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mardi, 13 novembre 2007
Trop merci Soffi, part II
Actuellement terrassée par un virus de saison (c'est bien moi qui suis terrassée, pas mon ordinateur), je m'en remets à ma fidèle commentatrice Soffi (qui n'a elle-même pas de blog mais est solidaire avec moi jusque dans le tag) pour donner un semblant de vie à ce blog. De manière providentielle, Soffi, dans les commentaires du ELLE vintage de la semaine, a rappelé à notre bon souvenir le sous-pull Helanca. Un must dans les années 70, je crois bien d'ailleurs en avoir porté, vraisemblablement orange, à moins qu'il n'ait été marron.
Voici ce que nous en dit Soffi, avec pour illustration une photo dont elle précise qu'elle n'y figure pas et qui m'a par ailleurs rappelé un pantalon écossais dans les roses et brun que j'ai dû étrenner en début de primaire, mes souvenirs sont un peu flous :

L'Helanca, c’est le procédé qui fait l’objet de plus de recherche et qui assure le plus gros tonnage. L’effet mousse est obtenu en donnant au fil une torsion élevée, en fixant cette torsion par chauffage suivi d’un refroidissement et en retordant le fil pour le ramener à sa torsion initiale. Le fil texturé mousse peur être considéré comme un groupe de filaments continus de forme hélicoïdale. La section des filaments est généralement déformée. Au début de la texturation, on a surtout cherché à avoir un fil gonflant. L’extensibilité n’était pas recherchée. Elle est actuellement devenue la caractéristique essentielle de ces fils mousses. Ces fils sont vendus sous la marque HELANKA® qui est certainement la plus connue.
Pour la mode, sans doute avez-vous, vous aussi le souvenir de l'électricité dont se chargait le sous-pull en nylon et qui nous foudroyait le soir, lorsqu'on ôtait le vêtement, de préférence dans la pénombre pour voir les éclairs sur notre tête.

L'Helanca était aussi un tissu utilisé pour la finition des sièges de DS par Citroën. Pour ce qui me concerne, je n'ai trouvé aucune trace du Meryliss évoqué dans le ELLE vintage cette semaine, mais je suppose que c'est un dérivé du Meryl, qui est le nom commercial d'un polyamide. En revanche, Larousse nous apprend que le Crylor est une fibre chimique dérivée du polyacrylonitrile mise au point par Rhone-Poulenc et je me suis souvenue que le Crylor se vendait aussi en pelotes de fil à tricoter. M'est ainsi revenu le très lointain souvenir d'un pull blanc à manches courtes dont ma mère m'avait dit, sans doute non sans fierté, qu'elle l'avait tricoté en Crylor.
Pour mes plus jeunes lecteurs/trices, je précise que ça se passait au début des 70's. Pas autour du 11 novembre 1918.
Si le virus est d'accord, je reviens bientôt causer jeans avec le ELLE de la semaine.
22:50 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (39) | del.icio.us |
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lundi, 12 novembre 2007
Audrey Hepburn le 5 janvier 1962

L'ensorcelante Audrey Hepburn est de retour dans ce ELLE du 5 janvier 1962. Deux ans après Au risque de se perdre, elle revient au cinéma avec Diamants sur canapé, adaptation du roman de Truman Capote, Breakfast at Tiffany's, dans le personnage de Holly. Elle viendra le présenter sur le France au Bal des Petits lits blancs.

Son couturier attitré, Givenchy, l'habille pour le film et a fait plusieurs fois l'aller-retour Paris-Burgenstock, village suisse où la star vit avec son mari et son petit garçon, qui a désormais 18 mois. A peine plus d'un an après le numéro spécial New York qui présentait les photos du baptême de son fils, Audrey fait cette fois la couv'.

ELLE présente quelques-unes de tenues de Holly, satin noir et faux bijoux ou col roulé et pantalon.

Place ensuite à celles qui savent faire face au froid. En veste cardigan importée d'Autriche, en laine étuvée blanche à bords gris et boutons argentés (Galeries Lafayette, 125 F pour un ELLE à 0,70 F soit 410 € pour une ELLE à 2,30 €) ou en veste cagoule à double boutonnage en drap de cocher doublé de jersey signée Fouks (290 F).

Comme en cet hiver 2007, la maille irlandaise à la cote. Mais on fait ce chandail irlandais soi-même, avec 600 g de laine de pays, les points sont expliqués dans ELLE.

Pour pêcher la truite, faire du footing ou aller à la Poste, deux tenues classiques à bace de chemise de flanelle et de pantalon taille basse de la Petite Boutique des Coordonnés du Printemps (qui nous semble bien taille haute aujourd'hui !) et de trois quarts en super-loden beige d'Akylon (165 F).

On se perd dans une forêt de contes de fées en imperméable en Méryliss doublé de Crylor (Laura, 350 F) et en veste de mouton retourné à col de tricot et capuchon amovible (Laura 500 F) sur jupe-culotte de flanelle grise (Galeries Lafayette, 120 F).

En janvier, on pense au blanc et c'est même la course.

Mais le blanc prend des couleurs. Vives.

Qu'est ce qu'un gadget ? Mais vous le savez bien, c'est la trouvaille à deux sous que vous achetez sans même réfléchir parce que c'est aussi bon marché qu'irrésistible ! La petite série mode gadget présente donc une série de vêtements à acheter au rayon blanc et qui ne coûtent pas plus cher qu'une serviette de bain. Le collier et le bracelet d'ambrolithe sont à 13,50 et 3,75 F.

Et le tissu éponge, préfigurant l'inévitable moquette des 70's, se met aussi sur les murs. En témoigne une chambre d'enfant tout éponge et très rose.

On fait la fête autour d'une galette et on s'inspire des recettes de ELLE pour une Rois-party style copains.

Robe ou chemise, le patron sait s'adapter. Le col n'est pas vraiment pelle-à-tarte mais curieux tout de même.

Le Bon Magique est un tablier-chasuble pour la maman et la petite fille, il se passe par la tête pour protéger les vêtements. a faire en vichy rose, bleu ou beige ou en popeline d'Alsace à carreaux.
Vivement lundi prochain !
13:20 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (42) | del.icio.us |
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