouvais refuser tant c'était une bonne idée : elle rédigeait un billet pour mon blog, j'en rédigeais un pour le sien. En respectant la ligne éditoriale de l'une et de l'autre. Ici, elle cause chapeaux sous sa nouvelle identité de Bam-Lisa. Là-bas, je cause jouets.
Merci d'aller me lire chez elle. Merci de la lire chez moi. Et à vos commentaires, ici et là-bas !
PS : pour des raisons demeurées inexpliquées, je n'ai jamais pu mettre en ligne d'albums photos sur mon Hautetfort, ça buggue. Mes photos seront donc gracieusement hébergées chez Bam-Lisa. Parce que chez elle, tout est nickel. Voilà, je suis si fière de ma fille : aujourd'hui, je lui laisse la plume !
T'as ton chapeau ?

"Le chapeau, comme vous le savez mesdemoiselles, messieurs est un accessoire de mode que l'on porte sur la tête !"
D'un bout à l'autre du monde, à l'époque de l'Egypte des pharaons, en passant par Versailles et la Maison Blanche, le chapeau est l'affirmation du style et de l'élégance. Hommes comme femmes, ont porté cet accessoire à travers les époques et les styles. Pour désigner celui ci on utilise les synonymes coiffe ou parfois coiffure.Tout comme le vêtement, la nécessitéé de possession d'un chapeau a d'abord été de se protéger, puis, par la suite d'affirmer son statut social, pour devenir, finalement un accessoire de mode à part entière. L'apparition et le port d'un chapeau commence dès l'Antiquité. Au XVIII e siècle, bien qu'étant remplacé par de volumineuses perruques, le chapeau continue d'être, fidèlement, porté au bras des hommes...(comme avec le bicorne par exemple).
Retraçons l'histoire de quelques modèles !Au XVIIIe siècle le chapeau claque, mis au point par le Français, Gibus (entre autre l'inventeur du classeur à anneaux) voit le jour. Le chapeau claque est un haut de forme, qui s'aplatit et se relève à l'aide de ressorts. (photo) Dans les années 1840, le haut de forme passe d'un simple chapeau à la mode, à un véritable symbole de la condition sociale de l'homme bourgeois du XIXe siècle, sa hauteur et son allure imposante, confère une certaine élégance à l'homme qu'il fait paraître plus grand, donnant à symboliser la respectabilitéé, la richesse, l'issue d'un rang social élevé. A partir de 1870, les hauts de forme deviennent plus petits et sont parfois appelés tuyau de poêle. Aussi pendant une bonne partie du XIX, voyait on les haut de forme sur les têtes de tous les "gros bonnets". Ces "gros bonnets" représentant, les banquiers, les hommes d'affaires, hommes politiques, toute l'aristocratie et les dignitaires de la haute société. Pourtant d'après tous les critères le haut de forme est un chapeau absurde, aussi déplaisant qu'il est malcommode. Ah ces messieurs, voyez le mal qu'ils étaient prêts à se donner, pour être dans la quintessence de la hype de l'époque. Mais pourtant ce chapeau incommode, n'a pas empêché Fred Astaire de danser, virevolter en haut(e) forme.

Faites vous même vos chapeaux ! A la fin du XIX et au début du XXe, la plupart des femmes faisaient elles-mêmes leurs chapeaux. Les grands magasins avaient dans leur stock tout le nécessaire, dont elles pouvaient avoir besoin; allant des formes de base en feutre ou en paille aux toutes dernières nouveautés pour les garnir. Ces articles étaient fabriqués en série, ce qui permettait aux femmes disposant de revenus limités de changer de look à chaque saison, tout en dépensant des sommes modestes. Afin qu'elles soient au courant de la mode du moment, des journaux et des magazines illustrés donnaient des informations régulières de Paris, la capitale mondiale de la mode, accompagnés de dessins très précis représentant des modèles qui pouvaient être copiés et adaptés par les femmes.
Du côté de la mode féminine, à l'aube du XXe, avec la démocratisation de la voiture au départ non abritée, il était de gôut (surtout pour une question pratique) de porter de très longues et larges voilettes en crêpe de Chine ou en mousseline épinglées au chapeau. Les routes n'étaient pas toutes empierrées, et de ce fait les automobilistes en attrapaient la poussière. Les voilettes, arboraient des couleurs, beiges, crême, ou gris, afin de masquer cet accumulation de poussière.

Le chapeau melon évoque tout de suite la série télévisée britannique, devenue culte Chapeau melon et bottes du cuir. Mais aussi notre ami Chaplin, tournant en dérision la tenue des lords anglais, qu'il caricatura en portant un chapeau melon bosselé et incliné pour donner le ton des ses aventures burlesques. Malgré sa forme comique, le chapeau melon a longtemps été le principal accessoire de mode masculin symbolisant le pouvoir. Jusqu'au XXe siècle c'était la coiffure du financier et de l'homme d'affaires. Les surréalistes, tel René Magritte (Le Chef-d'oeuvre ou les Mystères de l'horizon peinte en 1955), y virent même dans ce chapeau melon, une dimension érotique, tout aussi bien sinistre.

Du côté des créateurs, Elsa Schiaparelli fut la modiste qui créa les chapeaux les plus insensés de Paris. Pendant les années 1930, ses collections atypiques furent rendues célébres. Beaucoup de grands couturiers avaient été influencés par leur solide amitiéavec les peintres. Elsa Schiaparelli, en amoureuse du surréalisme, créa avec Salvador Dali, des chapeaux à succès, le plus célèbre étant sans aucun doute celui qui avait la forme d'une chaussure. Repris par la suite sur la tête de la terrible mère du héros, dans le magnifique film Brazil de Terry Gilliam (Etats Unis 1985).

Dans les années 1990, les jeunes créateurs de New-York donnent un second souffle à la chapellerie, en fabriquant des chapeaux amusants ou désinvoltes, loufoques mais citadins... Aujourd'hui, Puma à lancé son chapeau, empruntant le même profil que les chaussures, la marque barrant le côté, avec un imprimé pied de poule bicolore.
C'est un peu la casquette du papy traditionnel revisitée façon chapeau mou, mais ça peut être rigolo suivant comment on le porte, et selon les vêtements avec lequel il est allié. Kangol, une marque appréciée aux Etats Unis et souvent portée par les rappeurs US, a su redonner un petit élan au couvre chef, en revisitant, casquette, bobs etc...

Reste un livre à porter comme un chapeau et dont sont tirées la plupart des images qui illustrent cette note : "Le chapeau et la mode" de Colin McDowell. Fascination Charme, Rang et Style, les Editions de l'Orxois. 1994. Je vous fait grâce de la petite photo d'accompagnement de la couv' qui est vraiment atroce, bien que le livre vaille vraiment le coup.
Et vous, le chapeau, qu'en pensez vous?
20:45 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (26) | del.icio.us |
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Déco bohême et déco de bobos

Je ne sais si c'est le fâcheux épisode du ELLE de la semaine, l'arrivée conjuguée du froid et des lumières de Noël, mais puisque les magazines de mode me déçoivent ces temps-ci, je me tourne vers la déco.
Belle moisson en ce mercredi soir !

Pour commencer, un livre, un vrai beau livre, signé Jeanne Bayol, dont j'ai déjà Les roulottes, une invitation au voyage. Les roulottes que restaure cette passionnée et qu'elle décore à coup de crochet de mamie et d'images pieuses me fascinent. Cette fois, elle signe Vivre Bohême, éloge de la liberté, tout un programme. Un bouquin que j'ai acheté les yeux fermés tant j'étais sûre de ne pas le regretter. Pour le peu que j'en ai vu pour l'instant, je ne regretterai pas.
Ensuite, le premier hors-série déco de Milk, repéré sur le blog de Lorraine. Bien dans l'esprit de ce magazine dont j'ai déjà expliqué ici à quel point je l'apprécie. Mais j'ai râlé : lâcher 15 € chez le buraliste pour un hors-série qui ressemble plus à un livre (petit format !) qu'à une revue et est certes dépourvu de pub, ça me fait quand même mal... Mais comme toujours, de belles idées à glaner et de magnifiques photos.

Et puis, parce que sa couv' noir et or m'a tapé dans l'oeil alors que je viens de ressortir mes pinceaux pour ma chaise noir et or (ça se précise, ça se précise !), le hors-série de Maison Française, dont je ne sais à l'heure qu'il est encore rien. De quoi largement oublier ELLE jusqu'à lundi.
A part ça, beaucoup moins glamour d'aspect mais des plus utiles, j'ai enfin retrouvé ça :

Matière à ressuciter prochainement le Petit précis du vocabulaire de la mode un peu laissé de côté sur ce blog ces derniers temps !
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mercredi, 07 novembre 2007
L'hiver au chaud, c'est Essentiel

Cet automne, la mode comble les frileuses, avec de grands gilets-vestes à porter à peu près avec tout. J'en ai déjà quelques-uns, précieusement conservés, que j'ai été ravie de retrouver. Et puis un dernier arrivé, plus nouveau par ses manches trois quarts, ses détails de coupe... Si je l'avais croisé sur le catalogue de la marque Essentiel, que je n'ai de toute façon pas en ma possession cette saison, je crois que je ne l'aurais pas remarqué. En anthracite, les détails sont peu visibles sur la photo.
Et pourtant, ce sont ces détails-là (outre la composition : mon gilet est dépourvu d'acrylique) qui font toute la différence avec une quelconque cheaperie. Le col légèrement froncé, les effets de points qui participent de la coupe et de l'allure de l'ensemble, les quelques perles au bas des manches.

Même de dos, il est beau. Dans la boutique où je l'ai déniché, c'était le dernier. En anthracite, tout était parti. Ne restait que ce kaki. Je n'ai pas hésité longtemps, d'autant que j'ai appris que la boutique en question, mon receleur habituel de Rützou, dont je suis addict, a abandonné la marque cette saison. Pour moi, un rude coup.

J'en resterai donc à l'Essentiel.
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mardi, 06 novembre 2007
Je ne lui dis pas merci
Je l'ai feuilleté vite fait et suis restée sur une mauvaise impression. Même pas agacée, juste absolument pas intéresssée. Par rien. Ou si peu de chose. Un deuxième visionnage n'a fait que le confirmer : le ELLE de la semaine me tombe juste des mains Il faut dire que c'est un spécial beauté et que cette catégorie n'est jamais ma préférée. Trop catalogue de cosmétiques, le plus souvent. Une fille - superbe, ça ne fait guère de doute - shootée quarante fois dans le même numéro, des photos qui renouvellent rarement le genre, la célébration hypocrite de l'arrivée sur le marché de crèmes miraculeuses nouvelle génération encore plus miraculeuses que la génération qui les a précédées (et qui l'était pourtant déjà, miraculeuse), quelques gros plans de vernis à ongles, répandus sur un carrelage ou in situ selon la tendance du moment, et c'est à peu près tout. Ca ne me passionne guère.
Il y a quelques années, ELLE avait renoué avec la tradition, héritée de la fin des 70's, des avant/après. Jeune ado, j'adorais : personne d'autre ne le faisait et surtout pas la télé, qui s'est emparée du concept par la suite. Une lectrice comme une autre était tranformée en une après-midi en la même en mieux. Le plus souvent, en mieux. Toutes les tranches d'âge étaient concernées, puis plutôt les jeunes ces dernières années, puis plutôt plus personne désormais.

Cette fois c'est Doutzen, le top phénomène qui est l'héroïne de ce numéro. Très agréable à regarder. C'est son métier. Sa-vie-son-oeuvre, même sous la plume de Sophie Fontanel/Fonelle, m'ennuient à un point tel que j'en lis le tiers à peine. Je note au fil des pages que l'ongle se porte désormais en amande, que le long est wavy (c'est à dire travaillé années 40, et ça comme le reste on le sait à peu près depuis six mois, à savoir que l'eye-liner célèbre son come-back et que le vernis est plutôt violet).

C'est mal parti et ce n'est décidément pas la série mode Allure au chrome qui vient me tirer de mon mortel ennui. Même la fille sur la photo, s'emmerde ferme.
Deux-trois trucs sont tout de même parvenus à me sortir de ma torpeur pour presque me mettre de mauvaise humeur. Mais même pas vraiment. Ca ne vaut sans doute guère plus qu'un haussement d'épaules et m'amène à rejoindre Françoise Ha Van dans le commentaire qu'elle m'a laissé hier soir à la suite de mon ELLE vintage de la semaine:
"Quelle modernité que ce magazine à cette époque !!! mais quelques années plus tard il ressemble plus à mode et travaux , que c'est triste de voir ELLE comme ça , je pense que sa fondatrice doit être très choquée . faisons une pétition pour que ELLE retrouve sa flamme et qu'on arrête de nous prendre pour des bécasses ."
Allons-y, c'est parti pour un petit dézingage en règle !

Le collant noir opaque n'est pas une révolution stylistique, note ELLE et c'est le moins qu'on puisse dire. Mais pour entrer dans le cercle fermé des lanceuses de tendances, on le porte avec une robe claire. Et qui donc est montrée en first lanceuse de tendance, à gauche ? Britney Spears... Je me dis que c'est une blague. Sont joueuses à ELLE. Mais non, c'est du premier degré, du vrai. Je ne suis certes pas très peoplelette mais il m'aurait fallu être sourde et aveugle pour tout ignorer des errements fashionistiques entre autres de la Brit S. ces derniers temps. Passons.

Je tourne deux pages et je tombe sur Naomi Campbell. Et Naomi, la pauvre, elle me rappelle... Elle me rappelle qui ? Mais oui, j'y suis ! Elle me rappelle - certes en beaucoup moins cheap mais l'esprit, si on peut appeler ça comme ça, est le même - le look supposé trendy dans ma ville que j'aime pas : le jean bootcut, les boots bling-bling pointues, la casquette pour les plus audacieuses. Laquelle casquette un poil rap, on oublie quand on n'est pas Naomi. Pour le reste c'est bon, rien à signaler apparemment pour Sophie Gachet. Je ne sais si je dois déprimer ou m'agacer. Je ne fais, à la réflexion, ni l'un ni l'autre.

La présentation en images de l'hype phone de Paul Mc Cartney et George Clooney me semble juste pathétique tellement je m'en tape. On veut toutes des escarpins ? Non merci, pas moi. L'escarpin de dame j'ai jamais pu, c'est parfois magnifique sur les autres mais pour moi, au secours, c'est mort, ça ira comme ça, j'ai passé l'âge de m'amuser à paraître 10 ans de plus.

La page Punk is not dead m'accroche mais au fond la récupération folklorique et fashionistique d'une tendance vieille de 30 ans... me lasserait presque.
Le summum ? En matière de test à la con, je sais que ELLE a déjà fait beaucoup, depuis toutes ces années que je le lis. Mais je crois que celui de la semaine aura ma palme perso du plus inepte des tests ineptes (et je précise qu'il m'aura suffi de m'en tenir au titre, je n'ai pas jeté un regard aux questions, j'avais trop honte pour ELLE) : êtes-vous la prochaine Mme Sarkozy ?
Finalement, je me demande si j'ai pas quand même un peu comme une petite envie de mordre.
Cette semaine vraiment, c'est sans moi. ELLE, je ne lui dis pas merci.
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lundi, 05 novembre 2007
A New York le 4 novembre 1960

Cette fois encore, le ELLE vintage de la semaine s'accorde au calendrier, sans que ce soit voulu, c'est simplement l'inspiration du moment. C'est un spécial New York (que je dédicace à Anne, évidemment !) sorti à la veille de l'élection présidentielle qui verra triompher John F. Kennedy le 8 novembre.

Audrey Hepburn est la vedette des pages people, pour le baptême du fils qu'elle a eu avec le réalisateur Mel Ferrer. La cérémonie a eu lieu le 15 août en Suisse et ELLE se targue d'être le premier magazine à faire sortir ces photos de l'album de famille. En cet automne, Audrey Hepburn est en plein tournage dà New York de Petit Déjeuner chez Tiffany, indique ELLE. Dans le village suisse de Burgenstock, le pasteur qui célèbre le baptême est le même que celui qui avait célébré le mariage des parents. Les photos de famille publiées sont "tout simplement", si je puis dire, signées Richard Avedon !

People toujours, le Prince Charles va fêter ses 12 ans le 14 novembre. En Ecosse, dans les Highlands, on parle de James Robertson Justice comme du second papa du prince. Bûcheron, pilote de course et policier international, cet homme de 50 ans qui chasse le faucon est l'ami de longue date du Prince Philip. Cet acteur, le plus extravagant du cinéma anglais, est devenu le précepteur-compagnon de Charles. Il lui apprend notamment à se lever à 5 h du matin pour aller se geler à moitié dans une barque plate en attendant que le vol des canards vienne à passer au dessus de sa tête dans la froide lueur de l'aube.

En France, les Parisiennes trottent en manteau de tricot. L'un des modèles, chiné noir et blanc, est à acheter tout fait pour 750 F (pour un ELLE à 0,70 F soit 2464 €, ce qui paraît invraisemblable, mais la mode de ce numéro est très chère si on la compare par exemple à celle du numéro sur les banlieues paru un an après) ou à tricoter soi-même en deux fils mohair d'après des explications à réclamer au journal.

Un autre est pourvu d'un col hérisson en point tapis et petits dessins jacquard bleu et marron. Pas d'indications de prix, il vient de la Boutique Dior.

Quatre jours avant l'élection présidentielle américaine, ELLE se demande qui sera la première de Pat Nixon ou de Jackie Kennedy. La première a 47 ans, est mariée à Richard Nixon depuis 20 ans et a deux filles. La seconde est l'épouse de John Kennedy depuis 1953, a une fille de 3 ans et attend un bébé (John) pour décembre. Pat s'habille dans la tradition américaine et pense que les couturiers américains sont les meilleurs. Jackie s'est vu reprocher d'avoir dépensé 150.000 F en robe signées de couturiers français. C'est absurde, a-t-elle répondu, je ne pourrais dépenser cette fortune que si mes combinaisons étaient en zibeline.
La série mode se consacre à une petite Française qui impose la mode parisienne à New York. Pour la première fois, les grands seignueurs du prêt-à-porter américain sont venus acheter leurs modèles aux grands seigneurs du prêt-à-porter français. Et ils on choisi tout ce qui est jeune, vif, net, gai et commode, se réjouit ELLE. La petite Française, c'est Sophie, qui fait le couv' en manteau écossais et robe rouge (Chloé, 600 F et 285 F) et toque de marmotte.

Le tailleur de tweed chiné violet bleu et rouge est recommandé aux brunes à peau claire. Il est lui aussi signé Chloé (560 F). La photo est prise à la terrasse de Time and Life Building sevant le plus géant et le plus célèbre cinéma du monde. : Radio City Music Hall.

Tenues de voyage : un imperméable réversible en velours de laine et une casquette gavroche (Hauser-Sport, 199 F). Les bottes de box beige sont fourrées de lainage blanc à revers de fourrure. A droite, un tailleur prune de Lempereur (390 F). La photo est prise près de la Pan Ameriocan airways, bâtiment le plus moderne de l'aéroport de Ildewild (le plus grand du monde).

Devant le Building 666, chef d'oeuvre le soir de lumières bleues et feu, Sophie est en tailleur trois pièces de drap zibeline boutonné de jais, fermé d'un col de vison et blouse de radzimir (560 F et 190 F). A gauche, Mary est en deux pièces de tweed chiné gris et blouse de moussseline à cravate de tweed pressionnée (Hemcey-Jean Baillie, 560 et 190 F), toque de racoon et accessoires beiges non détaillés.

Ecossais pétillant rouge et noir à Greenwich village (Saint-Germain des Prés américain) près de la place Washington, en boléro à col frangé de laine noire, blouse de jersey noire et jupe très froncée sur jupon de tulle (Simone Robin 520 F).
Un dossier complet est consacré à l'aménagement des cuisines. On travaille assise dans cette cuisine de l'avenir qui fait aussi salle à manger. Le mur est en Formica rouge.

Dans ce numéro, le sixième épisode d'une saga consacrée à G&érad Philippe, qui n'est pas irrémédiablement mort. La carrière qu'il a réussie, la vie qu'il a voulu avoir, le destin exceptionnel aqui a été le sien, le souvenir de ses amis continuent de le faire exister parmi nous.


Trucs et astuces mode ? On donne du "pep" à son deux pièces de twwed noir et blanc à l'aide de franges et on apprend à réaliser une écharpe à pompons. Mode d'emploi fourni.

Le Bon Magique est un pardessus d'homme tous conforts en lainage beige. Vous en avez envie pour lui, il en a lui aussi envie. Son prix vous décidera : 179,35 F.
Vivement lundi prochain !
01:00 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us |
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