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lundi, 14 juillet 2008
Surnatuelle le 2 juillet 1951
Ce numéro du 2 juillet 1951 promet du surnaturel, robe rayée et yeux bandés.
Le surnaturel, c'est aussi les deux plus grands bals de la saison, donnés la même semaine. La journaliste Elsa Maxwell a donné le sien dans un grand restaurant des Champs-Elysées et a obligé ses invités à choisir la liberté : "Venez dans la tenue dans laquelle vous vous sentirez le plus à l'aise." Pour elle, une tenue de vamp blonde - alors qu'elle est brune. Je me sens très Marlene Dietrich" a-t-elle dit. Un invité a précisé : "Une Marlene Dietrich qui ressemblerait à Mae West". Geneviève Fath, épouse du couturier, Jacques, recevait, elle, dans leur château de Corbeville. Les invités devaient broder sur le thème "blanc masqué au XVIIIe avec accessoires rubis". Jacques Fath était en comte d'Artois et Geneviève en Marie Antoinette. Des gendarmes échelonnés au long de la route guidaient vers le château les invités venus en voiture de Paris.
Etre si belle qu'on en semble surnaturelle, demande de déployer tout un art, du matin au soir. Sur la photo 1, Nelly a mis son pull-over sens devant derrière et sa jupe de fil à fil gris enroulée (Schiaparelli). Votre robe ? Ce n'est pas tout. Ce n'est pas elle seule qui va vous donner l'assurance et la sécurité. si au dessous vous cachez un soutien-gorge aux épaulettes douteuses, un slip d'hier, une combinaison fripée, vous ne serez plus une "coquette efficace".
Le soir, les boucles d'oreille de Nelly sont celles d'une princesse de légende (Schiaparelli).
Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? Où allez-vous ? ELLE propose : Allez à la découverte de vous-même. Tout un programme, à base de numérologie, comme quoi, dans ELLE, c'est pas d'aujourd'hui...
Les robes à 1.000 F ? On les taille dans un tissu Bon Magique. 1.000 F pour un ELLE à 40 F, soit 57,50 € pour un ELLE à 2,30 €.
On fait au moins quatre miracles avec un carré de coton. Il suffit de le porter à la napolitaine, à la provençale, à la gitane ou à la toréador.
Les robes de piqué sont ensorcelantes. Telle une fée, on les transforme grâce à une écharpe de mousseline, une quille d'organza ou une étole de tulle.
Pour être le plus près possible du surnaturel, on soigne ses cheveux. Avec des recettes de shampooings. Celle aux oeufs est signée Annabella et celle au savon en paillettes Nicole Courcel.
Le grand magicien, c'est le champagne et ELLE propose cinq recettes champagnisées pour passer un bel été.
Vivement lundi prochain !
PS : l'émission Chic rediffusée sur Arte ce 14 juillet et accessible en vidéo ici présente, dans les dernières minutes de ce numéro, un petit reportage sur la créatrice de lingerie rétro Fifi Chachnill. Laquelle semble disposer d'une belle collection de ELLE vintage, entraperçue l'espace d'un instant.
14:22 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
samedi, 12 juillet 2008
C'est samedi, c'est cheaperie
20:29 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, cheap, isabel marant, american vintage | del.icio.us | Facebook
vendredi, 11 juillet 2008
Un sur deux, une bonne moyenne ?
Alors, ce pantalon sarouel de l'hiver prochain à porter en été ?
Pas mal. Pas mal du tout, je l'ai déjà adopté. Il n'a de sarouel que le nom, en fait, la fourche est à peine descendue et je crois bien le porter davantage taille haute que le mannequin de la photo. Pas si sarouel et pas si pantalon non plus, vu qu'il m'arrive au milieu du mollet. Mais pas grave, puisque je l'avais acheté dans l'idée de le rebouler...
Je reboule, donc. Et je le porte avec le gilet de cuir arrivé en même temps que lui et dont le prix est mystérieusement remonté depuis. N'importe nawak, ces soldes.
Et puis la ceinture que je ne quitte plus. Large, fauve, en cuir, bien soldée et dénichée chez Naf-Naf, dont le rayon accesssoires m'avait déjà valu d'heureuses suprises par le passé.
Et ce collier H&M Homme retrouvé il y a peu alors que je l'avais oublié et dont j'aime le petit courrier émaillé.
Une variante tout en noir.
Mais avec une kitscherie foulardesque en ceinture pour égayer le truc.
En revanche, la jupe taille haute va retourner d'où elle vient.
Une drôle de grimace, particulièrement au niveau du zip, m'a convaincue que je n'aurai pas envie de la porter.
Zou !
16:06 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, sarouel, redoute | del.icio.us | Facebook
jeudi, 10 juillet 2008
Une sorte de loose, ça s'appelle
1.000 euros.
Qu'est-ce qu'on peut faire avec 1.000 euros ?
On peut par exemple largement acheter l'équivalent de cette page de t-shirts se pavanant dans le nouveau Jalouse qui fait le mâle et qui donc s'appelle Jaloux.
On n'est pas loin de pouvoir acquérir une veste Dior Homme pour se la jouer luxueusement androgyne
Et puis, sans crier gare, on peut aussi se retrouver à les "investir" dans un jeu de bougies, un lot de plaquettes de freins et disques assortis (elle sont couvertes d'or 18 carats, les plaquettes, à ce prix, d'où leur nom ?), quatre amortisseurs, un peu de résine à combler les impacts de pare-brise, un capteur de point mort haut et aucun raton-laveur. Et la main d'oeuvre prétendument compétente, je suis pas mécano, non plus, malgré ma conversion récente à la combi.
D'un seul coup d'un seul, j'ai trouvé que la grimace habituellement un peu niaise de la calandre de ma Twingo - laquelle avait pourtant brillamment passé le contrôle technique il y a à peine deux mois - prenait des airs sardoniques.
Avec en projet le billet que voici, j'ai pris la photo que voilà.
Et que croyez-vous qu'il arriva ?
L'optique de mon Nikon, impressionnée par ce sourire carnassier et les richesses insoupçonnées planquées sous le capot de cette f...king de b...del de ch...ttasse de bagnole de merde (avec laquelle j'aurai cependant bientôt fait l'équivalent de deux fois le tour de la Terre) est subitement partie en live.
Niqué, le Nikon. Rideau, l'appareil photo. Oui, celui-là même que j'ai racheté y'a pas six mois après avoir involontairement matraqué le précédent. Tout seul comme un grand, sans cette fois aucune malencontreuse intervention de ma part.
Je prends donc un peu d'avance sur mes prises de vue de foularderies et de ELLE vintage grâce à l'APN de Bam-Lisa, avant qu'elle ne l'embarque, d'ici à peine plus de 24 heures, pour les antipodes.
Après quoi j'attendrai que le service après-vente ait statué sur le sort de mon infortuné numérique. Avec un peu de chance, d'ici là, mon scanner continuera de fonctionner ?
00:43 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, dior, twingo | del.icio.us | Facebook