« lun. 21 janv. - dim. 27 janv. | Page d'accueil
| lun. 04 févr. - dim. 10 févr. »
samedi, 02 février 2008
Mon bracelet est brésilien ?!
Hier, j'ai découvert que j'avais un bracelet brésilien.

Je ne parle évidemment pas d'un truc en coton tressé qu'il faudrait garder même pour aller se doucher et qui finirait par tomber tout seul, d'usure, de crasse, de lassitude. Non. On n'est pas chez les bab's, ici.
J'ai découvert que j'avais un bracelet brésilien de créateur. Un bracelet CHIC.
Je regardais donc Chic, l'émission d'Arte que j'ai d'ailleurs très peu visionnée ces dernières semaines. J'ai pris en cours mais ai vite compris qu'il était question du Brésil. Notamment d'un créateur de bijoux qui travaille la résine, Carlos Sobral. Très vite, les images m'ont rappelé quelque chose. Ces cubes, ces couleurs, ces rayures : c'était sûr !

J'ai cherché quelques éléments supplémentaires, mais la marque n'a pas de site internet.

J'ai tout de même trouvé, en googlelisant Carlos Sobral, deux photos qui ne laissent pas place au doute.

Le bracelet acheté cet été dans une petite boutique d'Etretat parce que j'avais eu le coup de foudre pour ses couleurs de berlingots vient du Brésil et je n'en savais rien. J'avais eu bien du mal à le choisir, tant les cubes qui paraissaient semblables étaient en fait tous différents. Curieusement, il ne portait aucune mention ni étiquette.
Il vient pourtant de créer des accessoires pour Karl Lagerfeld, mais peut-être Carlos est-il trop modeste ?
14:05 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us |
Facebook
vendredi, 01 février 2008
Ecole de routiers et pluie de smarties

Au chapitre des googleries de la semaine, un curieux poil à pétrole sans doute confondu avec un poêle et n'ayant donc pas grand-chose à voir avec mon gilet en poils de pétrole. Et aussi une poétique requête : le matin bleu du 30.01.2008.
Parce que c'est mon blog où je fais que ce que je veux, parce que je l'ai ouvert il y six mois tout pile aujourd'hui même et qu'alors je ne les lisais encore pas, que j'avais bien tort et que je ne le savais même pas, parce que nous nous sommes trouvées, jusqu'à échanger nos blogs le 19 décembre dernier, très vraisemblablement en cliquant depuis chez Punky b, le vingtième florilège de cette gueule de comm' leur est donc dédié.
Ici même, suite à la GdC de la semaine dernière, qui était, faut-il le rappeler, une spéciale rencontres dans la vraie vie (si ça c'est pas de l'autopromo bien orchestrée ?) Zabou a dit le 26 janvier : Alors là, je boude! Parce que non seulement j'ai toujours pas rencontré ma Fri, mais du coup, Béné et moi sommes disqualifiées d'office pour la cause cette semaine de GdC!! Sans rire, c'est bizarre, j'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on n'avait pas eu de GdC ou c'est moi qui rêve???
Et Benetie a ajouté, juste en dessous : ouais, d'abord!!! et c'est quand qu'on se la fait cette rencontre???
Bon, je n'aurais qu'une autre question: alors? Ont-elles la gueule de leur com', ces blogueuses??? (je veux juste ton avis parce que je les ai toutes rencontrées, alors, j'ai ma petite idée;) hé hé hé...)
Chez Benetie qui nous contait comment aux routiers de l'auto-école pour routiers (!!!) de Déprimeland, sa chapka leur a brutalement coupé le son un jour de grand froid, simplement parce que cette "bande de loulous elle se caillait les miches à fumer sa clope avec son petit bombers et ses engelures aux doigts", Zabou a dit le 30 janvier : Ha, mais c'est que tes notes, elles sont de mieux en mieux! J'adore tellement te lire, je m'y crois, tu sais, à Déprimeland, à tes côtés... Moi aussi je t'aurais envié te chapka aujourd'hui, moi qui suis sortie en petit perfecto, avec à peine un keffieh qui ne vaut pas du tout une bonne grosse écharpe... Bref, Déprimeland, Moscou, même combat!!! :-)))
Chez Zabou la Smarties sister so smarty, qui nous montrait comme les filles ne sont pas forcément des pétasses entre elles (et pourquoi le seraient-elles, quelques clichés auraient-ils, ailleurs, la vie dure ?) et rendait gloire à Camille, de Fashion Gazette, qui lui a relifté le blog à coups de smarties, Benetie a laissé les huit premiers commentaires, et a donc dit, le 31 janvier :
wa my godness!!!!!!!!! mais c'est géniaaaaaal!!!!!
chuis jalouuuuuuuse....!
puis
chui jalouuuuuuse
jalouuuuuuuse
jalouuuuuuuuse....
puis
c'est vraiment génial!!!!
puis
hey, ça crache, ça pète, ça en jette, j'en ai plein les mirettes!!!!
puis
je me lâche parce que j'en reviens pas tellement c'est bôôôôô!!!!
puis
bravo camillouuuuuuu!!!!!!
puis
je reviens tellement c'est beau ici!
Je peux camper? ça te dérange pas ma Zabou????
puis
hé, on se sent bien, je trouve.
c'est réussi, dis donc.
et enfin
bon allez, fini les conneries, y'a Jack Bauer qui commence...
roh, c'est dommage, j'étais bien là moi...
Chez Punky b la naufragée du blog, qui parvient malgré tout à poster des photos de razzias de pompes démentielles, malgré un blog tout bloqué, Benetie a dit le 31 janvier :
bouhou... mon com' de ce matin est pas passé...
En résumé, je disais:
1. t'es une grande malade
2. j'ai l'impression d'être une nonne à côté de toi
3. tous mes respects
4. t'en as de la chance
... bon, j'ai un peu brodé depuis, je le dis histoire de pas me mettre minable si ce com' ressortait de derrière les fagots...
Et Zabou a ajouté, toujours le 31 janvier :
Punaise!!!! T'es tombée dedans quand tu étais petite ou quoi? :-)) En plus, j'avais mal vu, je croyais que la paire jaune était tes sandales top shop... Ne me dis pas que tu as 2 paires de chaussures jaunes???
Sur ce déchaînez vous sur les commentaires, ici ou ailleurs, et à une prochaine fois.
00:45 Publié dans Gueule de commentaire | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us |
Facebook
jeudi, 31 janvier 2008
Petites pièces pour faire l'appoint
Lors de mon périple soldesque parisien, j'ai évité les Maje, Sandro, Paul & Joe dont j'ai eu quelque overdose sur la blogo.
Je préfère une veste Marc Jacobs, surtout à 61 €.
Je préfère la tunique multi-usage telle qu'interprétée par Isabel Marant.
Je préfère les nuances de bleu, telles que posées par Noa Noa.
J'ai même évité les cheaperies. Enfin, presque. Juste trois petites exceptions chez H&M, pour confirmer ma nouvelle règle.

Je me suis fait piéger par mon goût de l'improbable. La tunique en pur style papier peint m'a alpaguée, pour un trip faussement vintage. Certes, peut-être pas pour longtemps. Qu'importe, à moins 70 % ?

Je ne voulais pas de keffieh, trop premier degré.

Mais celui-ci est si frais et si fleuri... Il rehausse la veste Marc Jacobs.

Il se marie à la rigueur et à l'occasion au papier peint. Et Zabou l'a repéré !

Je me suis fait influencer par Material girl, qui venait de craquer, lorsque je l'ai rencontrée, pour une jupette à paillettes. A moins de 10 €, soldée à 70 %, je n'allais pas la laisser passer. Sous ma tunique Marant, elle en jette.
Trois prix ridicules. Et trois pièces d'appoint.
00:30 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | del.icio.us |
Facebook
mercredi, 30 janvier 2008
ELLE me fait de la peine
En regardant la couv' du ELLE de la semaine, j'ai évidemment préféré ignorer l'astro chinoise, le mari qui ne veut pas vieillir et la méthode Fillon à la maison. Non, moi, ce que j'ai vu, c'est le titre qui nous promettait un peu d'été dans l'hiver. Et je me suis très vite rendu compte qu'en fait, ce numéro, c'était beaucoup d'hiver dans l'été. Tous ces gimmicks mâchés et remâchés au cours de la saison passée, ELLE ne les a toujours pas lâchés.

Ca commence fort. Et mal. Avec une Kate Moss qui fait peine à voir. Que dire du cheveu frisotté, de cette étoile sur l'oeil à la Kiss - avec combinaison Chanel assortie - de ces compensées argent griffées Havilland ? ELLE parle d'inimitable style et demande qui veut copier. Qui, mais qui ?

Ca continue avec le pull happy bird's day. La réédition d'un pull, qui, en fait, s'appelle Mon oiseau rouge (1972) et qui ne me semble pas être ce que Rykiel a fait de mieux. Mais comme depuis la rentrée nous sommes abreuvés de pulls à smiley et autres joyeusetés, ELLE ne pouvait passer à côté.

Mais le gros morceau, le truc énorme de la semaine, c'est le dossier consacré aux low boots. Là, j'ai quand même fini par douter : avais-je bien entre les mains le numéro de la semaine ? Mon buraliste n'avait-il pas tenté de me refiler un invendu de septembre dernier ? Outre que le sujet des low boots a déjà été traité et retraité, les exemples pris pour illustrer le papier ne laissent guère de doute. Les 8 trucs à piquer aux podiums sont issus des podiums de mars dernier. Ca se confirme avec l'échantillonnage de boots présenté. J'ai immédiatement repéré le modèle de Chie Mihara. D'une part parce que j'en avais fait écho dans l'une de mes notes le... 9 août dernier. D'autre part, parce qu'il y a quelques jours, je suis allée voir sur Sarenza si on le trouvait encore. La réponse était oui, à condition de chausser du 36. A ce niveau de péremption, je ne sais s'il faut parler de mépris de la lectrice ou tabler sur une collision espace-temps survenue à notre insu à la rédaction du magazine. Un coup de chaud ?

Un coup de chaud c'est le titre de la série mode censée mettre un peu d'été dans l'hiver. Elle ne m'inspire pas grand-chose, si ce n'est que le curseur est de nouveau sur décennies passées et notamment les 70's.

Et la robe longue de hippie, je ne parviens toujours pas à en avoir envie...

Quant aux photos, je me demande depuis plusieurs semaines à quoi correspond cette surexposition fréquemment rencontrée dans les séries mode. En voici encore un exemple parlant.

L'icône fashion est Anita Pallenberg. Une belle référence que cette mannequin actrice ex-épouse de Keith Richards mais une inspiration du passé.
Juliette Binoche en blonde me renvoie aux 60's et me rappelle Jeanne Moreau dans la Baie des Anges, décolorée de la même façon, coiffée de la même façon. Françoise Fabian est magnifiée par Peter Knapp. Le passé serait-il donc toujours plus inspirant que notre présent ?

Reste un parfum de rose. Je ne donne pas le titre de l'article, tiens, on verra si quelqu'un qui n'a pas lu ELLE va le trouver. Allez, c'est facile !

On souligne que Kate Moss vient de créer sa propre fragrance. On la souhaite plus inspirée que lorsqu'il s'agit de se coiffer. Heureusement que Jean-Claude Ellena, parfumeur de la maison Hermès, sert de caution culturelle à l'article.

Finalement, de désespoir, j'en viendrais presque à m'intéresser aux pages cuisine, si l'émule de l'almanach Vermot ne me poursuivait jusque-là avec son Safran... chement formidable !
Je ne vois rien à ajouter.

Ah, si ! Au point où on en était, ce lundi, le Pantalon thaï m'a ré-écrit pour m'annoncer ses soldes. J'en déduis que même un épouvantable intemporel comme le Pantalon thaï a compris que nous allions changer de saison...
A ELLE, non.
00:20 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (51) | del.icio.us |
Facebook
mardi, 29 janvier 2008
Du cuir et de la mousseline
Les soldes c'est bien. Sauf que pendant les soldes, les collections de printemps montrent le bout du nez. Alors que je flânais à la recherche de énièmes démarques, je suis tombée en arrêt.

Ce n'était pas un achat prévu. Les vestes et blousons de cuir, ce n'est déjà pas ce qui me manque.

Mais pas en veste façon vintage telle que celle-ci. Pas en fauve. Qui plus est pas en fauve à la patine qui, quoiqu'artificielle, soit plutôt réussie, tirant parfois sur le beige. Une peau toute souple qui ne fait pas cheap, un zip, des pressions, une ceinture, de multiples poches : un coup de foudre. Qui a passé avec succès le test de la cabine d'essayage.

A quelques portants de là, je suis de nouveau tombée en arrêt. La tendance fleurie, voilà plusieurs saisons que je pratique. La mousseline aussi. Et même un peu le jaune.

Dans ce petit top, tout est réuni, avec un effet patchwork harmonieux.

Et un joli boutonnage dans le dos.

Les deux pièces se mettent en valeur l'une l'autre. Je ne me suis même pas ruinée, l'ensemble vient de chez Zara.
Le décryptage de ELLE est pour demain. Aujourd'hui, je préférais parler de la mode du printemps... Pas de celle de l'automne dernier.
09:50 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (36) | del.icio.us |
Facebook
lundi, 28 janvier 2008
L'Abbé Pierre le 15 février 1954

Ce n'est donc pas d'aujourd'hui que ELLE fait sa couv' avec des épouses de présidents de la République, ou ex-mannequin assimilée. Le 15 février 1954, Madame la présidente c'est Mme Coty. Elle a le nom de son mari, et pas de prénom. C'est juste Madame Coty. Elle n'est guère glamour et pas davantage bling-bling. Du coup, c'est le fauteuil qui occupe le premier plan.

Madame Coty et sa petite-fille Janine n'ont fait que bien écouter le photographe, nous précise-t-on. C'est le fameux hiver 1954, si froid et si difficile pour les mal logés de l'Après-guerre. L'Abbé Pierre donne de la voix. Madame Coty est allée le voir.

Et à embrassé au passage un nouveau-né que ELLE tente de faire passer pour un bambin de six mois.

On n'en saura pas davantage sur Madame la Présidente mais le magazine en profite pour consacrer un dossier à l'action de l'Abbé Pierre.

De la construction de l'entrepot à Neuilly-Plaisance en 1952.

à son fonctionnement en 1954.

Le reportage montre aussi comment les maisons "en dur" remplacent peu à peu rolottes et camionnettes, à gauche 1952, à droite 1954..

Côté mode, on salue l'arrivée prochaine du printemps... avec des manteaux. Le prêt-à-porter est plus dynamique, plus jeune, plus réussi que jamais. Le prêt-à-porter fait alors encore figure de nouveauté. Les patrons et tailles mannequins sont mis au point par des spécialistes. Des scies circulaires coupent d'un seul coup un matelas de 500 épaisseurs s'émerveille ELLE. Les machines donnent 5000 tours-minute, cousent des pourlets invisibles en 59 secondes et les boutons se fixent comme par enchantement.

Le printemps, c'est aussi des robes, toutes en soie, qu'il s'agisse d'organdi ou de shantung.

Et les tailleurs sont bien plus jolis en couleurs.

Pour celles qui cousent encore elles-mêmes ou s'adressent à leur couturière, les tissus de printemps sont prêts. Au programme notamment des tweeds d'été bleu pâle et des alpagas crème.

Dans 15 jours ce sera Mardi Gras et on est invité à se déguiser. Mes modèles préférés sont sans conteste M. Permis et Mlle Auto-Ecole, en haut à droite.

Côté beauté, ELLE propose une preuve par 9. On ne parle pas encore de detox. Mais une cure de désintoxication est pourtant déjà conseillée une fois par mois, durant 24 heures, à base de bouillons et de tisanes.

Le logement reste au coeur des préoccupations du moment et en fin de journal, on trouve le dernier prototype de la préfabrication française. Une maison pour débutants qui pourra être agrandie par la suite. La maison coûte 2.700.000 F pour 88 mètres carrés habitables (pour un ELLE à 50 F, soit 124.200 € pour un ELLE à 2,30 €).

Le coin-repas communique avec la cusine grâce à un meuble passe-plat.
Vivement lundi prochain !
00:05 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (37) | del.icio.us |
Facebook