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samedi, 21 juin 2008
Photogénie
En passant dans les rayons de la Fnac.

Est-ce à dire qu'il vaut mieux être photogénique pour avoir des chances d'être édité ?
Euh, pardon, éditéE ?
22:24 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (22) | del.icio.us |
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Esprit Bloomsbury

C'est un de mes livres préférés, en anglais, et je ne crois pas qu'il en existe de traduction française. Je l'avoue, je l'ai acheté pour les images. Il représente pour moi la quintessence de ce que j'aime en déco. Un intérieur artiste et bohème, à une époque où l'on n'employait pas à ce sujet l'affreux terme de bobo.

Vanessa Bell dans son jardin, 1925
Charleston, a Bloomsbury house & garden présente la maison où travaillèrent, au début du XXe siècle en Angleterre, les artistes du Bloomsburry Group, parmi lesquels Duncan Grant et Vanessa Bell, soeur de l'écrivain Virginia Woolf. Ils peignirent les murs et les meubles, même la cheminée y passa.
Bien.

Et quel rapport avec les immondes croûtes que je viens d'aller acquérir au dépôt-vente - faute de brocantes ces derniers temps, compromises qu'elles étaient par la pluie ?

Absolument aucun.

Sauf que je vois déjà ce que je vais en faire, de mes croûtes fleuries et de mon kitschissime plateau gravé, et que ce sera Bloomsbury dans l'esprit. En quelques touches de couleurs et quelques coups de pinceaux. Si, si.
00:32 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : déco, bloomsbury | del.icio.us |
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jeudi, 19 juin 2008
Belle, belle, belle, au coeur des 50's
Où en était la pub de cosmétiques, dans les années 50 ? Pleine de produits miracles et de maquillages sophistiqués, comme aujourd'hui ?

Dans le numéro de ELLE du 1er juin 1953 consacré au couronnement d'Elisabeth II, je me suis intéressée aux pubs et l'on y perçoit l'approche de l'été. S'agissait déjà de rentrer dans son maillot et d'avoir le teint frais. Même la reine d'Angleterre, depuis son carrosse, avait de quoi songer aux vertus de la Boldoflorine.

Et puis sinon, on compte sur Gene Tierney, qui sait ce qui est bon, question savon : Lux.

On n'a pas encore de Botox mais on rajeunira quand même en 20 minutes, grâce à Vegebom.

Après quoi on pourra unifier la peau sans en empâter le grain, grâce la Crème idéale. C'est Coty qui le dit.

On a l'oeil qui brille, grâce aux éternelles gouttes bleues d'Innoxa.

Et on aura même le cheveu assorti, grâce à Roja tellement plus propre que tous leurs produits épais. Leurs produits ? A qui ? On saura pas.

Plus d'embonpoint ni de cellulite si on se sert du pétrisseur Sterling.

On arbore un sein ferme et fier avec Sero Sein 529. Au passage, pas beaucoup de seins dévoilés dans les ELLE de cette époque. A part dans les pubs, j'en avais déjà donné quelques exemples ici.

Après quoi, reste à se faire l'ongle bien rouge avec la meilleure laque du monde, celle de Chen Yu.

Et une bouche assortie grâce au rouge à lèvres de... Louis-Philippe.

Un peu de poudre de chez Molinard, parfumée à Habanita et le tour est joué, on a tout de la pin-up ?
Pour finir, ne pas oublier d'aller lire le nouveau WOW intitulé Girl Next Door. Sans Vertiges de la mode, mais je reviens pour le # 12.

15:36 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : beauté, pub, vintage | del.icio.us |
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mercredi, 18 juin 2008
Jouets vintage pour jeux d'aujourd'hui

Mais voici que j'ai passé le 300e billet, avec le ELLE vintage de lundi, et que personne ne s'en était aperçu, même pas moi.
Et donc, avouais-je dernièrement, un blog et un WOW, ça me suffit pas, qu'en plus je m'amuse sur Modepass - et pas sur Facebook où j'ai jamais voulu mettre un clic, parce que ça me prendrait trop de temps pensais-je, j'avoue que j'arrive à me faire rire toute seule, des fois !

Je m'amuse, donc. A démarrer par exemple une série photos mettant en scène des jouets vintage qui la plupart du temps n'étaient pas les miens. Avec des bijoux le plus souvent tout aussi vintage. Ou à créer un groupe pour inciter les autres à m'envoyer l'image de leur trousseau de clés.
A découvrir sur ma page Modepass, rubrique Photos et rubrique Groupes.

D'ailleurs, si quelques inscrit(e)s passent par ici... je veux bien leurs clés de paradis.
14:28 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, vintage, bijoux | del.icio.us |
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mardi, 17 juin 2008
Sur le bord de ma fenêtre

Dans le ELLE du 2 juin, j'étais tombée en arrêt devant cette photo.

Et puis aussi devant celle-ci.

Me parler jardinage c'est à peu près comme se risquer à me parler sport. Pas gagné. Mais là, c'est pas du jardinage, c'est de la déco. Entre deux averses, je suis allée me procurer le matériel.

C'est joli, non ?

Surtout on regarde bien les photos parce que c'est joli mais on sait pas si ça va le rester, vu ma non-main verte.

Mais pour être sûre d'en garder quelque chose, j'ai mélangé le vrai et le faux. Kitsch juste comme j'aime.
EDIT : j'avais regretté devant ces photos que la rédac' n'indique pas où ni chez qui elles avaient été prises. Cette semaine, dans ELLE, quelques adresses de blogs déco, histoire de se désintoxiquer un peu des blogs mode. On y trouve Zinc et Buis, depuis quelque temps déjà dans ma blogroll. Mais aussi Loulouaddict, chez qui je n'avais jamais atterri jusqu'ici. J'avais bien tort. D'une part, le coin de fenêtre aux lampions, c'est le sien. D'autre part, sa conception de la déco, mélange vivant, changeant et toujours un peu décalé, histoire de voir la vie du bon côté, transparaît dès la page d'accueil de son blog.
12:58 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : déco | del.icio.us |
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lundi, 16 juin 2008
Toscani le 14 juin 1976

Oliviero Toscani signe la photo de ce ELLE du 14 juin 1976 au logo taggé. La robe rayée asymétrique est signé Monica, le pantalon est de Kenzo pour Jap et les sandales de Jourdan.

Juin : on brade, on coupe, on raccourcit. Les soldes sont-ils synonymes de bonnes affaires ? Elie Jacobson, directeur de Dorothée Bis, constate que les consommatrices sont devenues plus rationnelles. Elles n'achètent que ce qui leur plaît et que ce qui est à leur taille. Mais on solde trop et c'est dommage, ajoute-t-il plus loin. Le premier semestre de 1976 semble devoir être beaucoup moins bon que celui de 1975 qui, li-même, était inférieur à celui de 1974 souligne-t-on dans les grands magasins...

Après le choc de la mini-jupe de 1965, les valses-hésitations des années 1970 et la vague du rétro, douze couturiers s'affrontent à nouveau sur cet objet de tant de controverses : le genou.
Agnès B indique que pour l'hiver elle a envie de faire du court, revu et corrigé : des mini-jupes en gros velours côtelé, froncées à la taille par un élastique. avec en général de gros collants de laine. Chez Courrège on juge cette histoire de longueurs un peu agaçante. L'essentiel n'est pas une question d'ourlet, mais de style et d'harmonie. C'est pourquoi les modèles de diffusion sont livrés sans ourlet. Aux femmes de choisir leur longueur. Sonia Rykiel s'étonne : que signifie "retour de la mini-jupe ? Depuis dix ans, nous essayons de donner aux femmes une panoplie qui leur permette de construire elles-mêmes leur silhouette. Et on viendrait cet hiver leur imposer une longueur ? Une femme qui a de très belles jambes peut sortir en short ou en mini. Les autres ont intérêt à choisir des jupes longues fendues, des pantalons larges ou des jupes-culottes. Le long rend les femmes mouvantes, et donne de jolies jambes à celles qui n'en ont pas.

Prix d'interprétation au dernier festival de Cannes (pour L'Eredita Ferramonti de Mauro Bolognini), Dominique Sanda est pourtant l'une des vedettes les moins connues en France. Elle se raconte habituellement peu mais a accordé un long entretien à ELLE. Elle a 25 ans, choisit ses rôles soigneusement, elle dit n'avoir pas peur de vieillir : les rides, les marques, ne sont pas le symbole de l'usure pour moi, mais le symbole d'une vie. Et elle dit aussi détester tout le cinéma du cinéma.

La mode photographiée par Toscani est tout en technicolor. Couleurs qui claquent et rayures en en robe Monica ou veste Castelbajac.

En robe à capuche Kenzo et robe tunique Castelbajac.

En pantalon Kenzo et jupes Dorothée Bis ou thérèse Beaumaire.

Les enfants aussi, se mettent aux rayures.

Les pots sont rétro.

Et les beautés viennent de partout. ELLE propose 28 portraits de femmes.

Deux portraits pleine page, d'une Coréene du Sud...

...et d'une Burundaise. On ne donne pas même leurs prénoms.

Les Jeux olympiques vont se dérouler à Montréal du 17 au 31 juillet. ELLE donne quelques idées pour habiller les petits sportifs.

Le Bon Magique est un ensemble tunique-pantalon en étamine de coton aérée de Gewe. 110 F la tunique et 85 F le pantalon, en naturel ou en noir (soit 50,60 € et 39,10 € pour un ELLE à 2,30 €).

On peut être ronde et arborer un deux-pièces sur la plage. Démonstration en trois hauts et trois bas de maillot.

Vite fait, on se coud une jupe en coton champêtre, ELLE donne toutes les explications.

A Grenoble, vingt lectrices cinépkhiles ont décerné le titre de film du mois de mai à Au fil du temps de Wim Wenders, dans le cadre du Grand Prix Cinéma des lectrices de ELLE. Jane Birkin, Bernard Queysanne et Jacques Spiesser étaient invités à Grenoble à cette occasion.
Vivement lundi prochain !
00:33 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, magazines, vintage, oliviero toscani | del.icio.us |
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