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J'ai de la requête de compet' cette semaine : sinon je vois pas trop ou j'ai pas répondu a ce que tu voulais, que ca soit enchantement, style de jeu, j'ai décrit les choses comme je le pensais. Et là, moi, je le dis comme je le pense : je vois pas trop non plus, si j'ai répondu ?
Pour ce dix-neuvième florilège, il ne sera question que de filles que je connais désormais même de dans la vraie vie. Sauf une, la dernière. Mais il s'en est fallu de très peu... Alors voilà... j'ai pris les comm's des unes sur les blogs des autres. Et vice-versa. Sauf une exception. Chez Material Girl, j'ai choisi un comm' dont elle m'avait parlé. Un comm' bien particulier, un comm' qui vaut un billet. Et qui m'a permis de connaître un nouveau blog. Et quel blog !
Le temps d'un déjeuner avec Marie Sue, on a parlé de mode. Et puis de mode. Et un peu de boutiques. A l'image de son blog, Marie est riche de ressources et de bonnes adresses. Elle partait après notre entrevue en quête du stock Maje à Alésia, j'ai fait mine d'être celle qui se la joue culturel en visant l'expo Lacroix du musée des Arts Déco. Lequel présente l'immense avantage d'être pas bien loin de la rue Saint-Honoré et pas si loin de la rue Etienne-Marcel non plus. Sauf qu'il pleuvait. Et que j'ai finalement atterri au Bon Marché pour ne rien acheter. Bref. Marie, sache que la boutique Joy, je me la réserve pour un prochain voyage !
Il se trouve qu'on est de la même école, avec Material Girl. Autant dire qu'on a aussi parlé boutique(s), le temps d'un autre autre déjeuner. Et blogs. Merci encore de m'avoir fait découvrir celui de Poirette.
Avec MH, je me suis mal conduite. Le temps d'un café serré un jour de boulevard Haussmann à moins 15 % sur les soldes, je suis venue la faire baver sur ma veste Marc Jacobs à 61 € . Pour une première rencontre, c'est pas des choses qui se font. MH, pardon.
Dans Gueule de comm' il y a chaque fois un comm' de Violette. Une sorte de private joke dont je ne sais plus trop comment elle est venue. Ca méritait bien d'aller s'attabler un soir avec elle dans un resto italien. Mais rencontrer Violette sans faire la connaissance de son Hôtesse de l'Air préférée, était-ce vraiment rencontrer Violette ? Alexiane est venue nous rejoindre avec sa bicyclette bleue. Et comme je ne fais pas de vélo, c'est bien dommage, mais on n'a pas pu commander de troisième bouteille. J'ai dû aller prendre le métro.
Quant à Domino, un impératif de dernière minute s'est mis en travers de notre rendez-vous. Ce n'est que partie remise. Et le téléphone, c'est quand même déjà la vraie vie...
C'est parti pour une dix-neuvième, donc !
Chez Material Girl qui s'interrogeait sur la vie, la mort des marques, notamment celle de Madeleine Vionnet, Poirette a dit le 15 janvier : Hello Material Grirl ! et tout d'abord, merci pour ton passage remarqué sur mon blog et ton coup de pub (ça ft tjrs du bien, vois-tu je ne suis pas une très bonne communicante, parfois le manque de temps, souvent la flemme du commentaire..) mais je te suis depuis un petit bout de temps. j'aime ta virulence, ton peps, ton côté rock, go on !!
Je me sens très concernée par ton dernier post, j'ai aussi appris le départ de Marc Audibet, surprise car je trouvais que ce rôle lui allait à merveille et serait un moyen pour lui de remonter sur les catwalks (je le connais un peu car je travaillais ds une boutique Vintage et il était l'ami proche de la proprio, je peux te dire que c'est un puits de savoir cet homme, capable de te sortir une anecdote du marquis de la brosse à chiotte, et quand on ressasse les livres des années 80, on voit bien que sa mode sort du lot, intemporelle et visionnaire (c'est peut-être pr ça qu'il a dû fermer à l'époque, il était trop en avance avc ses matières sportswear adaptées sur de la H-C, dc incompris, cruelle mode...d'ailleurs il y avt une interview passionnante de lui par Cédric St André Perrin ds un numéro de Magazine, je ne sais pas si tu l'as lu ?) Vraiment dommage ce départ, surtout que ns n'avons ps eu le temps de voir ce que sa collaboration a donné, hormis les prix exorbitants exhibés chez Barbey's (le mystère était aussi bien caché..)
Peut-être comme tu dis assistons-ns à la fin d'une ère, et je l'espère, à cette ère où le fric est roi, l'emportant sur la création. Et peut-ê aussi est-ce un mal pour un bien. Laissons Madeleine et sa gloire immortelle rayonner au-desssus de notre siècle, et continuons à rêver à l'ouverture de l'un de ses ouvrages. Pourquoi les réveiller, pour ensuite entendre une presse descendre le malheureux styliste en disant qu'il est loin de lui arriver à la cheville ? (Ghesquière est une exception, un petit génie avec une vraie vision... ce n'est pas moi qui le dit, c'est son équipe de stylistes insomniaques). Et pourquoi pas, pendant qu'on y est ne pas réveiller le Poiret — mon maître comme je me plais à le claironner partout ?? Ridicule. Sa mémoire est son histoire ne doit pas être entachée de quelques ambitions monétaires. Lui n'est pas mort clochard pour voir sa griffe avalée par je ne sais quel portefeuille LVMH ou PPR.
Reste tout de même un point positif à ces "renaissances": les grandes maisons sont de plus en plus disposées à entretenir leurs archives (j'entends mettre du budget, ce qui n'est pas une mince affaire, les archives que l'on a toujours relégué en "trucs à poussière"). Aujourd'hui Chanel, St-Laurent, Dior, Balenciaga, c-à-d slmt les grandes maisons, ont des archives dignes de ce nom. Il reste encore bcp de progrès à faire (Ricci, Lanvin, Balmain, et même pr les récents, Marc jacobs, Galliano on en parle pas c un désastre il détruit tout année sur année) mais avec la valorisation du patrimoine (démarche ceci dit intéressée puisque oeuvrant pour l'image de marque dc le marketing), les ignards commencent à prendre conscience de la richesse d'une telle histoire. Nous avons svt tort d'oublier que la France est le berceau de la Haute-couture, combien de pays se damneraient pour avoir cette chance ?
Aussi, je reste pessimiste, et j'attends comme vous la fin des grands groupes pour le retour à la création, ta da !!!
(désolée pour ce commentaire fleuve, je me suis emportée, comme tjrs qd on touche à un sujet si passionnant !)
A bientôt.
Poirette
Chez Marie Sue qui nous présentait le stock Maje, où elle est donc passée après notre déjeuner, Material Girl a dit, le 16 janvier : Et aussi, en fouillant et en y allant régulièrement au 103 rue de Belleville, tu trouves des pièces Maje, et autres....
Aïe
Ouille
Sur ce déchaînez vous sur les commentaires, ici ou ailleurs, et à une prochaine fois.
15:00 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (16) | del.icio.us | Facebook
Il y aurait quelque chose de pourri au royaume du Danemark ?
Shakespeare ne pensait certes pas à la mode. J'ai déjà évoqué mon addiction à la marque Rützou. Laquelle m'est désormais peu accessible, le multimarque la diffusant près de chez moi étant cette saison passé à autre chose.
A Paris, je me souvenais trouver les créations de la grande Suzanne aux Galeries Haussmann. Un moment, au Labo des Créateurs. Ensuite ailleurs, au premier, puis au deuxième étage, ou le contraire.
Cette fois, je suis allée au premier, et personne n'en avait entendu parler. Au deuxième non plus. A l'accueil du rez-de-chaussée, l'hôtesse ne connaissait pas davantage. Mais sa liste de marques était paraît-il formelle. Plus de Rützou aux Galeries.
On y trouve en revanche un vrai corner Noa-Noa. Qui affichait même les 15 % supplémentaires. Et Noa Noa, c'est danois. Autant dire que la collection, ou du moins ce qu'il en restait, m'a parlé. Sans remord je me suis vautrée dans les portants.
J'ai d'abord eu un coup de coeur pour un manteau à carreaux à la ceinture fleurie. A vivre dans une contrée au climat hostile, je n'hésite jamais à acheter des manteaux.
Je sais trop que les occasions de les porter ne vont jamais manquer. Certains sont sobres. D'autres moins, à l'exemple de celui-ci.
J'ai embarqué aussi le pull jacquard à l'esprit rétro.
Que je me vois même parfois glisser sous le manteau.
Embarquée aussi la petite veste d'un autre style rétro, qui restera si à son aise une fois le printemps venu.
Et qui se marie à merveille avec mes "vieilleries" danoises.
A l'intérieur, une étiquette Wallis, en référence à la fameuse Wallis Simpson, à qui le dessin ressemble passablement.
Et puis je n'ai pas résisté non plus à la petite blouse.
Dont la taille est smockée.
D'où dépasse éventuellement un petit bout du (t-shirt) Clash.
J'ai fini par rendre compte qu'il y avait là pas mal de tons de bleus. Influencée par les tendances je serais, donc. Et sous le charme de la mode danoise. Je rêve d'un voyage à Copenhague.
00:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (27) | del.icio.us | Facebook
Mes soldes à Paris ont commencé par une immense lassitude. Finalement je ne voulais rien.
Le troisième jour, je me suis retrouvée sans l'avoir vraiment cherché devant la boutique d'Isabel Marant, rue de Charonne. Il était 19 h 30. Pas l'ombre d'une cliente. Y patientaient pas moins de quatre vendeuses se réjouissant manifestement de terminer d'ici peu leur journée.
Il m'en aurait fallu davantage pour me dissuader d'effectuer des repérages, d'aviser une robe-tunique à mon goût et de l'embarquer en cabine. Pendant que ses collègues barricadaient la porte afin de s'assurer qu'aucune autre chieuse de dernière minute n'en franchirait le seuil, la demoiselle est allée me chercher la ceinture que je lui réclamais. En fait de ceinture, une sorte de sangle de toile beige comme celles que devaient utiliser les collégiens des années 30 pour attacher leurs bouquins. Pas grave. Ceinturé, c'était bien.
Toute la série que j'avais passée en revue était à 40 %. Seule de son espèce, ma tunique affichait un beau 50 bien rouge. A la caisse, le total n'était pas le bon. Celle que je qualifierais de caissière m'a asséné avec une moue déplaisante qu'il lui était impossible de me faire une telle réduction. J'ai argué que le droit du consommateur affirme le contraire. Elle est demeurée intraitable, cependant. J'ai donc réglé sans plus discuter et suis repartie avec, à l'endroit de certaine vendeuse de chez Isa Marant, des sentiments que je qualifierais de peu charitables.
Je ne regrette cependant pas mon achat. La tunique Marant se porte à merveille en compagnie de mon sac Barbara Bui.
Elle apprécie aussi la compagnie de ma besace Robert.
Quand bien même la ceinture Stella Forest serait de la partie.
Mais n'entend pas bouder si jamais c'est le doctor bag qui est de sortie.
Le lendemain soir, accompagnant une amie et ayant pour ce qui me concerne largement rempli mon panier au cours d'une journée passée à naviguer de grand magasin en grand magasin, j'ai avisé négligemment chez Hartford une petite blouse en soie à l'imprimé rétro. A 29 €. Une vile erreur d'étiquetage, ses comparses affichant 135 €, desquels il convenait certes de déduire 40 %. Ce que m'a confirmé la vendeuse, s'empressant de détacher l'étiquette, suspendue par une simple épingle de sûreté. J'ai protesté. Refait en vain le coup du droit de la consommatrice.
En désespoir de cause, je lui ai fait remarquer dans un sourire enjôleur qu'au fond, cela ne changerait rien, pour elle. Elle a raccroché l'étiquette et jeté dans un souffle qu'elle ne m'avait jamais vue.
J'ai pris la blouse et à la caisse centrale je me suis enfuie.
22:25 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (34) | del.icio.us | Facebook
J'y reviendrai dès demain, mes soldes de l'hiver, c'est un peu de noir... et beaucoup de bleu. Ce qui me surprend : du bleu, à part les jeans, j'en porte peu. Mais à la lecture du billet de Garance, La mode est bleue comme une orange, j'ai compris que j'étais juste influencée par la tendance.
A feuilleter le ELLE de la semaine, je l'ai compris encore mieux. De la couv', je n'ai retenu que le soutien-gorge porté par Laetitia Casta.
Un modèle de Cadolle, tout s'explique. Cela m'a rappelé le billet que j'avais consacré à la lingerie rétro, et le modèle Unité de la Redoute, beaucoup plus accessible mais bien dans le même style.
A part ça, Laetitia la joue à fond star de cinéma esprit vintage. Je n'ai pas lu ce qu'elle a à raconter, sa piteuse prestation cinématographique chez Leconte m'ayant vaccinée.
Restent les photos.
L'icône fashion, c'est Irina Lazareanu. ELLE nous ressort des photos déjà publiées. Et le fameux perf' de chez Iro, dont il m'a semblé comprendre cependant qu'il est sérieusement en voie d'être introuvable. Ah, il y a aussi le vernis bleu Givenchy. Bref.
A part ça ? Il y a le best of des podiums. Que ELLE va probablement nous ressasser dans les semaines à venir, jusqu'à plus-soif. Je suis pour le flower power.
Je suis pour la tendance Comme un garçon à base de noir, surtout s'il s'agit de pantalon à retroussette style Marant. Pour le genre méduse façon Dior, déjà moins.
Je suis pour le courant d'art
et le mélange des genres
même si la pompe Prada
c'est juste... pour l'art.
Je suis pour le style lingerie, sa fluidité, ses tons poudrés.
Je suis pour le hippie love (qui rejoint le flower power) surtout assorti de cuir et de foulard dans les cheveux comme chez Gaultier.
Je suis pour l'ethno chic, avec une robe qui me rappelle aussi les Années folles.
Et, qui l'eut cru, je suis donc pour la blue note.
Joli programme printanier ?
Sinon, je suis pas cool et je passerai pas au court. No way.
Et puis, il y a aussi un tour beauté de la cosméto de nuit. Pas que ça me passionne. Mais il y a le titre Avec qui tu couches ? Sont si drôles, à ELLE. Non ?
20:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | del.icio.us | Facebook