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mardi, 26 février 2008
De la patience ?
Hautetfort prétend être en train d'améliorer son binz. Je viens de découvrir que mon flux RSS est de retour et que désormais, je peux si je veux localiser mes billets depuis ma ville que j'aime pas. Joli progrès, en vérité. En revanche, mes photos vont se loger au petit bonheur et ma note ne ressemble à rien. C'est dommage. Certes, cette fois, même avec Emmanuelle Béart en couv', ELLE n'explosera pas son record de ventes. Pas de fesses à découvert à la Une, ni de seins, pas de string dans les cheveux. Juste un gros titre sur ce qu'elle n'a jamais dit. Déjà, il m'en fallait moins que ça pour que j'affiche une mine ennuyée. J'ai donc survolé la chose. Jusqu'à ce que je découvre qu'en fait de jamais dit, Emmanuelle Béart reconnaissait que oui. Elle a bien la bouche refaite. Ca n'a l'air de rien, tout le monde le savait bien. Mais à ma connaissance, pour avoir déjà survolé ses propos dans ELLE, elle n'avait jamais voulu le reconnaître.
Je reviendrai donc en causer moins tard. Quand ce sera - va savoir ? - moins le bazar.
EDIT de 11 h 15 : de la patience, il en faut, question bazar, ça reste le foutoir. Le flux RSS est reparti folâtrer, emmenant la blogroll avec lui, pour les photos j'essaie même pas. Patientons, donc.
01:18 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (18) | del.icio.us | Facebook
lundi, 25 février 2008
La Française sait-elle s'habiller, le 23 mars 1953
Beaucoup de mode dans ce numéro de ELLE du 23 mars 1953 et une question qui fâche en couverture, soulignée de rouge : La Française sait-elle s'habiller ?
Avant d'y répondre, les pages people présentent deux photos de Gérard Philippe et Michèle Morgan qui s'aprêtent tous deux à partir pour le Mexique sur le tournage de l'adaptation par Yves Allégret d'un scénario de Jean-Paul Sartre. Le film s'appellera Les Orgueilleux. Luis Bunuel doit faire ses débuts d'acteur et interpréter dans ce film le rôle du seul ami de Gérard Philippe. C'est la première fois que les deux stars du cinéma français tourneront ensemble. Les deux photos représentent Gérard Philippe dans Lorenzaccio et Michèle Morgan dans le rôle de Jeanne-d'Arc.
Etes-vous celle qui sait s'habiller demande ELLE, précisant la mode n'a qu'un âge : le vôtre. ELLE a auditionné une centaine de lectrices et en a retenu six, des femmes 1953 âgées de 20 à 30 ans et qui suivent la mode en l'adaptant à leur personnalité. Sont pris en compte leur budget, leur style personnel, leur façon de vivre et leur attitude face au désir de changement. Toutes ont fait leur choix dans les collections telles que présentées dans un précédent numéro de ELLE. Savoir s'habiller c'est savoir choisir entre ce que l'on mettra deux fois et ce que l'on mettra deux cents fois, entre la tenue qui pourra prendre trois visages et celle dont on se lasse en trois semaines (ou parfois beaucoup moins).
Janine J., médecin, 1,52 m, ronde, est indépendante financièrement et profite des soldes des grands couturiers. Elle aime changer de robe, trouve insupportable de devoir attendre une semaine pour se faire confestionner un tailleur et tropmpe son monde avec des accessoires.
Gisèle R., imprimeur, 1,68 m, brune aux yeux marron, dispose d'un certain budget, n'a pas de petite couturière. Elle aime choisir un modèle et l'emporter tout de suite. Deux fois par an, elle achète une robe chez un grand couturier. Elle sait qu'elle ne se lassera pas du deux-pièces à veste sac et fait très attention à la solidité de ses vêtements. Elle se trouve trp coiffeé lorsqu'elle sort de chez le coifeur et mal coiffée quand elle n'y va pas.
Colette R., vendeuse, mince et assez grande, 1,62 m. Elle sait ce qu'elle veut et amène son tissu à sa couturière. Elle porte des jupes droites égayées par des pull-over ou des chemisiers très nets. Célibataire, elle cherche à s'adapter aux gouts de l'homme qui l'accompagne; Elle porte toujours le même parfum et est fidèle au noir.
ELLE présente sur une double page les trois tissus qui rajeunissent, le tweed, le prince de galles et l'alpaga.
Le prince de galles peut se porter classique et gentil
quand l'alpaga sera excentrique et parisien.
Les tweeds sont rivaux et les alpagas jumeaux.
Une petite veste de lainage illustre la tendance bleue.
Un manteau à manches kimono, la tendance rose. Les deux sont signés Givenchy.
La redingote se porte bien. La formule chemisier, à gauche, est en cheviotte rouge et signée Madeleine de Rauch. L'allure Madame de, à droite, est en moire blanche à petits pois noirs et signée Balmain.
Le Bon Magique est un deux pièces qui se fait fort d'être trois fois dans l'air du temps. Il est proposé en noir ou en gris, de la taille 40 à la taille 46. Son prix est de 13.900 F pour un ELLE à 50 F (soit 639,40 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le départ vers le succès se fera en robes qui combinent gentiment le charme à la mode et le côté pratique.
Gai tweed et jeune ensemble.
Ou gros tweed et jeune manteau, les deux sont signés Rodier.
Vivement lundi prochain !
00:10 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (26) | del.icio.us | Facebook
samedi, 23 février 2008
Mystère et jambe de brique, part II
Mon improbable quête du collant brique tel qu'entraperçu sur le défilé de l'hiver 2008/09 de Luella a ému M1.
Pour me venir en aide, il m'a donc envoyé une demi-douzaine de liens vers des sites de marchands de collants aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Ajoutant : si t'arrives pas à trouver ta couleur, c'est qu'elle n'existe pas encore.
Je n'y ai pas trouvé MA couleur, non.
Cette couleur qui n'est pas un orange. Pas un rouge. Pas un brun.
Cette couleur qui est un subtil mélange des trois.
Cette couleur je la vois.
J'ai ressorti mon nuancier de peintures. Je l'ai localisée tout de suite, ma couleur. Ce n'est même pas un rouille. C'est un brique. Eventuellement un peu délavé. Mais brique.
A voir qui, de mon envie ou des fabricants de collants, se lassera le premier.
14:55 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (18) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 22 février 2008
T'as ton kabig ?
Alors que je feuilletais Côté Ouest, j'ai été rattrapée par mon passé.
Oui, je lis Côté Ouest, ça me rappelle là où j'ai habité.
Je lis Côté Est, aussi, parfois ça me réconcilierait presque avec là où j'habite.
Et donc, dans le dernier Côté Ouest, ceci :
Le kabig ?! Devenu culte dans les années 70 rappelle Côté Ouest. Dans les 70's, ah ça, j'en ai eu, du kabig !
Dont un rouge, parce qu'on habillait beaucoup de rouge la petite fille brune que j'étais.
Le destin de cet habit de grève est retracé à l'occasion d'une expo actuellement présentée au musée de Douarnenez.
J'étais bien loin de me douter, à l'époque où j'en portais dans la cour de récré, qu'il avait été créé pour protéger les goémoniers des intempéries, taillé dans un drap de laine blanc, non dessuinté, chaud et imperméable et doté d'une poche ventrale à ouverture latérale, permettant, tel un manchon, de glisser ses mains à l'abri du froid, sur le ventre, dans une position confortable pour attendre que la marée dépose le goémon sur la grève.
Mais je me souviens très bien de ses bords crantés et de ses boutons de bois. Et je crois même que, parce qu'un peu rêche, je ne l'aimais pas tant que ça, mon kabig.
Une bonne âme m'en a pourtant offert un, bien plus tard, bleu marine, en taille 4 ans, peu porté par mes enfants. Imperméable, sûrement, chaud mais pas assez pour les rigueurs de l'Est et surtout, trop peu couleur locale, il faut bien dire qu'il a très peu servi...
J'avais pensé causer caban, voilà que j'ai causé kabig.
00:50 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (25) | del.icio.us | Facebook