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lundi, 25 août 2008
Quoi de neuf le 17 août 1962
Comme celui sorti ce 18 août 2008, le numéro de ELLE du 17 août 1962 est un Quoi de neuf, proposant à ses lectrices de découvrir de quoi la rentrée sera faite.
Côté coiffure, la rentrée s'annonce nuque rasée, chevelure cosmétiquée pour cheveux raides, "fournie" pour les autres (Alexandre).
Cheveux courts et lunettes, Anouk Aimée tourne un film mystère avec Fellini.
Une mise en page typo en forme de croix annonce les espoirs que suscitent entre autres plusieurs nouveaux médicaments sur les effets des rayons X. Gros progrès, le test de grossesse qui donne le résultat en 90 minutes au lieu de trois jours.
Les guêtres s'aasortissent à l'écharpe et seront disponibles dès septembre à la boutique ELLE. Côté rétro, on remplacera ses lunettes par un face-à-main pour les sorties du soir. Il permet un geste gracieux.
La R8 est une nouvelle 5 CV à moteur arrière équipée de freins à disques. Elle sera vendue 7.260 F (pour un ELLE à 0,80 F soit 20.872 pour un ELLE à 2,30 €) en blanc, rouge, gris, bleu ou noir. Elle roulera sur les 600 nouveaux kilomètres d'autoroutes (360 kilomètres à péage) qui doivent être construits jusqu'en 1965. Marie-Hélène Arnaud a créé ce tailleur en tweed pied-de-coq gris et rouge. Le linge de maison passe au gris et on tricote des pelotes géantes de 80 grammes au lieu de 50 vendues dans un sac de matière plastique.
On se pare de plume d'autruche, en vedette aux collections, ici une cape prune de Grès.
On se précipite au cinéma voir Claudia Cardinale dans Le Guépard.
Et apprécier la prestation de Robert Hossein et Brigitte Bardot réunis par Vadim dans Le repos du guerrier, d'après le roman de Catehrine Rochefort.
Les tissus d'hiver sont les modèles de demain. Ils ont été choisis et employés par les couturiers dans leurs nouvelles collections.
Le secret du bonheur ? On le trouve peut-être sur les plages de la Manche, selon les etranges Français intérrogés par Fanny Deschamps, étranges parcequ'ils ne préfèrent pas le Midi.
La mode fourmille d'idées neuves et ELLE les décrypte en 16 points. Jupe droite et veste filiforme chez Saint Laurent, jupe-culotte pour la ville et jaquette de léopard chez Laroche.
Pompons partout chez Dior et bonnet de meunier en daim chez Ricci.
Marilyn Monroe n'est plus, depuis quelques jours à peine, depuis le 5 août. Jure-moi de venir quand je serai morte, a-t-elle dit en mars dernier à son maquilleur Whitney Snyder. Jure-moi que tu feras tout pour m'embellir, car il faut que même dans mon cercueil je paraisse à mon avantage.
Mais la mort, cette grande démaquilleuse, a tourné en dérision ce rêve suprême de Marilyn. Whitney Snyder n'a pas eu le temps d'accourir avec les fards de la vie. (...) Il a été devancé (...) par des fonctionnaires glacés. (...) Le coroner adjoint Guy Hockett a constaté que la chambre de Marilyn avait un air de taudis. (...) Le photographe de l'identité a pris des clichés impitoyables : Marilyn en long, nue sur son lit, à plat ventre. (...) Du rêve de millions d'hommes il ne restait plus que l'autopsie n° 81.128 écrit Stanislas Fontaine.
L'article est entre autres illustré par une photo de Marilyn prise sur le tournage inachevé de Quelque chose va craquer.
Le Bon Magique propose une sonnette à trois tons et un mini-aspirateur qui rendent la vie plus douce.
Vivement lundi prochain !
08:45 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, elle, vintage, magazines | del.icio.us | Facebook
vendredi, 22 août 2008
Des bottes lacées, comme dans les 70's ?
Des bottes vintage ? J'aimerais bien. A me balader de blog en blog, c'est une envie qui m'est venue et qui ne me quitte plus.
Sauf que c'est compliqué. L'achat de chaussures ne va pas de soi pour moi. Oui, enfin, je me comprends. Pas tant le fait d'acheter des chaussures, là je suis toujours partante, que la manière de les acheter.
Il me faut les essayer. Longuement. Et encore, combien qui paraissaient si confortables dans la boutique ne l'étaient plus une fois de retour à la maison ?
Autant dire que l'achat sur sites de vente privées ou autres tentateurs internationaux n'est pas pour moi. La seule fois où je m'y suis risquée, les chaussures étaient trop petites, et la procédure de renvoi si complexe qu'elles me sont restées... sur les bras. Terminé, on ne m'y prendra plus.
Quant au vintage... Il ne me faut pas de chaussures trop marquées par l'empreinte de leur ex-propriétaire, ni trop usées, et, évidemment, il les faut à ma pointure. Comme je ne fréquente pas de temple du vintage digne de ce nom plus d'une demi-douzaine de fois par an, autant dire que les chances de tomber sur la paire de bottes de mes rêves sont proches de zéro.
Dans ma ville de déshéritée de la fashionnerie, les bottes qui auraient l'air vintage sans en être vraiment ne se trouvent pas. Il convient d'ailleurs de s'y ébaudir lorsqu'on y déniche des camarguaises motardes de Bata qui ressemblent à s'y méprendre à des CdC.
Reste donc de la VPC qui fête ses 80 ans pour avoir une petite chance d'être exaucée. Ou, du moins, le croire.
Sauf qu'avec celles-ci, c'est raté, repérées dès la réception du catalogue. Mal conçues elles sont ? Mal conçue je suis ? Enfin, nous ne somme pas faites les unes pour l'autre.
Qui plus est, cet intérieur en mousse désagréable au toucher est pour moi rédhibitoire.
Je vais donc les échanger.
J'ai repris mon catalogue et me suis attardée sur celles-ci.
Au premier abord, je n'avais pas accroché plus que ça. Mais un souvenir m'est revenu.
Un lointain souvenir d'enfance, surgi d'une époque où je me plongeais déjà dans les magazines de mode, et où j'en dessinais, des silhouettes, sans même savoir ce que le mot styliste pouvait bien vouloir signifier.
Et des bottes semblables à celles-ci, je me suis souvenue en avoir couché sur le papier, en rêvant un jour d'en porter.
Pour en avoir le coeur net, je me suis plongée dans Les Années 70 d'Anne Bony. Cette photo de mode anglaise est signée Helmut Newton, 1970. Je veux des bottes lacées.
Au passage, j'ai ramassé comme une envie de besace vintage... Les lunettes sont siglées YSL (1973) et Marly (1970) et la besace La Bagagerie (1970).
16:17 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : mode, bottes, redoute, vintage | del.icio.us | Facebook
jeudi, 21 août 2008
Femmes des années 80
Je me suis replongée comme promis dans le Glamour spécial Glasnost, deuxième et dernier rescapé de ma collection de ce magazine qui a fait date.
Il est sorti en avril 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin. Il comporte un éventail de séries mode sublimes sur lesquelles je reviendrai dans un prochain billet. Mais aussi une collection de pubs édifiante.
Certaines mettent en scène les people d'alors, comme Ungaro qui a fait appel à Nastassja Kinki pour Senso.
Isabella Rosselini ne s'est pas encore fait virer de chez Lancôme pour avoir atteint la limite d'âge.
Et Linda Evangelista, bientôt plus people que mannequin, ainsi qu'en témoigne le Glamour de l'été 1992, aide Yves Saint Laurent à vendre des montres.
Le tabac n'est pas encore diabolisé, et YSL, c'est aussi des cigarettes.
Kookai fait partie des petites marques qui montent.
Naf-Naf aussi.
Pas un cheveu ne dépasse pour la femme L'Oréal.
Ce n'est pas parce qu'on est enceinte qu'on doit renoncer à la mode.
On reste très Levis.
Et surtout, on n'oublie jamais ses lunettes noires, nuits blanches ou pas.
Quitte à les acheter chez Monoprix.
L'accessoire sort de l'ombre et n'est plus si... accessoire.
L'argent ne compte pas, même si la pub ne pense qu'à ça.
Bic a trouvé le slogan qui fait mal : flop commercial, de son parfum cheap on n'a pas voulu.
Heureusement, il y a Serge Lutens et son univers magique, dont bénéficie Shiseido.
14:13 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : lutens, shiseido, nastassja kinski, parfum bic, isabella rosselini, lancome, idc | del.icio.us | Facebook
mercredi, 20 août 2008
Une touche de rose et or
Je ne suis pas une pink lady. Voilà bien une couleur trop évidemment girly pour être honnête. Je suis toujours effarée, dans les reportages déco télévisés, de voir combien aux petites filles on continue d'organiser de la chambre rose Barbie et aux garçons de la chambre bleu pervenche. Quand bien même ce serait les miniatures qui le demandent. Et alors, c'est pas une raison pour pas leur faire une chambre jaune citron.
Encore qu'il y ait rose et rose. Pas grand chose de commun entre mon coup de coeur fuschia de cet hiver et un fraise écrasée un peu fané. Et à bien y regarder, j'en ai, du rose. Un peu. Chez moi et même des fois, sur moi.
Dans le Maison Française de juillet-août, un reportage présente le travail mené par la décoratrice Carolyn Quatermaine, avec son compagnon, Didier Mathieu, sur la mythique villégiature jet-set de Paul Ricard, travail mené à la demande de sa fille Danièle Ricard.
Carolyn Quatermaine, voilà des années que j'aime sa manière de mêler les styles, les couleurs acidulées avec des ors et des teintes fanées, et j'apprécie aussi son goût de la typographie et sa manière de travailler le papier.
Le livre sorti il y a déjà plus de dix ans, Une décoration de charme, en donne un bon aperçu.
Il est pour moi une source d'inspiration vers laquelle je reviens régulièrement.
Sur le projet de la villa Paul Ricard, Carolyn Quatermaine ne disposait paraît-il que d'un petit budget. Aucune piste n'a donc été négligée, pas même celle d'Ikea. Elle évoque dans l'article de Maison Française, l'or et le rose des vases de la designer Hella Jongerius pour Ikea.
Le nom ne me disait rien. Les vases non plus. Un tour sur le site d'Ikea m'a renseignée. Des quatre vases Jonsberg, le rose et or est celui que je trouve le plus réussi.
Il se marie assez bien au monogramme recolorié, que je pratique à mes heures et dont Carolyn Quatermaine est aussi adepte, en témoigne le fauteuil... rose.
Le vase n'est pas disponible à la vente en ligne, mais on le trouve encore dans certains magasins.
La petite table 50's repeinte par mes soins n'attendait que lui.
Et à l'occasion, il peut même convenir à l'imaginaire en quête de planètes inédites d'un amateur de Légo...
Pour en voir davantage, le site de Caroline Quatermaine.
16:10 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : vase, ikea, jonsberg, jongerius, quatermaine | del.icio.us | Facebook