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lundi, 20 octobre 2008
Avant/après le 20 octobre 1977
Le plus féminin des accessoires, c'est le gilet volé aux hommes affiche la couv' de ce ELLE du 20 octobre 1977. Une couv 'tout en Kenzo pour Jap' très emblématique de cet art du mélande qui a fait le succès de Kenzo.
Julien Clerc se recycle au cinéma. La chanson c'est un métier où je suis constamment responsable de tout. Sur un tournage, je m'en remets entièrement au metteur en scène. Qui est, en l'occurrence Jean-Pierre Blanc,, sous la direction duquel Julien Clerc vient de tourner D'amour et d'eau fraîche.
L'automne est arrivé à Saint-Germain, on a sorti ses bottes dont le talon descend et ses sacs, tous ses sacs, cabas, pochettes, paniers. ELLE a croqué la rue et ça donne de la laine à perte de vue, côté masculin comme côté féminin.
Les reliefs ont la côte, particulièrement la maille irlandaise.
Série mode à la campagne sur celles qui préfèrent le cuir, ce cuir aussi léger qu'un duvet, robuste autant qu'une 2 CV mais somptueux comme le Ritz, qui durera aussi longtemps et vieillira aussi bien.
Le Bon Magique se compose d'une veste en mouton lustré extra-souple à col rond incrusté, à bords francs (à droite), 795 F pour un ELLE à 4,50 F (soit 406,33 €).
Le gilet de cuir à empiècement de coton est signé Caselbajac et se porte sur une chemise à carreaux.
A gauche, le grand manteau à capuche en chèvre poilue est signé Thierry Mugler pour Brézin, le trench en veau glacé, à droite, est doublé de cuir et signé G. Comiti pour Dama.
Le gilet est l'arme secrète de cet hiver et s'étale sur une double page, en hauteur.
Le trappeur en lapin marron rappelle furieusement le cas du gilet de fourrure de notre automne 2008.
Stylistes et fabricants se sont passionnés pour le papier reliure. Jusqu'à en avoir mal aux yeux.
Oui vous pouvez être plus belle. ELLE a inauguré cette rubrique à la fin de l'hiver précédent et a reçu près de 1.000 lettres et plus de 2.000 coups de téléphone de lectrices désirant être transformée par le maquillage ou la coiffure. A l'exemple d'Arja, finlandaise de 20 ans, mannequin, à l arcade sourcilière trop lourde.
Dominique N. avait le visage et les cheveux en friche, la voici transformée.
Fançoise T. à gauche a échangé sa permanente à l'ancienne pour une mini permanente esur les pointes. Diana D., à droite, a renoncé aux anglaises démodées et au rouge à lèvres trop blanc pour un chignon à la Forsythe. Les candidatures ont afflué de France, du Canada, d'Angleterre, des Etats-Unis...
Le mascara ne se pose pas n'importe comment.
Petite leçon illustrée.
Puisque le gilet à la cote, on le taille soi-même d'après un modèle de Michel Klein.
Eux aussi, ils se cherchent ! Bruno, coiffeur chez Jacques Dessange est passé par toutes les humeurs. Et toutes les longueurs. Il ouvre son propre salon 15, rue des Saint-Pères.
Au dos du magazine, une fiche tricot qui propose de réaliser son gilet de berger.
Vivement lundi prochain !
11:49 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mode, elle, vintage | del.icio.us | Facebook
dimanche, 19 octobre 2008
Comme il y a un an...
Ca m'a pris, comme ça, j'ai eu envie de voir ce qui se passait il y a un an. Ici, je veux dire, sur mon blog.
Une chose est sûre, j'ai fait des progrès en traitement de photos. Meilleures prises de vue, meilleurs logiciels (ou meilleures aptitudes pour m'en servir), formats plus grands (mais là, c'est aussi merci Hautetfort).
Le 17 octobre 2007, je m'étais arrêtée sur le décryptage du style selon ELLE. Et donc, malgré le caractère un peu riquiqui-pourri des photos, je me suis aperçue qu'il y a trois silhouettes qui continuent de me chuchoter des choses tendres. J'ai fait ce que j'ai pu pour les améliorer, les photos.
Le perf' et la jupe à franges. Ben oui, le perf". Encore. Toujours. En fait plus qu'une jupe à franges, je retiens l'idée d'une sorte de robe charleston. Je la retiens très fort.
Le pull géant. Je veux un pull géant. En cachemire si possible. Noir, évidemment. Je suis allée voir chez les hommes. Mais les hommes, on leur fait des cols en V tout-petits-tout-riquiquis comme mes photos d'avant. Et moi, je veux aussi un col géant. Mon pull noir, c'est pas non plus pour rentrer au couvent.
La robe vintage et le foulard. Parce qu'on ne se lasse pas comme ça d'une robe vintage. Elle en a vu d'autres. Et parce que les E2, et que je demeure très intéressée par tout ce qu'il font. Quant aux pièces Unité que je possède (vestiges de l'heureux temps où ils bossaient pour la Redoute), je sens que je vais jalousement les conserver comme je l'ai fait de mes pièces Marant vintage.
Le 18 octobre 2007, j'ai commencé à donner dans la retroussette. Ou le reboulage. Comme tu veux tu choises. Un an après, on retrousse et on reboule de plus belle. Jusqu'au boyfriend jean, qu'on ne saurait porter autrement.
Finalement, les temps ne sont pas si différents d'il y a un an. Fashionistiquement parlant.
11:40 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, elle, vintage, perfecto, boyfriendjean | del.icio.us | Facebook
vendredi, 17 octobre 2008
Isabel Marant vintage #1
Ainsi que je l'avais annoncé dans le billet évoquant la permanence du style Isabel Marant, il me reste quelques pièces datant de ses débuts de styliste. Elles ont été achetées durant la première moitié des 90's, uniquement en ventes privées, la marque étant d'ailleurs çà cette époque diffusée de manière assez confidentielle.
Ce petit débardeur en lurex squatte mon placard depuis des années. Je ne l'ai jamais beaucoup porté et ne me verrais pas l'arborer aujourd'hui.
J'ai fait une tentative sur une ample chemise blanche pour la photo, mais c'est décidément non, trop court, trop moulant, malgré sa taille 3 je n'arrive plus à le porter.
Pourtant, je serais incapable de m'en séparer. J'aime ses losanges jacquard, son envers qui vaut presque son endroit et ce vert absinthe qui se marie au sombre fil de lurex. Je le traîne donc tel un fétiche, persuadée que je suis d'en faire un jour "quelque chose". Mais ce jour n'est manifestement pas arrivé.
14:15 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : isabel marant, vintage, mode | del.icio.us | Facebook
jeudi, 16 octobre 2008
Zara me le copiera
J'en ai bien visité trois, des Zara, durant mon séjour parisien. Et je compte pas le corner genre grands magasins.
Et nada.
La collection est réussie, c'est un fait. C'est même ce qu'on s'était dit, avec la Material girl, après avoir en avoir arpenté un ensemble, de Zara, écumant les rayons jusque chez les mecs. Surtout, ne jamais oublier le détour par chez les mecs.
Mais nada. Pas acheté de sarouel so 80's et pourtant noir, de ce noir qui m'interpelle depuis des semaines. Pas acheté de manteau en tweed noir et blanc gansé d'argent - 200 € ça dépasse mon seuil psychologique, pour de la fast fashion. Pas acheté de cuir, d'ailleurs y'en n'avait pas, alors que les précédentes collections en regorgeaient pourtant fort agréablement. Pas non plus acheté de foulard. Ni de ceinture. Et de bottes marantesques, pas davantage. Le grand nada.
Mon perf' Iro et moi, nous étions alors bien au dessus de ça.
Et puis je me suis mise à avoir envie de robe vaporeuse et poudrée. Ni rose, ni crème, ni beige. Juste poudrée. Pas du tout dans mes couleurs habituelles. Et surtout, pas du tout noire, donc. Je l'imagine comme si je l'avais sous les yeux, cette robe, diaphane, légèrement transparente, pleine de plis religieuse et de petits boutons nacrés. Je ne sais pas si Zara l'a faite. Mais ça aurait pu. Franchement pu.
Et puis Géraldine de Café Mode a écrit qu'après mûre réflexion et au risque de choquer, sa marque de fringues culte c'est Zara.
Et puis Zabou est venue faire de la provoc' avec son carreau panthérisé.
Et chez Zara je suis donc retournée. Plus de sarouel. Plus de manteau gansé. Toujours pas un gramme de cuir. Et pas non plus de robe poudrée.
Mais de ce jersey flammé tout semblable à celui dont American vintage s'est fait une spécialité.
En t-shirt/tunique aux finitions un peu grunge.
Et en écharpe.
Ci-dessus, la véritable écharpe AV. A s'y méprendre.
Et pour twister le tout une ceinture patchwork qui, tout comme une autre de mes ceintures Zara sur laquelle Isabelle a flashé ici, pourrait être du vintage-tout-court.
Voilà. Pour commencer. Sur le reste, tout en grosse maille, je reviendrai prochainement.
PS : pour qui ne l'aurait pas encore visisté, on n'oublie pas de jeter un oeil à mon petit surplus à la bannière rayée.
13:05 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, american vintage, zara | del.icio.us | Facebook