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lundi, 30 juin 2008
Mode en rouge le 23 juin 1980
Dès les toutes premières pages de ce numéro du 23 juin 1980, Martine Allain-Régnault donne l'alerte : les Françaises sont en train de devenir alccoliques.
Une femme pour douze hommes en 1960, elle sont quatre fois plus nombreuses vingt ans plus tard.
Le phénomène, selon l'article, irait de pair avec la libération des femmes, qui, obtenant le pouvoir économique, accèdent au droit d'aller s'acheter de alcool sans compte à rendre à personne.
Anouk Aimée, la star qui a peur, titre Marie-Laure Bouly. Elle a illuminé la Croisette de son mystérieux sourire. Le temps de recevoir son prix d'interprétation pour Le Saut dans le vide de Marco Bellochio. Et puis elle a disparu. Comme toujours.
Elle arrive au rendez-vous avec une demi-heure de retard, traînée par son énorme labrador, Julou. Trois chiens, dix chats, si elle pouvait, elle s'achèretait des girafes, des éléphants... "Elle mate" les gens à longueur de journée. Selon son humeur, elle engage la conversation mais ne laisse pas s'établir des liens trop étroits par une peur irraisonér d'en être prisonnière.
Suivent quatre portraits de femmes très classiques. Chaussures plates, twin-set aux couleurs passées, écossais traditionnels et jupe droite sont au goût du jour. Hélène Lemoine s'apprête à ouvrir une boutique de mode et de classiques à Bordeaux et explique que si elle avait dix-huit ans, elle ne porterait sûrement pas des trucs juniors. Et si elle avait 50 ans ? Elle s'habillerait de la même façon. Trop fun, non ?
Les Belles de mer portent des débardeurs. Sur la petite photo en bas à gauche, l'équipe de mode au grand complet et l'équipage de Diamant, goélette toute neuve qui s'apprête à mettre le cap sur l'île de la Tortue et Haïti.
Catherine, antiquaire, 38 ans, a choisi de vivre à Tarbes, au pied des Pyrénées. ELLE dresse son portrait. Catherine mange bio, utilise des produits naturels (pour soigner sa peau, une crème à la carotte bronzante).
Le rouge est dans l'air. On peut plonger dans un bain de teinture rouge les vêtements de l'été précédent, suggère ELLE.
On peut faire du sport tout de rouge vêtue.
On peut conjuguer amour et fantaisie, toujours en rouge. Et entre autres en Agnès B, Sabbia Rosa, Accessoire Diffusion, Carel et Agatha...
Le Bon Magique est en jersey de coton, imaginé par Caroline Freeze pour les Tricots Ritz. Une garde-robe à porter de jour ou de nuit, à partir de 42 F (pour un ELLE à 6 F soit 16,10 € pour un ELLE à 2,30 €).
C'est quoi, un achat cafard ? Ce sont ces vêtements que l'on achète pour de mauvaises raisons, lorsque le fait d'acheter est plus important que le vêtement lui-même. Catherine Deneuve explique comment elle a passé commande chez un couturier très très classique pour ensuite tout annuler, Bernadette Laffont raconte l'histoire de sa robe esquimau qui a fini à la poubelle. Et Thérèse, 50 ans, sous prétexte que "c'est pratique imperméable et qu'on peut faire des arppels de ton avec tous les vêtements" collectionne les ballerines en plastique, 32 paires qui vont du jaune canari au rose fuchsia. Elle ne porte, évidemment, que des escarpins de cuir noir.
En 15 ans, le nombre de clubs de pétanque est passé de 170 à 6.572. Qu'est-ce qu'on attend pour s'y mettre, se demande ELLE.
Sous l'influence de Bob Marley et de Bo Derek, nouvelle Vénus 1980, la coiffure de l'été, c'est la tresse multiple. Pour y arriver sans trop dépenser, on demande de l'aide à une amie adroite.
Juste avant le départ en vacances, on se fait le plus léger des shorts. Inratable grâce aux explications de ELLE.
Vivement lundi prochain !
EDIT : tout exprès pour la Zab', voilà l'histoire de Bernadette ! Et je confirme, la mise en page, dans la pliure, c'était un peu spé, à cette époque.
11:10 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (22) | del.icio.us | Facebook
samedi, 28 juin 2008
De squatteuse à locataire
Je suis une geekette d'opérette.
Alors hier, quand j'ai voulu balancer un billet et que s'est affiché le message
Vous avez dépassé le quota d'espace disque qui vous est alloué.
Si vous souhaitez libérer de l'espace disque, il vous suffit, via le tableau de bord, de retirer des fichiers. En revanche, si vous souhaitez conserver l'intégralité de vos archives, nous vous proposons de souscrire à l'une de nos deux offres Classic ou Pro.
j'ai compris que Hautetfort venait de sonner la fin de la récré et que je risquais de très vite bien me prendre la tête. Fort dommage, alors que se pressent pour les jours à venir des billets à base de blouson de cuir, d'achats improbables et toujours et encore de vintage.
Avec plus de 300 billets et près de 7000 commentaires, autant dire que l'espace disque, que je n'ai évidemment jamais surveillé, je l'avais mangé depuis un moment, si j'en crois les chiffres affichés.
D'autres avec moi, se retrouvé(e)s simultanément dans le même cas.
Faut-il crier au scandale ? Disons que la nouvelle est pour le moins brutale. Et que le fait qu'elle tombe partout en même temps a de quoi interpeller.
J'ai pris conseil auprès d'une qui maïtrise ces questions bien mieux que moi, et qui vient elle-même tout juste de déménager.
Un rapide calcul m'a permis de me rendre compte que rapatrier mes archives dans un véritable chez moi, ce serait la semaine de 35 heures assurée. Sans parler de la création du chez moi en question, pour commencer. Je tiens la valeur de mon temps en haute estime, quand bien même il s'agirait trop souvent de n'en rien faire de constructif. L'idée de passer des journées complètes à rapatrier du billet m'est insupportable.
Laisser mes archives derrière moi et aller tout reconstruire ailleurs, je reconnais que ça me ferait mal.
Au moment même où se pose pour moi la question de payer ou non, et combien, pour être hébergée, le débat continue de faire rage quant à la politique du billet sponsorisé. Sur mon blog où je fais que ce que je veux, le billet sponsorisé, c'est no way. Mais les deux petits liens en haut à gauche, là, ils vont m'être très utiles pour entre autres payer mon loyer. Loyer dont je continuerai de m'acquitter si je suis satisfaite du service rendu, puisque je suis désormais acheteuse d'un service. Dans le cas contraire, je pourrai toujours me résoudre à déménager.
Peut-on considérer comme normal de gagner de l'argent avec son blog mais refuser dans le même temps d'en dépenser ?
Vous avez trois heures et l'usage de la calculette est autorisé.
11:54 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (27) | del.icio.us | Facebook
Belle, belle, belle, au coeur des 60's # 1
Je me suis plongée dans un ELLE de juin 1964 pour en extraire quelques pubs de cosmétiques. On fait comme au XVIIIe siècle, on s'occupe du maquillage, pour l'hygiène, on verra une autre fois.
Au dos du magazine, Bourjois et son rouge à lèvres aux qualités exceptionnelles, qui ne "bave" pas.
Pivoine, raisin sec, havane ou beige rosé, telle est la palette Barbara Gould.
Une goutte par semaine et par ongle ? C'est déjà Mavala, qui revendique son identité suisse.
Qu'à cela ne tienne, Misslyn revendique ses orgines italiennes, pour les vernis...
... et les rouge-à-lèvres aussi.
Peggy Sage se moque de cette ridicule compet'. La seule question qui vaille, c'est qui va gagner, des rouges ou des roses.
Avec Orlane, on se maquille en 60 secondes.
Les coins arrondis de la photo font furieusement penser à une télé.
Gemey revendique déjà l'invisibilité.
Si cette profusion de produits finit par semer la confusion, on s'en remet à Miss Look. Carnation, couleur d'yeux ou de cheveux, rien ne lui échappe pour créer les bonnes harmonies.
Et si vraiment on est passionnée de pub, ELLE a tout prévu et concocté un sommaire thématique des pubs insérées dans ce numéro.
00:35 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : boujois, barbara gould, mavala, peggy sage, orlane, vintage | del.icio.us | Facebook
jeudi, 26 juin 2008
L'hiver est là
Ce matin, dans ma boîte-à-lettres, un gros pavé pour faire penser à tout ce qu'on aura envie de porter cet hiver.
Alors les soldes, hein...
Et puis une balade à New York m'attend, grâce à Mariga(z), qui m'a fait parvenir le magazine Phot' Art introuvable chez moi - tout comme Lula - et dans lequel figurent des illustrations de Miss Doodle.
Après quoi je reviens très vite avec des pubs de beauté sixties.
D'ici là, un détour par WOW # 12 ? Il vient de sortir, il a la peau douce et j'y cause voilé/dévoilé.
13:53 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us | Facebook
mercredi, 25 juin 2008
Grande remise des prix
Il pleut trop, il fait trop chaud, pffff je préfère les pièces vintage, j'ai besoin de rien... J'ai besoin de rien ? Avouez que c'est drôle...
Bon, les soldes, alors ? On verra. Ce sera selon l'humeur du jour. Et puis les soldes, hein, dans ma ville que j'aime pas...
Mais surtout, j'ai pris de l'avance. Quand quelques-uns de mes fournisseurs officiels participent à la grande braderie annuelle, je fonce dans le tas. Et jamais je ne reviens bredouille. Suffit de dire que les étiquettes sont divisées par six. Voire par dix. Dans ces conditions, bredouille, ça se peut pas. Cette fois, j'ai déjà pensé à la saison prochaine, avec des tons neutres, de la mousseline de soie Lilith noire et taupe, un legging Essentiel kaki (oui, un legging : cet hiver sous une aérienne robe courte que je n'ai évidemment pas encore et avec des boots que je n'ai pas forcément non plus, j'y crois très fort), et puis ces étonnants sautoirs de mohair et de feutre aux sublimes couleurs.
Le bleu grisé du top de soie et dentelle se marie très bien à celui du petit gilet Bellerose. Trop bien. Trop lisse. C'est juste pour la photo, j'en ferai autre chose en les séparant.
Et puis les petites sandales Ash. Il n'en restait qu'une paire. A ma taille.
Sinon, rien à voir, mais il s'agit tout de même d'une remise de prix : Bam-Lisa avait gagné le concours de photos de Rock et Trendy avec un autoportrait aux guitares.
Cat lui a offert le bijou de son choix et a fait très plaisir à la demoiselle. L'occasion pour moi de poursuivre mes prises de vue de la série When vintage toys fall in love with jewellery.
01:48 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, bijoux, soldes | del.icio.us | Facebook
mardi, 24 juin 2008
Petit cuir vintage
La plupart de mes pièces vintage sont en cuir ou en peau. Je ne saurais expliquer pourquoi. Deux manteaux, un petit perfecto, une longue veste sans manches... Et le dernier arrivé. Une veste-blouson à l'esprit quelque peu marinière et au col qui se répand, typiquement seventies.
Je l'ai repérée sur e-Bay comme une pièce à potentiel. Un cuir très souple, patiné juste ce qu'il faut, un zip à anneau lui aussi très 70's.
Et des manches à porter retroussées.
Ou non.
Cette petite veste s'accorde à une blouse aux motifs dans l'esprit Art Nouveau.
Son cuir fauve aime les tons sourds et particulièrement le kaki.
Loin de toute imposture, je l'avais à peine reçue que je la portais déjà sur ma tenue du jour.
Qu'ajouter, sinon que le prix de cette veste dénichée sur e-Bay était si minime qu'il a presque été doublé avec les frais d'envoi...
Détails : blouse "Art nouveau" H&M, pendentif vintage, débardeur kaki Le Phare de la Baleine, ceinture Zara, sarouel et blouse Isabel Marant, boots Promod.
01:33 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us | Facebook
lundi, 23 juin 2008
Retour sur mai, le 17 juin 1968
00:05 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (15) | del.icio.us | Facebook
samedi, 21 juin 2008
Photogénie
En passant dans les rayons de la Fnac.
Est-ce à dire qu'il vaut mieux être photogénique pour avoir des chances d'être édité ?
Euh, pardon, éditéE ?
22:24 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (22) | del.icio.us | Facebook
Esprit Bloomsbury
C'est un de mes livres préférés, en anglais, et je ne crois pas qu'il en existe de traduction française. Je l'avoue, je l'ai acheté pour les images. Il représente pour moi la quintessence de ce que j'aime en déco. Un intérieur artiste et bohème, à une époque où l'on n'employait pas à ce sujet l'affreux terme de bobo.
Vanessa Bell dans son jardin, 1925
Charleston, a Bloomsbury house & garden présente la maison où travaillèrent, au début du XXe siècle en Angleterre, les artistes du Bloomsburry Group, parmi lesquels Duncan Grant et Vanessa Bell, soeur de l'écrivain Virginia Woolf. Ils peignirent les murs et les meubles, même la cheminée y passa.
Bien.
Et quel rapport avec les immondes croûtes que je viens d'aller acquérir au dépôt-vente - faute de brocantes ces derniers temps, compromises qu'elles étaient par la pluie ?
Absolument aucun.
Sauf que je vois déjà ce que je vais en faire, de mes croûtes fleuries et de mon kitschissime plateau gravé, et que ce sera Bloomsbury dans l'esprit. En quelques touches de couleurs et quelques coups de pinceaux. Si, si.
00:32 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : déco, bloomsbury | del.icio.us | Facebook
jeudi, 19 juin 2008
Belle, belle, belle, au coeur des 50's
Où en était la pub de cosmétiques, dans les années 50 ? Pleine de produits miracles et de maquillages sophistiqués, comme aujourd'hui ?
Dans le numéro de ELLE du 1er juin 1953 consacré au couronnement d'Elisabeth II, je me suis intéressée aux pubs et l'on y perçoit l'approche de l'été. S'agissait déjà de rentrer dans son maillot et d'avoir le teint frais. Même la reine d'Angleterre, depuis son carrosse, avait de quoi songer aux vertus de la Boldoflorine.
Et puis sinon, on compte sur Gene Tierney, qui sait ce qui est bon, question savon : Lux.
On n'a pas encore de Botox mais on rajeunira quand même en 20 minutes, grâce à Vegebom.
Après quoi on pourra unifier la peau sans en empâter le grain, grâce la Crème idéale. C'est Coty qui le dit.
On a l'oeil qui brille, grâce aux éternelles gouttes bleues d'Innoxa.
Et on aura même le cheveu assorti, grâce à Roja tellement plus propre que tous leurs produits épais. Leurs produits ? A qui ? On saura pas.
Plus d'embonpoint ni de cellulite si on se sert du pétrisseur Sterling.
On arbore un sein ferme et fier avec Sero Sein 529. Au passage, pas beaucoup de seins dévoilés dans les ELLE de cette époque. A part dans les pubs, j'en avais déjà donné quelques exemples ici.
Après quoi, reste à se faire l'ongle bien rouge avec la meilleure laque du monde, celle de Chen Yu.
Et une bouche assortie grâce au rouge à lèvres de... Louis-Philippe.
Un peu de poudre de chez Molinard, parfumée à Habanita et le tour est joué, on a tout de la pin-up ?
Pour finir, ne pas oublier d'aller lire le nouveau WOW intitulé Girl Next Door. Sans Vertiges de la mode, mais je reviens pour le # 12.
15:36 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : beauté, pub, vintage | del.icio.us | Facebook