Aïe
Ouille
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
« 2007-12 | Page d'accueil
| 2008-02 »
Lors de mon périple soldesque parisien, j'ai évité les Maje, Sandro, Paul & Joe dont j'ai eu quelque overdose sur la blogo.
Je préfère une veste Marc Jacobs, surtout à 61 €.
Je préfère la tunique multi-usage telle qu'interprétée par Isabel Marant.
Je préfère les nuances de bleu, telles que posées par Noa Noa.
J'ai même évité les cheaperies. Enfin, presque. Juste trois petites exceptions chez H&M, pour confirmer ma nouvelle règle.
Je me suis fait piéger par mon goût de l'improbable. La tunique en pur style papier peint m'a alpaguée, pour un trip faussement vintage. Certes, peut-être pas pour longtemps. Qu'importe, à moins 70 % ?
Je ne voulais pas de keffieh, trop premier degré.
Mais celui-ci est si frais et si fleuri... Il rehausse la veste Marc Jacobs.
Il se marie à la rigueur et à l'occasion au papier peint. Et Zabou l'a repéré !
Je me suis fait influencer par Material girl, qui venait de craquer, lorsque je l'ai rencontrée, pour une jupette à paillettes. A moins de 10 €, soldée à 70 %, je n'allais pas la laisser passer. Sous ma tunique Marant, elle en jette.
Trois prix ridicules. Et trois pièces d'appoint.
00:30 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us | Facebook
En regardant la couv' du ELLE de la semaine, j'ai évidemment préféré ignorer l'astro chinoise, le mari qui ne veut pas vieillir et la méthode Fillon à la maison. Non, moi, ce que j'ai vu, c'est le titre qui nous promettait un peu d'été dans l'hiver. Et je me suis très vite rendu compte qu'en fait, ce numéro, c'était beaucoup d'hiver dans l'été. Tous ces gimmicks mâchés et remâchés au cours de la saison passée, ELLE ne les a toujours pas lâchés.
Ca commence fort. Et mal. Avec une Kate Moss qui fait peine à voir. Que dire du cheveu frisotté, de cette étoile sur l'oeil à la Kiss - avec combinaison Chanel assortie - de ces compensées argent griffées Havilland ? ELLE parle d'inimitable style et demande qui veut copier. Qui, mais qui ?
Ca continue avec le pull happy bird's day. La réédition d'un pull, qui, en fait, s'appelle Mon oiseau rouge (1972) et qui ne me semble pas être ce que Rykiel a fait de mieux. Mais comme depuis la rentrée nous sommes abreuvés de pulls à smiley et autres joyeusetés, ELLE ne pouvait passer à côté.
Mais le gros morceau, le truc énorme de la semaine, c'est le dossier consacré aux low boots. Là, j'ai quand même fini par douter : avais-je bien entre les mains le numéro de la semaine ? Mon buraliste n'avait-il pas tenté de me refiler un invendu de septembre dernier ? Outre que le sujet des low boots a déjà été traité et retraité, les exemples pris pour illustrer le papier ne laissent guère de doute. Les 8 trucs à piquer aux podiums sont issus des podiums de mars dernier. Ca se confirme avec l'échantillonnage de boots présenté. J'ai immédiatement repéré le modèle de Chie Mihara. D'une part parce que j'en avais fait écho dans l'une de mes notes le... 9 août dernier. D'autre part, parce qu'il y a quelques jours, je suis allée voir sur Sarenza si on le trouvait encore. La réponse était oui, à condition de chausser du 36. A ce niveau de péremption, je ne sais s'il faut parler de mépris de la lectrice ou tabler sur une collision espace-temps survenue à notre insu à la rédaction du magazine. Un coup de chaud ?
Un coup de chaud c'est le titre de la série mode censée mettre un peu d'été dans l'hiver. Elle ne m'inspire pas grand-chose, si ce n'est que le curseur est de nouveau sur décennies passées et notamment les 70's.
Et la robe longue de hippie, je ne parviens toujours pas à en avoir envie...
Quant aux photos, je me demande depuis plusieurs semaines à quoi correspond cette surexposition fréquemment rencontrée dans les séries mode. En voici encore un exemple parlant.
L'icône fashion est Anita Pallenberg. Une belle référence que cette mannequin actrice ex-épouse de Keith Richards mais une inspiration du passé.
Juliette Binoche en blonde me renvoie aux 60's et me rappelle Jeanne Moreau dans la Baie des Anges, décolorée de la même façon, coiffée de la même façon. Françoise Fabian est magnifiée par Peter Knapp. Le passé serait-il donc toujours plus inspirant que notre présent ?
Reste un parfum de rose. Je ne donne pas le titre de l'article, tiens, on verra si quelqu'un qui n'a pas lu ELLE va le trouver. Allez, c'est facile !
On souligne que Kate Moss vient de créer sa propre fragrance. On la souhaite plus inspirée que lorsqu'il s'agit de se coiffer. Heureusement que Jean-Claude Ellena, parfumeur de la maison Hermès, sert de caution culturelle à l'article.
Finalement, de désespoir, j'en viendrais presque à m'intéresser aux pages cuisine, si l'émule de l'almanach Vermot ne me poursuivait jusque-là avec son Safran... chement formidable !
Je ne vois rien à ajouter.
Ah, si ! Au point où on en était, ce lundi, le Pantalon thaï m'a ré-écrit pour m'annoncer ses soldes. J'en déduis que même un épouvantable intemporel comme le Pantalon thaï a compris que nous allions changer de saison...
A ELLE, non.
00:20 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (51) | del.icio.us | Facebook
Les soldes c'est bien. Sauf que pendant les soldes, les collections de printemps montrent le bout du nez. Alors que je flânais à la recherche de énièmes démarques, je suis tombée en arrêt.
Ce n'était pas un achat prévu. Les vestes et blousons de cuir, ce n'est déjà pas ce qui me manque.
Mais pas en veste façon vintage telle que celle-ci. Pas en fauve. Qui plus est pas en fauve à la patine qui, quoiqu'artificielle, soit plutôt réussie, tirant parfois sur le beige. Une peau toute souple qui ne fait pas cheap, un zip, des pressions, une ceinture, de multiples poches : un coup de foudre. Qui a passé avec succès le test de la cabine d'essayage.
A quelques portants de là, je suis de nouveau tombée en arrêt. La tendance fleurie, voilà plusieurs saisons que je pratique. La mousseline aussi. Et même un peu le jaune.
Dans ce petit top, tout est réuni, avec un effet patchwork harmonieux.
Et un joli boutonnage dans le dos.
Les deux pièces se mettent en valeur l'une l'autre. Je ne me suis même pas ruinée, l'ensemble vient de chez Zara.
Le décryptage de ELLE est pour demain. Aujourd'hui, je préférais parler de la mode du printemps... Pas de celle de l'automne dernier.
09:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | del.icio.us | Facebook
Ce n'est donc pas d'aujourd'hui que ELLE fait sa couv' avec des épouses de présidents de la République, ou ex-mannequin assimilée. Le 15 février 1954, Madame la présidente c'est Mme Coty. Elle a le nom de son mari, et pas de prénom. C'est juste Madame Coty. Elle n'est guère glamour et pas davantage bling-bling. Du coup, c'est le fauteuil qui occupe le premier plan.
Madame Coty et sa petite-fille Janine n'ont fait que bien écouter le photographe, nous précise-t-on. C'est le fameux hiver 1954, si froid et si difficile pour les mal logés de l'Après-guerre. L'Abbé Pierre donne de la voix. Madame Coty est allée le voir.
Et à embrassé au passage un nouveau-né que ELLE tente de faire passer pour un bambin de six mois.
On n'en saura pas davantage sur Madame la Présidente mais le magazine en profite pour consacrer un dossier à l'action de l'Abbé Pierre.
De la construction de l'entrepot à Neuilly-Plaisance en 1952.
à son fonctionnement en 1954.
Le reportage montre aussi comment les maisons "en dur" remplacent peu à peu rolottes et camionnettes, à gauche 1952, à droite 1954..
Côté mode, on salue l'arrivée prochaine du printemps... avec des manteaux. Le prêt-à-porter est plus dynamique, plus jeune, plus réussi que jamais. Le prêt-à-porter fait alors encore figure de nouveauté. Les patrons et tailles mannequins sont mis au point par des spécialistes. Des scies circulaires coupent d'un seul coup un matelas de 500 épaisseurs s'émerveille ELLE. Les machines donnent 5000 tours-minute, cousent des pourlets invisibles en 59 secondes et les boutons se fixent comme par enchantement.
Le printemps, c'est aussi des robes, toutes en soie, qu'il s'agisse d'organdi ou de shantung.
Et les tailleurs sont bien plus jolis en couleurs.
Pour celles qui cousent encore elles-mêmes ou s'adressent à leur couturière, les tissus de printemps sont prêts. Au programme notamment des tweeds d'été bleu pâle et des alpagas crème.
Dans 15 jours ce sera Mardi Gras et on est invité à se déguiser. Mes modèles préférés sont sans conteste M. Permis et Mlle Auto-Ecole, en haut à droite.
Côté beauté, ELLE propose une preuve par 9. On ne parle pas encore de detox. Mais une cure de désintoxication est pourtant déjà conseillée une fois par mois, durant 24 heures, à base de bouillons et de tisanes.
Le logement reste au coeur des préoccupations du moment et en fin de journal, on trouve le dernier prototype de la préfabrication française. Une maison pour débutants qui pourra être agrandie par la suite. La maison coûte 2.700.000 F pour 88 mètres carrés habitables (pour un ELLE à 50 F, soit 124.200 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le coin-repas communique avec la cusine grâce à un meuble passe-plat.
Vivement lundi prochain !
00:05 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (37) | del.icio.us | Facebook
J'ai de la requête de compet' cette semaine : sinon je vois pas trop ou j'ai pas répondu a ce que tu voulais, que ca soit enchantement, style de jeu, j'ai décrit les choses comme je le pensais. Et là, moi, je le dis comme je le pense : je vois pas trop non plus, si j'ai répondu ?
Pour ce dix-neuvième florilège, il ne sera question que de filles que je connais désormais même de dans la vraie vie. Sauf une, la dernière. Mais il s'en est fallu de très peu... Alors voilà... j'ai pris les comm's des unes sur les blogs des autres. Et vice-versa. Sauf une exception. Chez Material Girl, j'ai choisi un comm' dont elle m'avait parlé. Un comm' bien particulier, un comm' qui vaut un billet. Et qui m'a permis de connaître un nouveau blog. Et quel blog !
Le temps d'un déjeuner avec Marie Sue, on a parlé de mode. Et puis de mode. Et un peu de boutiques. A l'image de son blog, Marie est riche de ressources et de bonnes adresses. Elle partait après notre entrevue en quête du stock Maje à Alésia, j'ai fait mine d'être celle qui se la joue culturel en visant l'expo Lacroix du musée des Arts Déco. Lequel présente l'immense avantage d'être pas bien loin de la rue Saint-Honoré et pas si loin de la rue Etienne-Marcel non plus. Sauf qu'il pleuvait. Et que j'ai finalement atterri au Bon Marché pour ne rien acheter. Bref. Marie, sache que la boutique Joy, je me la réserve pour un prochain voyage !
Il se trouve qu'on est de la même école, avec Material Girl. Autant dire qu'on a aussi parlé boutique(s), le temps d'un autre autre déjeuner. Et blogs. Merci encore de m'avoir fait découvrir celui de Poirette.
Avec MH, je me suis mal conduite. Le temps d'un café serré un jour de boulevard Haussmann à moins 15 % sur les soldes, je suis venue la faire baver sur ma veste Marc Jacobs à 61 € . Pour une première rencontre, c'est pas des choses qui se font. MH, pardon.
Dans Gueule de comm' il y a chaque fois un comm' de Violette. Une sorte de private joke dont je ne sais plus trop comment elle est venue. Ca méritait bien d'aller s'attabler un soir avec elle dans un resto italien. Mais rencontrer Violette sans faire la connaissance de son Hôtesse de l'Air préférée, était-ce vraiment rencontrer Violette ? Alexiane est venue nous rejoindre avec sa bicyclette bleue. Et comme je ne fais pas de vélo, c'est bien dommage, mais on n'a pas pu commander de troisième bouteille. J'ai dû aller prendre le métro.
Quant à Domino, un impératif de dernière minute s'est mis en travers de notre rendez-vous. Ce n'est que partie remise. Et le téléphone, c'est quand même déjà la vraie vie...
C'est parti pour une dix-neuvième, donc !
Chez Material Girl qui s'interrogeait sur la vie, la mort des marques, notamment celle de Madeleine Vionnet, Poirette a dit le 15 janvier : Hello Material Grirl ! et tout d'abord, merci pour ton passage remarqué sur mon blog et ton coup de pub (ça ft tjrs du bien, vois-tu je ne suis pas une très bonne communicante, parfois le manque de temps, souvent la flemme du commentaire..) mais je te suis depuis un petit bout de temps. j'aime ta virulence, ton peps, ton côté rock, go on !!
Je me sens très concernée par ton dernier post, j'ai aussi appris le départ de Marc Audibet, surprise car je trouvais que ce rôle lui allait à merveille et serait un moyen pour lui de remonter sur les catwalks (je le connais un peu car je travaillais ds une boutique Vintage et il était l'ami proche de la proprio, je peux te dire que c'est un puits de savoir cet homme, capable de te sortir une anecdote du marquis de la brosse à chiotte, et quand on ressasse les livres des années 80, on voit bien que sa mode sort du lot, intemporelle et visionnaire (c'est peut-être pr ça qu'il a dû fermer à l'époque, il était trop en avance avc ses matières sportswear adaptées sur de la H-C, dc incompris, cruelle mode...d'ailleurs il y avt une interview passionnante de lui par Cédric St André Perrin ds un numéro de Magazine, je ne sais pas si tu l'as lu ?) Vraiment dommage ce départ, surtout que ns n'avons ps eu le temps de voir ce que sa collaboration a donné, hormis les prix exorbitants exhibés chez Barbey's (le mystère était aussi bien caché..)
Peut-être comme tu dis assistons-ns à la fin d'une ère, et je l'espère, à cette ère où le fric est roi, l'emportant sur la création. Et peut-ê aussi est-ce un mal pour un bien. Laissons Madeleine et sa gloire immortelle rayonner au-desssus de notre siècle, et continuons à rêver à l'ouverture de l'un de ses ouvrages. Pourquoi les réveiller, pour ensuite entendre une presse descendre le malheureux styliste en disant qu'il est loin de lui arriver à la cheville ? (Ghesquière est une exception, un petit génie avec une vraie vision... ce n'est pas moi qui le dit, c'est son équipe de stylistes insomniaques). Et pourquoi pas, pendant qu'on y est ne pas réveiller le Poiret — mon maître comme je me plais à le claironner partout ?? Ridicule. Sa mémoire est son histoire ne doit pas être entachée de quelques ambitions monétaires. Lui n'est pas mort clochard pour voir sa griffe avalée par je ne sais quel portefeuille LVMH ou PPR.
Reste tout de même un point positif à ces "renaissances": les grandes maisons sont de plus en plus disposées à entretenir leurs archives (j'entends mettre du budget, ce qui n'est pas une mince affaire, les archives que l'on a toujours relégué en "trucs à poussière"). Aujourd'hui Chanel, St-Laurent, Dior, Balenciaga, c-à-d slmt les grandes maisons, ont des archives dignes de ce nom. Il reste encore bcp de progrès à faire (Ricci, Lanvin, Balmain, et même pr les récents, Marc jacobs, Galliano on en parle pas c un désastre il détruit tout année sur année) mais avec la valorisation du patrimoine (démarche ceci dit intéressée puisque oeuvrant pour l'image de marque dc le marketing), les ignards commencent à prendre conscience de la richesse d'une telle histoire. Nous avons svt tort d'oublier que la France est le berceau de la Haute-couture, combien de pays se damneraient pour avoir cette chance ?
Aussi, je reste pessimiste, et j'attends comme vous la fin des grands groupes pour le retour à la création, ta da !!!
(désolée pour ce commentaire fleuve, je me suis emportée, comme tjrs qd on touche à un sujet si passionnant !)
A bientôt.
Poirette
Chez Marie Sue qui nous présentait le stock Maje, où elle est donc passée après notre déjeuner, Material Girl a dit, le 16 janvier : Et aussi, en fouillant et en y allant régulièrement au 103 rue de Belleville, tu trouves des pièces Maje, et autres....
Aïe
Ouille
Sur ce déchaînez vous sur les commentaires, ici ou ailleurs, et à une prochaine fois.
15:00 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (16) | del.icio.us | Facebook
Il y aurait quelque chose de pourri au royaume du Danemark ?
Shakespeare ne pensait certes pas à la mode. J'ai déjà évoqué mon addiction à la marque Rützou. Laquelle m'est désormais peu accessible, le multimarque la diffusant près de chez moi étant cette saison passé à autre chose.
A Paris, je me souvenais trouver les créations de la grande Suzanne aux Galeries Haussmann. Un moment, au Labo des Créateurs. Ensuite ailleurs, au premier, puis au deuxième étage, ou le contraire.
Cette fois, je suis allée au premier, et personne n'en avait entendu parler. Au deuxième non plus. A l'accueil du rez-de-chaussée, l'hôtesse ne connaissait pas davantage. Mais sa liste de marques était paraît-il formelle. Plus de Rützou aux Galeries.
On y trouve en revanche un vrai corner Noa-Noa. Qui affichait même les 15 % supplémentaires. Et Noa Noa, c'est danois. Autant dire que la collection, ou du moins ce qu'il en restait, m'a parlé. Sans remord je me suis vautrée dans les portants.
J'ai d'abord eu un coup de coeur pour un manteau à carreaux à la ceinture fleurie. A vivre dans une contrée au climat hostile, je n'hésite jamais à acheter des manteaux.
Je sais trop que les occasions de les porter ne vont jamais manquer. Certains sont sobres. D'autres moins, à l'exemple de celui-ci.
J'ai embarqué aussi le pull jacquard à l'esprit rétro.
Que je me vois même parfois glisser sous le manteau.
Embarquée aussi la petite veste d'un autre style rétro, qui restera si à son aise une fois le printemps venu.
Et qui se marie à merveille avec mes "vieilleries" danoises.
A l'intérieur, une étiquette Wallis, en référence à la fameuse Wallis Simpson, à qui le dessin ressemble passablement.
Et puis je n'ai pas résisté non plus à la petite blouse.
Dont la taille est smockée.
D'où dépasse éventuellement un petit bout du (t-shirt) Clash.
J'ai fini par rendre compte qu'il y avait là pas mal de tons de bleus. Influencée par les tendances je serais, donc. Et sous le charme de la mode danoise. Je rêve d'un voyage à Copenhague.
00:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (27) | del.icio.us | Facebook
Mes soldes à Paris ont commencé par une immense lassitude. Finalement je ne voulais rien.
Le troisième jour, je me suis retrouvée sans l'avoir vraiment cherché devant la boutique d'Isabel Marant, rue de Charonne. Il était 19 h 30. Pas l'ombre d'une cliente. Y patientaient pas moins de quatre vendeuses se réjouissant manifestement de terminer d'ici peu leur journée.
Il m'en aurait fallu davantage pour me dissuader d'effectuer des repérages, d'aviser une robe-tunique à mon goût et de l'embarquer en cabine. Pendant que ses collègues barricadaient la porte afin de s'assurer qu'aucune autre chieuse de dernière minute n'en franchirait le seuil, la demoiselle est allée me chercher la ceinture que je lui réclamais. En fait de ceinture, une sorte de sangle de toile beige comme celles que devaient utiliser les collégiens des années 30 pour attacher leurs bouquins. Pas grave. Ceinturé, c'était bien.
Toute la série que j'avais passée en revue était à 40 %. Seule de son espèce, ma tunique affichait un beau 50 bien rouge. A la caisse, le total n'était pas le bon. Celle que je qualifierais de caissière m'a asséné avec une moue déplaisante qu'il lui était impossible de me faire une telle réduction. J'ai argué que le droit du consommateur affirme le contraire. Elle est demeurée intraitable, cependant. J'ai donc réglé sans plus discuter et suis repartie avec, à l'endroit de certaine vendeuse de chez Isa Marant, des sentiments que je qualifierais de peu charitables.
Je ne regrette cependant pas mon achat. La tunique Marant se porte à merveille en compagnie de mon sac Barbara Bui.
Elle apprécie aussi la compagnie de ma besace Robert.
Quand bien même la ceinture Stella Forest serait de la partie.
Mais n'entend pas bouder si jamais c'est le doctor bag qui est de sortie.
Le lendemain soir, accompagnant une amie et ayant pour ce qui me concerne largement rempli mon panier au cours d'une journée passée à naviguer de grand magasin en grand magasin, j'ai avisé négligemment chez Hartford une petite blouse en soie à l'imprimé rétro. A 29 €. Une vile erreur d'étiquetage, ses comparses affichant 135 €, desquels il convenait certes de déduire 40 %. Ce que m'a confirmé la vendeuse, s'empressant de détacher l'étiquette, suspendue par une simple épingle de sûreté. J'ai protesté. Refait en vain le coup du droit de la consommatrice.
En désespoir de cause, je lui ai fait remarquer dans un sourire enjôleur qu'au fond, cela ne changerait rien, pour elle. Elle a raccroché l'étiquette et jeté dans un souffle qu'elle ne m'avait jamais vue.
J'ai pris la blouse et à la caisse centrale je me suis enfuie.
22:25 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (34) | del.icio.us | Facebook
J'y reviendrai dès demain, mes soldes de l'hiver, c'est un peu de noir... et beaucoup de bleu. Ce qui me surprend : du bleu, à part les jeans, j'en porte peu. Mais à la lecture du billet de Garance, La mode est bleue comme une orange, j'ai compris que j'étais juste influencée par la tendance.
A feuilleter le ELLE de la semaine, je l'ai compris encore mieux. De la couv', je n'ai retenu que le soutien-gorge porté par Laetitia Casta.
Un modèle de Cadolle, tout s'explique. Cela m'a rappelé le billet que j'avais consacré à la lingerie rétro, et le modèle Unité de la Redoute, beaucoup plus accessible mais bien dans le même style.
A part ça, Laetitia la joue à fond star de cinéma esprit vintage. Je n'ai pas lu ce qu'elle a à raconter, sa piteuse prestation cinématographique chez Leconte m'ayant vaccinée.
Restent les photos.
L'icône fashion, c'est Irina Lazareanu. ELLE nous ressort des photos déjà publiées. Et le fameux perf' de chez Iro, dont il m'a semblé comprendre cependant qu'il est sérieusement en voie d'être introuvable. Ah, il y a aussi le vernis bleu Givenchy. Bref.
A part ça ? Il y a le best of des podiums. Que ELLE va probablement nous ressasser dans les semaines à venir, jusqu'à plus-soif. Je suis pour le flower power.
Je suis pour la tendance Comme un garçon à base de noir, surtout s'il s'agit de pantalon à retroussette style Marant. Pour le genre méduse façon Dior, déjà moins.
Je suis pour le courant d'art
et le mélange des genres
même si la pompe Prada
c'est juste... pour l'art.
Je suis pour le style lingerie, sa fluidité, ses tons poudrés.
Je suis pour le hippie love (qui rejoint le flower power) surtout assorti de cuir et de foulard dans les cheveux comme chez Gaultier.
Je suis pour l'ethno chic, avec une robe qui me rappelle aussi les Années folles.
Et, qui l'eut cru, je suis donc pour la blue note.
Joli programme printanier ?
Sinon, je suis pas cool et je passerai pas au court. No way.
Et puis, il y a aussi un tour beauté de la cosméto de nuit. Pas que ça me passionne. Mais il y a le titre Avec qui tu couches ? Sont si drôles, à ELLE. Non ?
20:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | del.icio.us | Facebook
Un petit tour de Netvibes dans la soirée et je vois que Cat, de Rock & Trendy affiche sur son blog And the winner is... Le résultat de son concours ! Cat parle de galère pour faire son choix, je veux bien la croire, et je vois finalement apparaître une photo que je connais.
Elle a gagné ! Bam-Lisa a gagné le sautoir de l'été créé par Cat. Laquelle annonce que je suis la gagnante, mais en fait non. On s'y est mises à trois.
J'ai laissé un commentaire, chez Cat, en novembre, je crois bien, pour dire que ses sautoirs guitares conviendraient à une demoiselle que je connais, à qui je me verrais bien en offrir un.
MH, de C'est pas ma faute à moi m'a lue et a retenu. En décembre, elle m'envoie le premier mail qu'elle m'aie jamais envoyé pour me proposer de m'en prendre un aux ventes presse, de sautoir guitare, à moi qui suis tenue à l'écart de tout ça dans ma ville que j'aime pas. Sitôt dit, sitôt fait.
Bam-Lisa reçoit donc son sautoir pour Noël. Je l'avertis de l'existence du concours et avant que j'aie eu le temps de la prendre en photo, elle a déjà fait un magnifique autoportrait, que je fais parvenir à Cat avec la légende suivante :
La jolie histoire de blogo et l'ambiance rock de la photo ont donc emporté le morceau. Bam-Lisa aura un nouveau sautoir signé Cat d'ici peu.
Merci Cat. Merci MH. Et vive nous.
23:10 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us | Facebook
Moi qui "lis" ELLE depuis toujours, j'ai été marquée à la fin des 70's par les avant/après. Une lectrice lambda se voyait proposer une leçon de coiffure et de maquillage. Jusqu'à il y a peu, ELLE poursuivait l'expérience, dans son spécial beauté d'automne notamment, en ajoutant un coup de vent sur le dressing des "cobayes". Et puis plus rien. Faut dire que des émissions de télé, et pas forcément les plus prestigieuses, se sont emparées depuis du concept.
En ce 10 février, ELLE inaugurait cette nouvelle rubrique avec Charlotte, 21 ans, et en faisait sa une. Pourtant, il faut atteindre la page 91 pour retrouver la page Une autre vous-même, avec cette fois Béatrice, chef de publicité, 26 ans, mariée.
Pour cette dernière, même ELLE, comme l'intéressée, n'est pas tout à fait convaincu par la transformation. Le maquillage, trop appuyé, la vieillit, la coiffure est à décoiffer. Il faudra chercher un moyen terme, dit ELLE.
Le magazine propose à ses lectrices de suivre une semaine de collections, qu'on n'appelle pas encore Fashion week. Dior, c'est par exemple le grand chic parisien avec des imprimés pointillistes et des robes en soie. La semaine des collections, en 1975, on est encore très loin des Sartorialisé(e)s d'aujoujourd'hui.
Côté mode, une série bleu marine et blanc qui commence sans couleur avec entre autres des chaussures bicolores de Camille Unglik pour Lario qui ressembleraient presque à nos richelieux.
Double page suivante, un polo en crèpe de Chine de Karl Lagerfeld pour Chloé.
Les vêtements de grande forme proposent du training, pour être dans l'air du temps, qui veut qu'on se lève tôt le matin, pas pour travailler plus mais pour faire du footing ou du vélo.
Ou même du foot dans la forêt.
Plein de déco, dans ce numéro. On cache sa télé et sa table toute moche sous une drôle de cagoule en plastique blanc. Une idée de John Stefanidis pour sa maison à Londres. Et on n'oublie pas de laisser le dos à l'air libre.
On passe ses meubles de style à la peinture argent. Comme quoi l'insupportable Damidotte n'a rien inventé.
On peinturlure les murs en famille et entre amis, comme chez les Jones (écrivain et actrice) qui laissent des peintures à portée de main pour leurs visiteurs.
On brode sa nappe au point de noeud. Un Bon Magique, tout comme les verres.
Autre Bon Magique, un blouson mixte en jean et un foulard western, 130 F et 12 F pour un ELLE à 4 F (soit 74,75 € et 9,20 € pour un ELLE à 2,30 €).
L'exotisme est à la mode et le Printemps expose l'Extrême-Orient du 8 février au 5 mars. On pourra même acheter les éléménts qui ont servi à la déco des vitrines du grand magasin, il suffira de se rendre à Clichy.
Et comme à ELLE on est organisé, on présente déjà, en dos de couverture, de quoi sera faite la semaine suivante. En l'occurrence, on sera garçonne ou lionne, on se mettra au tricot et on visitera un immeuble du XVIIIe siècle près du Panthéon.
Vivement lundi prochain !
13:45 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | del.icio.us | Facebook