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jeudi, 06 novembre 2008
Couture japonaise, la suite
On dirait un tablier de cuisine, a déclaré Bam-Lisa alors que j'étais en plein essayage de robe japonaise.
Ah ça, le sens de la galéjade, on a décidément ça dans le sang, ici, surtout en matière de travaux manuels.
Bref. Tablier de cuisine ? Je m'en fous, je cuisine pô.
Pis à ce compte-là, l'originale aussi, elle fait tablier ?
Une robe ce sera, donc. Et point barre.
Malgré le tout-en-japonais, j'ai quand même fini par - plus ou moins - m'en sortir. Et d'ailleurs, je ne peux pas non plus porter tous les jours du Dries Van Noten.
Qui plus est, je confirme, c'est addicitf, ce truc. Je crois bien qu'avant la tunique en wax bricolée à base de robe F, je vais finalement m'attaquer à une robe T. Mais à quoi va-t-elle bien pouvoir être comparée, celle-ci, hein ?
T-shirt Zara-merican Vintage ; ceinture fauve Naf-Naf ; collant dentelle irisé H&M ; mary-jane Ash
11:48 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mode, couture japonaise, robe n | del.icio.us | Facebook
mercredi, 05 novembre 2008
Comme un bel élan #2
C'est pas réservé aux Etats-Unis, le nouvel élan. Ici aussi, il y a un nouvel élan.
J'y ai mis le temps, mais j'ai fini par en réaliser un deuxième (le premier est visible ici).
Pas mal, non, pour une chambre de bébé ?
Je te promets Béné, ce sera tout simple, même pas besoin de faire ta bricol'girl comme pour un buffet de chez Fly : juste une attache de cadre et ça tient !
EDIT : certaine blogueuse non dépourvue de malice a cru bon de voir en mon malheureux et innocent élan comme une réminiscence d'un accessoire qui aurait toute sa place au rang des sex toys. Je ne sais laquelle, de nous deux, devrait s'en remettre d'urgence au fantôme de Sigmund Freud, et je ne veux d'ailleurs pas le savoir. Une chose est sûre, celle qui nous avait devancées, c'est Béné avec son commentaire de l'année dernière sur le premier élan. Les filles, y'a pas à dire, je crois qu'à nous trois, n'ayons pas peur des mots, nous ferons toujours une drôle de... paire.
14:57 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (29) | del.icio.us | Facebook
mardi, 04 novembre 2008
Quelques grammes de soie griffée
Grâce à Galliane et son joli concours, elle a donc revu la lumière.
Voici ce qu'elle m'a inspiré :
Elle est en soie.
De couleur prune.
Avec des fleurs noires imprimées en ombres chinoises.
Dans le bas, un volant de mousseline.
Imprimé de fleurs dorées.En ombres chinoises elles aussi.
Je l'ai portée.
Je ne la porte plus.
Je l'ai déménagée.
Re-déménagée.
Toutes ces dernières années.
Jamais je ne pourrai m'en séparer.
Mais pourrai-je un jour la reporter ?
Je me souviens encore du parfum de la boutique où je l'avais achetée.
Elle est signée Dries Van Noten
Elle était ma première vraie jolie pièce.
Elle demeurera à ce titre la plus belle.
De mon petit musée personnel.
Pour la belle histoire de Marieth et son écharpe de laine grise et celle de The Célinette et son jean large Marithé & François Girbaud, ça se passe là-bas.
14:25 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, dries van noten, concours | del.icio.us | Facebook
lundi, 03 novembre 2008
L'argent ne fait pas l'élégance le 13 septembre 1954
Soleil de septembre sur ce numéro de ELLE du 13 septembre 1954, qui a été adorablement chiné pour moi (ainsi qu'un autre, de décembre 1951) par Sunny Side, qui m'en a fait la surprise tout dernièrement. Je n'ai pas résisté, je me suis plongée dedans tout de suite, d'autant que cet argent qu ne fait pas l'élégance, par Hubert de Givenchy, résonne de manière actuelle avec notre présent empli de crise financière.
Honfleur : Henri Jeanson a invité Charles Boyer, Christian Jaque et Albert Valentin à passer le week-end dans sa propriété. Un week-end de travail. Un travail qui a été plutôt agité. Il s'agissait de reconstituer les dialogues du film "Nana" - scénario d'Albert Valentin d'après le roman de Zola - que Jeanson avait écrits et égarés dans la même semaine. Martine Carol interprétera Nana, elle portera 28 costumes dessinés et réalisés par Escoffier.
Marlène Dietrich a choisi chez les couturiers des tenues amincissantes tant par les tissus, les formes, que par la couleur : du noir presque toujours. Voici celles qu'elle a retenues chez Fath.
Un grand couturier livre ses secrets. Hubert de Givenchy est un grand garçon inspiré au visage enfantin, mais au talent autoritaire. Selon lui, L'élégance n'est ni une question de d'argent, ni une question d'âge : c'est une question de choix et le goût s'apprend. Plus vous vieillissez, plus vos vêtements doivent être simples. J'irai plus loin : lorsqu'une femme dépasse 35 ans, elle peut revenir au style de vêtements qu'elle portait lors de ses 20 ans.
Tous les gris sont jeunes, surtout s'ils s'accompagnent d'accessoires jaunes ou lilas, ajoute-t-il.
Et aussi : Une femme qui n'a pas la prétention d'être jolie, mais sait être élégante, est infiniment plus séduisante qu'une femme d'une grande beauté dont les vêtements sont négligés ou mal choisis.
Aux jeunes filles, l'écharpe qui s'envole et le vrai tailleur noir.
Aux femmes, les jupes plissées et la cravate de fourrure.
Pour sa mère encore si jeune (55 ans), Hubert de Givenchy imagine un vrai veston classique et une voilette.
Les manteaux rouges sont très à la mode. A gauche, un modèle en gros ottoman "tuyaux d'orgue" (Claude Rivière), à droite un pardessus droit en velours framboise (Balmain).
La redingote de midi, à gauche, est en lainage caviar gris bleu (Pierre Cardin). Le pardessus travail est en tweed gris et blanc, ouatiné en prévision de l'hiver (Manguin).
Les irrésistibles jouent la couleur, rouge vif pour Patou, framboise ou rose doux chez Fath.
La cure de raisin est-elle toujours à la mode ? Oui, répond Alice Chavanne, mais c'est plus qu'une mode. Il faut consulter son médecin avant de se lancer, conseille-t-elle. En cure massive, qui dure trois semaines ou six, on absorbera 2 à 3 kilos de raisin pressé par jour...
Véronique, Caroline et stéphanie ont 13, 10 et 6 ans.
Elles présentent les 18 tenues choisies pour elle par leur maman.
Les jolies chambres coquettes privilégient le rose chez les filles, le bleu chez les garçons, tiens donc !
Le Bon Magique a pensé à la rentrée : derbys, loden et blouson en mérinos et combinaison en popeline imperméabilisée doublée de duvetine rouge à pois bleus.
Les petits garçons aiment les vêtements simples, confortables et très masculins. Vareuse raglan, pardessus raglan comme Papa, costume de flanelle, pardessus en poil de chameau et ciré en toile huilée composent leur vestiaire.
Les bébés coussins font les maisons gaies, ils sont à broder avec du lacet superfin d'Alsace de DMC.
Vivement lundi prochain !
PS : pour qui n'aurait pas vu le double édit de mon précédent post, je rappelle que ma robe Dries Van Noten m'a valu la seconde place du concours de fringues fétiches de Galliane et que mes Wayfarer et moi, on se la pète chez Violette, à vous de nous localiser dans le tableau de 30 bigleux.
13:47 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : mode, elle, vintage, dries van noten, wayfarer | del.icio.us | Facebook