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jeudi, 09 octobre 2008
Une poignée de boutons
Sans doute le dernier joli marché aux puces de la saison, sous le soleil. Ces boutons noirs attachés ensemble à la manière d'un bracelet m'ont immédiatement évoqué un défilé de haute couture.
Je ne sais pas de quand ils datent, de plusieurs époques, sans doute, ils sont tous différents.
J'ai un faible pour ce curieux bouton creusé, en passementerie. Plus des bijoux que des boutons.
Sur un autre stand, j'ai trouvé cinq boutons en nacre.
Pas de doute, ceux-là pourraient bien un jour transcender la première veste H&M venue. Pas dans l'immédiat, parce que je dois bien reconnaître que le virus de l'automne a eu raison de moi. Autant dire qu'à ce rythme, c'est pas non plus demain que je me baladerai en robe japonaise.
PS : sous les boutons, le reportage photo sur les coulisses du défilé Haute Couture de Chanel, paru dans le N°2 de Côté Paris qui vient de sortir.
17:08 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, brocs, boutons | del.icio.us | Facebook
mercredi, 08 octobre 2008
Le double effet boots noires
Une fois arrivée à Paris, je me suis précipitée chez New Look, dans l'espoir de trouver les boots noires en daim que Zabou avait vainement cherchées pour moi. Elles y étaient, mais pas dans ma pointure. Qu'à celà ne tienne, il y en avait d'autres, certes pas en daim et d'ailleurs même pas en cuir non plus, mais si confortables.
(c) Sois Belle et Parle
Deux jours après, parlant bellement futilités avec Violette, j'ai compris que j'avais tout simplement acheté les boots à 40 €, celles qui lui avaient dit Tu viens ? Et elle était venue, Violette. Moi aussi, elles m'ont fait le coup. Moi aussi, je suis venue. Sans même me souvenir que sur son blog je les avais déjà vues. Faut dire que depuis le 25 août, soit un mois plus tôt, tout ça avait largement eu le temps de s'effacer de ma mémoire temporaire très temporaire. Et d'ailleurs, on n'avait même pas l'air ridicule, vu qu'elle ne les portait pas ce jour-là et en fait moi non plus.
Pourtant j'ai désormais du mal à mettre autre chose, tellement elles vont avec tout, tellement elles sont tout confort, tellement... Je vais pourtant devoir m'y résoudre, un détour par chez le cordonnier s'avérant désormais indispensable avant que les talons ne soient plus en mesure d'être réparés. L'usure, déjà.
Mais j'en ai d'autres, à tester. Lorsque je suis rentrée chez moi, j'ai trouvé un courrier m'avisant que venaient d'arriver celles que je n'attendais plus. Celles qui annonçaient douze semaines de délai de livraison, qui étaient épuisées en 41, mais pas en 40 et qui n'auront finalement mis que six semaines pour arriver. Celles qui ne sont pas doublées façon Damart, dont les trous-trous que je n'aimais pas ne se voient en fait presque pas et qui sont pile à ma taille. Celles qui sont issues de la collection été 2008 mais seront parfaites pour l'automne/hiver.
Je les ai jugées trop différentes pour faire double emploi et j'ai donc gardé le tout.
Par curiosité, je suis allée faire un tour sur le site VPCiste. Les petites bottes sont encore disponibles en 39. Elles sont toujours annoncées idéales pour l'été. Mais leur prix est curieusement remonté : 84,91 €.
Pour ce qui me concerne, je les ai commandées en août et les ai payées 44,95 €. Cherchez l'erreur.
16:29 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : boots, new look, redoute, mode | del.icio.us | Facebook
mardi, 07 octobre 2008
Tout en japonais !
Ca m'est venu en zonant chez la poule à petits pas, lorsque j'ai vu les photos de la robe stressée et la couv' du livre qu'effectivement je ne connaissais pas.
Moi aussi, j'allais refaire de la couture. Moi aussi, j'allais acheter le Stylish Dress Book.
Le livre, ça n'a pas été bien compliqué, je l'ai trouvé sur e-Bay. Japonais, certes. Mais je n'ai pas douté une minute qu'il y aurait des explications en anglais.
Ben non.
C'est tout en japonais, cette affaire.
J'ai envoyé un petit mail à la Poule, qui m'a très vite rassurée. Il suffit d'être au calme et tout se passe bien. Soit.
Là-dessus, je me suis aperçue que Bakélite et sa Poupée qui fait non étaient aussi adeptes de la couture japonaise. Bakélite aussi, m'a rassurée.
Et puis j'ai découvert que les amoureuses de couture japonaise sont nombreuses. Et organisées. Elles animent même un blog collectif.
Rien ne dit que j'oserai un jour leur présenter l'une de mes réalisations.
En attendant, j'en ai quand même le projet.
Le genre liberty beige et brun me semble parfaitement convenir à la robe N.
Le wax est réservé à la robe F, version raccourcie.
Et quand je serai devenue addict, je passerais bien à la tunique Q.
Allez, on peut toujours rêver, hein...
EDIT : ça a l'air drôlement addictif, la couture japonaise. Je viens seulement de découvrir le principe du blog Japan Party. On vote pour choisir un modèle, et ensuite, chacune réalise et présente sa propre version en photo. Sur Japan Party II, les blouses "B" sont actuellement à la fête. Et à partir du 1er décembre, c'est la "S" qui défilera sur Japan Party III.
16:36 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : couture japonaise, stylish dress book, mode | del.icio.us | Facebook
lundi, 06 octobre 2008
N° 99 le 7 octobre 1947
Ce numéro de ELLE du 7 octobre 1947 est un numéro anniversaire de 52 pages.
ELLE a 99 semaines et se porte bien, annonce la rédaction. Le chiffre 3 et ses multiples porte bonheur au journal, qui par superstition, a décidé de célébrer ce numéro 99 plutôt que le numéro 100. Les collaboratrices de notre journal ont comme vous un mari, des enfants, des soucis d'argent, des permanences ratées et des heures de sommeil en retard. ELLE se débat comme vous contre la grandé pénurie générale. Faute de local, nous travaillons à 28 dans 4 bureaux minuscules ou crépitent sans cesse machines à écrire et téléphone.
ELLE retrace sa - courte - histoire en 8 dates historiques. Le 1er numéro est sorti le 21 novembre 1945, alors que le Général de Gaulle annonçait que la France avait un gouvernement.
Le N° 83 est sorti alors qu e s'annonçait le plan Marshall et le le N° 87 au moment où l'on apprenait les fiançailles de la future reine d'Angleterre.
La rédaction a envoyé ses mannequins sur les rotatives pour une séance de pose spéciale manteaux. Paule est en manteau droit de lainage rouge (Schiaparelli) et France porte une redingote rouge (Lelong).
Catherine porte un manteau jaune (Marcelle Chaumont) et Danièle un manteau de lainage rayé (Lucien Lelong).
Marcelle porte une ample redingote en lainage à chevrons jaune et vert (Marcelle Chaumont).
On veut rester jeune et pour ELLE, on l'est encore à 50 ans. A condition de se détintoxiquer régulièrement. Au programme une fois par mois, une journée à passer au lit dans une chambre aérée et dans l'obscurité, on ne lit pas plus d'une heure ou deux...
Le patron sensation est celui d'un manteau réversible qui vaut une pelisse. On combine les couleurs et c'est comme si on avait deux manteaux.
Le chandail qui fait la taille fine est à tricoter soi-même. Il a été créé par Marcel Rochas, père de la guêpière-corset.
En haut les robes de sport. En bas, les robes habillées.
61 ans après, saurions-nous les différencier ?
La ligne nouvelle s'obtient sur une base de jupon froufroutant. Il faut qu'il gonfle la jupe et amincisse la taille.
Comment est ELLE ? La rédaction s'est amusée à mélanger vraies et fausses photo. Aux lectrices de tâcher de s'y retrouver.
Est-ce la rédactrice en chef ?
Non. Hélène Gordon-Lazareff est en réalité très entourée.
Jacques Lemaître, le "vrai" directeur artistique, est à gauche.
Alice Chavane, la "vraie" rédactrice beauté, est à gauche, et Annie Fabre, la "vraie" rédactrice maison-cuisine, aussi.
Vivement lundi prochain !
16:09 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : mode, vintage, magazine, elle | del.icio.us | Facebook